NDA PRE CHAPITRE : Bonjour tout le mondeeee ! J'espère que vous allez bien en ce début de mois d'août bien pourri il faut se l'avouer, heureusement le temps est propice au chapitre que je vous poste ce soir, c'est à dire, sortez les mouchoirs vous allez en avoir besoin... Sincèrement, j'ai mis une grosse partie de mon coeur dans ce chapitre et comme d'habitude, vous en apprenez encore davantage sur les personnages donc soyez attentif !
TW : Violence verbale.
PLAYLIST : Let her go - Passenger
Bonne lecture, Caly :)
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Mes cils papillonnent face à la luminosité qui agresse ma rétine, l'épaisse couverture couvre mon corps lui-même vêtu d'un jogging noir trois fois trop grand pour moi. Par réflexe, je tapote la place vide à côté de moi, je ne sais pas vraiment qui je recherche pour être honnête, Aster m'a dit qu'il me laisserait seule chez sa maman car il était attendu ailleurs et Adonis...
Adonis doit sûrement être en train de boire son deuxième verre de whisky de la journée, bouillonnant à l'idée que je ne sois pas revenue de la nuit, ou pris de regret de m'avoir fait vivre un enfer, tout ça pour recommencer. Et moi ? Moi je me réveille le corps et le cœur vide, le corps car j'ai épuisé mes dernières forces en me débattant de ses bras et le cœur car j'ai aimé autant que j'ai eu mal, à en crever, mais malheureusement, on ne crève jamais d'amour.
J'étire mes bras au milieu du lit deux places et relève doucement mon buste. Les quelques rayons du soleil éclairent la chambre d'Aster, mes yeux commencent par observer les murs blancs, recouvert par des peintures sobres mais élégantes, l'une d'elles représente un as de pique, c'est d'ailleurs le tableau le plus volumineux. Je regarde ensuite son bureau noir où est posé un ordinateur ainsi qu'un milliard de feuilles éparpillées les unes sur les autres.
- Quel bordélique, je marmonne.
Puis, je rétrécie mon champs de vision et aperçois sur la table de nuit un verre d'eau, de l'aspirine et un petit mot écrit sur du sopalin :
"Pour ton mal de tête, il y a du café dans la cuisine et un croissant, A."
Sans pouvoir m'en empêcher, je souris. Et mon ventre se tord un peu plus.
J'avale l'eau et l'aspirine et inspire profondément, ce matin c'est comme si je devais me souvenir de respirer, c'en est douloureux. Si je le pouvais je resterais dans ce lit jusqu'à ce que l'été arrive mais premièrement je ne suis pas chez moi et deuxièmement, je dois régler la situation avec mon fiancé. A vrai dire, je ne sais pas comment mener la discussion, tout ce dont je suis certaine c'est que je ne peux pas continuer à jouer un rôle qui n'est pas le mien, j'ai beau être étudiante en psychologie, cela ne veut pas dire que je peux sauver tout le monde de ses démons, aussi sombres soient-ils. Je ne connais pas grand chose du passé d'Adonis, j'ai eu vent de quelques histoires que m'a raconté son frère concernant la violence qui dominaient le couple de leurs parents, comment le petit Adonis de huit ans a retenu sa mère de poignarder son père alors que la veille, c'est son grand-frère qui a empêché Monsieur Marshall d'étrangler sa femme. Ce n'est pas une excuse pour sa violence à lui mais je crois fermement que nos actions sont la conséquence de celles qu'on a subi auparavant... Pour guérir le présent, il faut apprendre à pardonner le passé.
Je ne tarde pas trop dans la chambre d'Aster, je suis restée dans le jogging que j'ai enfilé la veille et j'ai embarqué mes vêtements dans un pochon en plastique. Mes pas sont discrets dans la maison, je ne sais pas si Madame Collins est déjà partie au travail, étant infirmière, ses horaires changent régulièrement.
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Avant la chute du dernier pétale
RomanceEn apparence, Ivy Beauregard a tout pour être heureuse : une future carrière de psychologue promettante, un fiancé a l'allure parfaite et un entourage de confiance. Mais lorsqu'elle doit revenir dans sa ville natale suite à un événement tragique, el...