Chapitre 3 - Partie 2 : Peach

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Résumé du chapitre : Bah c'est la suite de la partie 1 :D

POV Bowser

« Non mais sérieusement, j'ai à peine cligné des yeux qu'il a failli se faire transformer en Gumba ratatiné sur le sol... »
J'étudiais la petite chose dans ma main depuis plusieurs secondes pour m'assurer qu'il n'avait rien de cassé. Les humains sont si fragiles !
« Pourquoi faut-il qu'il fasse une tête aussi idiote alors qu'il a fallu se tuer ? »
Sa voix grave me ramena à la réalité.

- M-merci de m'avoir... euh enfin M-merci.

Il semblait vouloir se défaire de mon emprise.

- V-vous pouvez... me r-reposer m-maintenant, murmura-t-il fébrilement.

- ...

Étrangement, je n'arrivais pas à le lâcher. Pas que je sois inquiet pour lui ! J'ai encore moins envie de le garder dans ma main, non... Je veux de l'observer un peu plus.

« Je n'ai jamais vu un humain d'aussi près, après tout. Oui, c'est pour la science ! »

Bien décidé à l'étudier de plus près, je le rapprochais un peu plus de moi. Et effectivement, en le regardant de plus près, il y avait beaucoup d'aspects physiques que Peach n'avait pas. Un corps athlétique mais svelte, un cou plutôt masculin, une tête bien rondelette sans parler de cette moustache liée d'une manière ou d'une autre à un nez qui ressemblait étrangement à une balle anti stress. Et puis, surtout... Le mot "abruti" toujours collé sur son front.

« C'est plutôt amusant. Je peux lire en lui comme dans un livre ouvert. »

Le spécimen semblait montrer des symptômes sévères d'amour à mon égard : un visage de plus en plus rouge et des tremblements de plus en plus évidents accompagné d'un regard fuyard. Je m'arrêtais un instant au niveau de ses lèvres.

« Il a donc envie de m'embrasser, hein... »

Ces dernières semblaient se mouvoir sous sa pilosité faciale mais je n'arrivais pas à distinguer ce qui en sortait.

Soudain, je le vis appuyer sa paume contre mon museau pour s'éloigner de mon visage.

- V--v-vous êtes t-trop pr... proche !

Je me rendis soudain compte de notre proximité. J'avais tellement rapproché le brun fraîchement blond de moi que je pouvais sentir distinctement son parfum malgré les odeurs de nourriture qui avaient emplit la pièce.

« Et il sent bon en plus..... mais nom d'une Plante Pyrana, qu'est-ce que je suis en train de faire ?! »

Je tendis brusquement le bras, me raclant la gorge.

- H-Hum ! Je te faisais l'honneur de te récompenser pour ton aide, moustache ! Tu devrais te sentir redevable.

Il se redressa entre mes doigts, tournant la tête dans ma direction.

- Moustache ? lança-t-il, les yeux écarquillés.

- Tu préférais quand je t'appelais princesse peut-être ?

- Ah ! Non non, p-pas du tout...! C'est juste que... je... Je suis juste surpris. E-enfin, vous m'avez éc-écouté. Vous êtes... Bien plus gentil que vous en avez l'air.

Je bondis (mentalement) à la mention du mot «gentil». Le souverain de la planète ne peut pas être traité de gentillet ! C'est pour les faibles ce truc là.

- TU...!

Je me ravisais en constatant une fois de plus son air ahuri et son sourire qui soulignait encore plus sa débilité. Cette fois, il me fixait droit dans les yeux et je remarquais à quel point les siens étaient brillants. Et maintenant, je pouvais voir des petites étoiles flotter tout autour de son visage...!

Un plombier en captivitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant