Un plombier en captivité

Chapitre 1 : Luigi

Résumé du chapitre : Malgré sa tentative de fuite, Luigi s'est fait attraper par une bande de Maskass qui l'ont amené à leur boss, Bowser. Au moment fatidique de leur rencontre, l'un des petits bonhommes rouge a violemment tiré sur la corde du plombier, le faisant trébucher en plein milieu de sa phrase... Il a crié qu'il aimait son frère mais Bowser a pensé que le message lui était destiné. Le reptile n'a pas semblé indifférent à l'audace de notre héros préféré... Qu'il a enfermé...
La partie croustillante dans le chapitre 2 - partie 2 ;)

Ok... Résumons.
J'ai falli mourir en me faisant déchiqueter par un squelette cauchemardesque. J'ai falli mourir façon barbecue en tombant dans une flaque de lave en fusion. J'ai falli mourir dans une course poursuite avec une armée de squelettes terrifiants. Puis j'ai failli mourir grillé comme un poulet une seconde fois en traversant un ruisseau de lave tout en évitant la même armée de squelettes increvables - pour finalement ouvrir la porte de cet endroit lugubre et réussir l'exploit d'enfermer une douzaine de ces abominations derrière cette fichue porte.... Bref, JE SUIS PAS MORT !!!

Je viens à peine d'être séparé de mon frère, Mario, que je me retrouve déjà disons le franchement, dans une situation CATASTROPHIQUE, APOCALYPTIQUE, CHAOTIQUE. Mario ? Mais si, c'est le fameux plombier moustachu avec sa célèbre casquette rouge, sa salopette bleue et ses yeux de la même couleur (un vrai tombeur) ! Moi je suis tout pareil mais en plus grand et en plus vert... et en moins courageux aussi. Oh j'oubliais, on vient de créer notre propre pub pour promouvoir notre entreprise d'entretien de tuyauterie à Brooklyn ! Si vous avez un problème n'hésitez pas ;)
Sauf que là, on s'est fait aspiré par un mystérieux tuyau dans les égouts de la ville et me voilà sur une île aux allures de parc d'attraction hanté. Sauf que devinez quoi, JE HAIS LES FANTÔMES !

Bref, retournons dans le présent.

Une vague de soulagement commençait doucement à remplacer mes tremblements, l'adrénaline descendait petit à petit tandis que je fixais l'immense porte que je venais de fermer à la seule force de mes bras. Ces trucs aussi diabloliques soient-ils ne pourraient sûrement pas passer à travers une entrée barricadée... Enfin j'espère. Je jetais un coup d'œil autour de moi, le manoir où j'ai atteri n'était franchement pas accuillant : pas d'éclairage en vue, les fenêtres sans verres me filaient la chaire de poule sans parler de ces nuages carrément menaçants que je pouvais apercevoir dans le ciel. Et cette chaleur... J'abaissais la tête, reculant à tatillon dans la pénombre, en pensant à mon frère rouge.

- Haha...

« Il serait vraiment fier de moi, j'ai hâte de le retrouver. »

Je passais mon doigt sous mon nez en souriant à cette idée.

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NOM D'UN CHIEN QU'EST-CE QUE C'EST QUE CET ENDROIT ?! J'ai à peine baissé ma garde deux secondes et je me retrouve dans une montgolfière avec des espèce de mini braqueur de la Casa de Papel qui m'ont kidnappé pour me ramener à leurs boss ?! Ces petites terreurs m'ont attrapé dans un moment d'inattention puis m'ont littéralement traîné hors de mon refuge. J'ai bien essayé de me débattre mais rien à faire, les petits bonhommes masqués avaient beaucoup trop de force et n'hésiteraient pas à gentiment me tirer par les pieds si par malheur je prenais un peu trop de temps à les suivre... Et je n'avais pas envie qu'ils me balancent dans la lave si je leur opposait une quelconque résistance. Sans oublier que ces petits monstres m'ont attaché les poignets avec une corde, le nœud était tellement serré que je ne sentais presque plus mes mains ! Et maintenant, je me retrouvais dans leur engin volant sans comprendre ce qu'il m'arrive... Dans quel monde de taré j'ai atterri ? Je ne peux pas m'empêcher de penser à mon frère... La seule fois où on a été séparé aussi longtemps c'est quand je me suis perdu au supermarché de la ville quand on avait 10 ans.