CHAPITRE 7 - Ivy

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NDA PRE CHAPITRE : 

Helloooo Wattpad ! Comment vous allez ? Ca fait un bail je sais mais j'étais en période d'exams et j'ai révisé littéralement tout les jours de 9h à 19h pendant 3 semaines, mon cerveau allait explosé. Heureusement, c'est finis (jusqu'aux rattrapages mdr) et je peux enfin reprendre l'écriture d'ACDP !! D'ailleurs jsp si vous avez remarqué mais j'ai changé la couverture parce que je voulais quelque chose de plus sombre qui représente mieux l'histoire. 

BREF trêve de blabla et welcome back pour ce nouveau chapitre. 

PLAYLIST : Ho Hey - The Lumineers 


***

Lorrast, il y a 10 ans,

Assise sur un banc, j'observe trois grandes filles papoter au soleil. Je les connais depuis quelque temps, elles étaient dans la même école que moi avant de passer au collège. Toutes les trois sont blondes, les cheveux lisses et une peau de porcelaine... J'aimerais beaucoup leur ressembler, elles ont du succès auprès des garçons, surtout qu'elles sont plus âgées et jolies que moi.

- Bonjour, je m'exclame en m'approchant timidement, je m'appelle Ivy.

Adèle, la plus coquette des trois, baisse la tête pour croiser mon regard.

- Tiens, tiens, dit-elle, tu ne serais pas le petit pot de colle d'Aster Collins ?

Pot de colle ?

- Si c'est elle, mentionne Emy derrière, elle lui lèche carrément les bottes.

Une nouvelle fois, les deux filles me toisent du regard en ricanant puis, c'est au tour de Gabrielle de me dévisager, elle entreprend même de poser une main sur le haut de ma tête.

- Peut-être que la petite pourrait nous trouver son numéro de téléphone ? N'est-ce pas Ivy ?

Mon cœur bat un peu plus vite lorsqu'elle prononce mon prénom.

Je n'aime pas l'entendre de sa bouche.

Elles me fixent toutes dans l'attente que je dise quelque chose mais je ne vois vraiment pas ce que je peux leur apporter, à mes yeux elles sont déjà parfaites.

Je-je peux jouer avec vous ? je finis par demander, en espérant qu'elles acceptent, maman m'autorise à rester dehors jusqu'à dix-huit heures trente.

Je souris fièrement.

C'est la première fois que j'ai réussi à convaincre maman de me laisser sortir aussi tard, elle a sûrement remarqué que je n'ai pas pleuré depuis le mois dernier et c'est ma récompense pour ces efforts.

Cependant, je n'ai pas l'impression que les filles sont du même avis.

- Non mais tu rigoles, glousse la première blonde, qui voudrait d'un petit pot de colle ?

- C'est clair, renchérit la deuxième en ricanant, on traîne pas avec des minus de ton genre.

Pot de colle ? Minus ? Mais de qui parle-t-elle ?

La troisième s'accroupit face à moi, son visage prend un air tellement bienveillant que pendant un instant, je sens mon cœur gonfler d'espoir.

- Ma belle retiens bien ça : tu es une gamine, et les gamines jouent aux poupées pendant que les ados de mon âge, de l'âge d'Aster Collins parlent de trucs de grands, d'accord ? N'oublie pas ta place.

Avant la chute du dernier pétaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant