CHAPITRE 9 - Ivy

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NDA PRE CHAPITRE : 

Helloooo mes petits lecteurs, on se retrouve enfin après la fin de mes rattrapages (oui oui j'en ai marre des études là) et j'ai du lourd à vous présenter car le chapitre est plus long que d'habitude mais aussi car il est lourd émotionnellement parlant donc préparez les mouchoirs ! Aussi je tiens à préciser que ce chapitre contient des SCENES VIOLENTES donc si vous êtes sensibles, je vous conseille de skipper la partie entre "Je n'ose pas émettre le moindre son [...]" à "Comment est-ce que je peux aimer [...]" voili voilou ! 

!! MENTION DE VIOLENCE PHYSIQUE, VERBALE ET SEXUELLE !! 

Playlist : Daylight - David Kushner

Bonne lecture, Caly :)

***


- Tu es sûre que tu ne veux pas rester ?

Aster transpire d'inquiétude rien qu'en me tendant ma veste en jean mais je tente du mieux que je peux de le rassurer. Il n'est pas difficile de comprendre que Adonis est dans une de ses crises à cause de l'alcool et je suis la seule à pouvoir encaisser, j'ai déjà cru qu'il allait frapper Aster plus d'une fois lors de ce dîner, surtout quand Aster lui en a mis une, je ne veux pas lui donner de nouvelles occasions.

- Ne t'en fais pas, je lui murmure en enfilant mon vêtement, je t'ai dis qu'il évacuait sa colère sur les objets.

Mensonge.

Mais je lui fais tout de même un petit sourire pour lui montrer que tout va bien avant de quitter définitivement la maison des Collins, me retrouvant seule avec Adonis.

- C'est pas trop tôt, grogne-t-il en attrapant mon bras, ras-le cul de ces incapables.

Il marmonne comme ça jusqu'à la maison, titubant légèrement en remontant l'allée et s'appuyant fermement contre la porte d'entrée.

Son comportement est étrange, il ne me prête que très peu attention et ne cesse de pianoter sur son téléphone, insultant chacun de ses employés au passage. Lorsque Aster s'est réfugié comme un ado dans la salle de bain, Adonis a reçu un appel de son associé qui l'a forcé à téléphoner dehors et il semblerait que cela ne soit pas très positif... Même si je n'ai pas beaucoup d'informations sur son entreprise, voire même rien du tout, je sais qu'elle compte énormément à ses yeux et qu'elle fait partie de la famille Marshall. Je pourrais affirmer que s'il la perd, il perd tout.

Nous pénétrons dans le salon silencieusement, Adonis se sert un énième verre de whisky et moi je m'installe dans le canapé, épiant chaque fait et geste de mon fiancé. Ce soir, il porte une chemise grise foncée et son intemporel chino noire, resserré à la taille par une ceinture noir en cuir, ses cheveux d'ordinaire bien coiffé lui retombe devant ses yeux noisettes, signe que ses mains ont du passer plusieurs dedans par inquiétude. 

- Qu'est-ce que tu vois quand tu me regardes ? me questionne-t-il soudainement.

Ses yeux entrent en contact avec les miens, ses pupilles sont extrêmement dilatées ce qui illustre anormalement bien le taux d'alcoolémie qu'il a dans le sang et son regard d'habitude chaleureux est dur et froid.

- Princesse ? répète sa voix détachée tandis qu'il avance d'un pas vers moi.

Habituellement, ce surnom me provoque des papillons dans le ventre mais là, un frisson me parcourt l'échine.

- Qu-Quoi ? je balbutie, surprise qu'il m'adresse la parole dans un tel état.

Il souffle, vraisemblablement exaspéré par ma présence, mais cela ne l'empêche pas de continuer d'approcher du canapé où je suis assise.

Avant la chute du dernier pétaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant