LOVE - Charles Leclerc

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LILY-ROSE SANTINI

Londres. La ville préférée de Lily-Rose. Tout était magnifique, chaque endroit visiter avec le monégasque à ses côtés lui faisait aimer la ville un peu plus. Chaque activité touristique avait été passée au peigne fin par Lily-Rose. Avec le monégasque ils étaient arrivés une semaine avant de la date prévue pour profiter complètement à deux.
Le mois de juillet avait commencé seulement depuis trois jours. Assise dans les tribunes, le casque Ferrari installé sur ses oreilles, elle était concentrée sur le départ imminent. Charles avait débuté le week-end correctement, commençant la course troisième. Isa s'installa à ses côtés, la compagne du coéquipier de Charles. L'espagnole était heureuse, Carlos Sainz détenait la pole position et une chance de victoire plus élevée.
Tout semblait bien sourire à l'équipe et Lily-Rose espérait de tout cœur voir un Charles sortir de sa monoplace avec un grand sourire.

— Oh mon dieu, souffla-t-elle en regardant horrifier les écrans.

La voiture d'une écurie encore inconnue pour Lily-Rose c'était complètement retourner. Elle avait glissé sur tout le monde du bac à graviers sans réussir à ralentir. La voiture frappa et rebondit sur le mur de pneus pour se stopper complètement contre les grillages qui protégeaient le public. La voiture était à l'envers, bloquer entre le grillage et le muret de pneus. Les drapeaux rouges s'agitèrent directement, un début de course trop mouvementé au goût de l'italienne.
Lily-Rose arriva à croiser le regard de Charles et recevoir un sourire de sa part la rassura. Elle n'avait jamais vécu un accident grave, et elle espéra rapidement que ça n'allait jamais arriver. Ce sport était à la fois si spectaculaire mais si terrifiant.

L'interruption dura une heure, permettant à tout le monde de recevoir des nouvelles rassurantes sur deux pilotes touchés par l'accident, Zhou Guanyu et Alexander Albon.

Lily-Rose a l'impression que cette course est juste interminable. Charles se bat contre son propre coéquipier pour la première place et ne comprend même pas la stratégie de Ferrari de ne pas rentrer le monégasque.

Il sera énervé, l'italienne le savait.

Il se fit doubler trois fois, terminant quatrième de la course.

Comme à nouveau, la victoire l'échappe des doigts.

Son regard se pose directement sur lui, sortant du parc fermé, un air énerver coller sur le visage. Elle se sent impuissante. Impuissante de son malheur.

Sans même hésiter, elle déposa le casque à sa place et fonça dans la driver room du pilote. Si il y a bien des moments où Charles ne doit pas rester trop longtemps seul, c'était dans les moments comme ça.

Les interviews termina beaucoup plus rapidement que Lily-Rose l'imagina et Charles fit son apparition. Les veines de ses bras étaient visibles, signe qu'il avait essayé de contenir sa colère trop longtemps.

— Je comprends même pas pourquoi ils ne m'ont pas fait rentrer ! s'exclama-t-il en s'asseyant sur le bord de son lit. J'aurais pu remonter à la deuxième place du classement.

Lily-Rose préféra ne rien dire, ça ne servirait à rien. Elle prit simplement le pilote dans ses bras, qui plongea son visage dans le cou de la jeune femme. Ils restèrent dans cette position pendant de longues minutes avant que des coups ne se firent entendre contre la porte.

— Charles, tu as un debrief dans cinq minutes, annonça Andrea derrière la porte.

Le monégasque souffla, pas encore assez apaiser du résultat de cette course. Lily-Rose embrassa ses cheveux avant de se lever pour pousser le monégasque à y aller. Ce n'était jamais facile de voir les autres gagner et pas soi-même. Lily-Rose essayait toujours de faire de son mieux pour le rassurer et espérer lui donner le maximum de réconfort dont il avait besoin.

— Je t'aime, murmura-t-elle en embrassant délicatement sa joue. Je suis fière de toi quoi qu'il arrive.

Charles la remercia d'un baiser avant de se lever et la laisser toute seule pour un temps encore indéterminé. Le prochain Grand Prix était la semaine prochaine, Lily-Rose regardera la course dans son canapé, sans avoir l'opportunité de pouvoir accompagner Charles en Autriche.
C'était la partie du métier de Charles qu'elle préférait. Voyager dans le monde entier. Elle pouvait en profiter pour toujours en découvrit plus.

Son téléphone sonna, la sortant de ses pensées.
Ses sourcils se froncèrent rapidement en voyant le nom de la directrice de la fac. Jamais elle ne l'appelait à part pour la prévenir des départs de ses collègues.

— Madame De Luca ?

— Lily-Rose, désolé de te déranger mais j'ai une nouvelle pas très heureuse à t'annoncer.

Ses sourcils se froncèrent, le ton que sa directrice abordait ne donnait pas bon signe et Lily-Rose commença déjà à imaginer le pire.

— Il n'y aura qu'une seule classe de master en histoire, vous êtes deux professeurs dans cette matière. Je ne peux pas vous garder tous les deux toi et Fabio. Et étant donné que Fabio est présent depuis plus longtemps que toi dans la fac, je t'annonce que tu seras plus professeur d'histoire à la rentrée.

Le cœur de l'italienne sembla s'arrêter pendant un instant. Une larme solitaire glissa le long de sa joue qu'elle ne prit pas la peine d'essuyer. Son rêve se terminait. C'était fini. Sa source de revenus qui lui permettait d'être à l'aise pour les besoins de sa fille venait de se volatiliser. Elle salua rapidement Madame De Luca avant de juste exploser en sanglots.

Son cœur était comprimé dans sa poitrine. Elle adorait, même plutôt aimait son métier. Elle était toujours heureuse d'arriver sur son lieu de travail que maintenant on lui retirait une source de bonheur.

Lily-Rose envoya un message aux filles pour leur annoncer cette triste nouvelle. Elle essuya ses lèvres et enfila un grand sourire sur son visage. Ce n'était pas le moment d'annoncer à Charles une nouvelle mauvaise nouvelle. Lily-Rose lui annoncera au bon moment, et quand elle-même sera prête à assimiler l'information.

En-tout-cas, elle espérait que le monégasque veuille faire la fête ce soir, parce qu'elle avait bien besoin d'oublier cette journée.