LOVE - Charles Leclerc

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LILY-ROSE SANTINI

Lily-Rose traversa tout l'aéroport, tirant sa petite valise à bout de bras. Elle avait peu dormi avant l'avion, et même pendant que ses yeux commençaient à vraiment devenir lourds et elle n'avait qu'une seule envie, dormir. Charles avait réussi à l'accompagner jusqu'à l'aéroport malgré son état loin d'être sobre. Lily-Rose l'avait serré dans ses bras et déposer ses lèvres une dernière fois sur les siennes avant de devoir embarquer dans l'avion. La prochaine fois qu'elle le verrait ce ne sera pas avant deux semaines, durant les vacances scolaires à la fac et Lily-Rose se retrouverait à Monaco pour la première fois.

— Je ne pensais pas apprendre ton couple à la télé, s'exclama Leandro, appuyer contre sa voiture. En-tout-cas, tu as fait des heureuses.

Lily-Rose rigola légèrement en répondant à l'étreinte de l'italien. Amalia était attaché à l'intérieur de la voiture et semblait excité de revoir sa mère.

— Comment vas-tu ma chérie ? demanda Lily-Rose en embrassant les joues de la petite fille. T'as passé un bon week-end avec papa ?

Amalia acquiesça et montra fièrement sa poupée reine des neiges.

— Papa me l'a acheter samedi matin.

Lily-Rose détourna le regard vers Leandro qui souriait innocemment en s'installant derrière le volant.

— On avait dit qu'on arrêtait de lui acheter des jouets, elle en a déjà beaucoup trop, souffla Lily-Rose en s'installant à son tour dans la voiture.

— C'est qu'une poupée, elle était en promo. Tu vas toujours chez tes parents le week-end prochain ?

— Ouaip, tu veux peut-être venir ?

— Pour me prendre des remarques sur le fait que je n'ai pas réussi à te garder, non merci.

Lily-Rose s'excusa, légèrement gêner d'avoir remis ce sujet sur le tapis. Sa famille avait énormément eu du mal à accepter qu'une femme n'aime plus son copain et le père de sa fille et avait rejeter la faute sur Leandro qui n'avait rien fait. Malgré les nombreuses explications de la part de Lily-Rose, ils n'avaient voulu rien entendre et elle avait juste laisser tomber, complètement dépitée de leurs comportements.

— Maman ?

— Oui, qu'est-ce qu'il y a ?

— Est-ce que maintenant tu es l'amoureuse de Charles ?

Lily-Rose tourna la tête vers Leandro qui souriait. Quand il croisa le regard de l'italienne, il explosa de rire sous son regard perdus.

— Elle a vu le bisou, expliqua-t-il. Elle ne parle que de ça depuis hier soir, j'espère pour toi que c'est vraiment officiel avec Charles sinon tu vas lui briser le cœur.

— Et bien Charles il commence à être mon amoureux, ça te va ? demanda-t-elle en se tournant vers sa fille.

— Oui ! Je vais avoir deux papas.

Lily-Rose fronça les sourcils en lançant un regard à Leandro qui avait perdu son sourire et sentait énormément vexé de la remarque de sa fille.

— Euh Amalia, Charles il ne sera pas ton papa, c'est papa le vrai et ça le sera toujours.

— Mais moi je voulais avoir deux papas !

— Ce n'est pas possible ma chérie, tu ne peux avoir qu'un seul papa.

Amalia croisa les bras, montrant son mécontentement et Lily-Rose se sentit mal à l'aise face à Leandro qui n'avait rien dit.

Arrivé devant l'immeuble, Lily-Rose récupéra sa valise et Amalia salua son père d'un câlin avant de rentrer dans l'appartement de l'italienne.

— Pourquoi Charles il ne peut pas être mon deuxième papa ? demanda Amalia alors que Lily-Rose venait de s'allonger dans le canapé.

— Il ne sera jamais ton vrai papa, et puis ça fait mal au cœur à papa quand tu dis que tu en veux un deuxième.

— Papa il va pleurer ?

— Non, mais tu dois comprendre que Charles ne sera pas ton vrai papa mais tu pourras lui demander si il peut être ton deuxième papa.

Amalia acquiesça en hochant la tête, se calant par la suite dans les bras de sa mère tandis que Lily-Rose allumait la télé pour regarder un film pour la fin de la matinée.

Partir en voyage pour un week-end était plutôt agréable mais extrêmement fatigant. Et puis elle avait cours cette après-midi donc l'idée de se reposer toute la journée n'était pas vraiment envisageable et puis Lily-Rose lui restait encore deux copies à corriger.

— Amalia tu regardes la télé pendant que maman elle travaille, ça te va ?

La petite fille hocha frénétiquement la tête en laissant sa mère se relever et récupérer ses affaires. Ses yeux étaient d'une lourdeur phénoménale, et l'idée d'une possibilité de dormir la faisait rêver. Son esprit divagua très rapidement vers quelque chose de beaucoup plus intéressant que des copies, et Charles en faisait partie. Elle avait passé un week-end incroyable, comme une adolescente de dix-huit ans qui passait son premier moment en couple. Et puis la formule un en vrai était encore plus impressionnant et Lily-Rose ne regrettait absolument pas d'avoir fait le déplacement jusqu'à Bahreïn.

— Coucou ! s'écria Barbara en rentrant dans l'appartement, faisant sursauter Lily-Rose.

Amalia se redressa directement sur le canapé avant de courir vers elle et de sauter dans ses bras. La petite fille était tellement énergétique quand ça faisait référence à ses oncles et tantes. Après tout elle était la petite protégée, la princesse, la seule enfant du groupe pour l'instant. Amalia était toujours celle avec qui ils faisaient le plus de bisous et de câlins, lui offrant de nombreux cadeaux et principalement des bonbons malgré les réprimandes de Lily-Rose. Amalia n'était absolument pas à plaindre mais l'italienne avait une légère crainte avec l'arriver du nouveau bébé, est-ce qu'Amelia l'acceptera facilement ou des crises de jalousie arrivèrent ? Lily-Rose se promit d'y faire bien attention et de toujours donner autant de son énergie à sa fille pour pas qu'elle se sente une seule seconde rejeter par quelconque personne.

L'arrivée de ce bébé semblait déjà plus compliquer que Lily-Rose l'avait pensé, mais il allait arriver que dans sept mois et elle se prenait déjà trop la tête.

Il fallait définitivement qu'elle arrête de trop penser sinon son cerveau allait exploser.