Chapitre 6

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Le silence s'installe, le fils Mattia ne dit plus rien. Je me sens plus libre d'avoir enfin dévoilée ce que je devais dire depuis un moment. 

- Maintenant je peux partir ? Je ne dirai rien à personne. 

- C'est ce qu'ils disent toujours. 

- Arrêtez de vous concentrez sur moi et occupez vous de votre frère ! 

D'un coup, je sens un air frais qui me caresse la nuque. Je reste immobile, mes yeux sont grands ouverts depuis ce que je viens de voir la scène qui vient de se dérouler sous mes yeux. 

Il se rapproche de moi et je recule, jusqu'à ce que je percute le mur derrière moi. Il retire le couteau qui est encré dans le mur. Quand il le retire d'un mouvement lent, il passe ses doigts sur l'entaille qu'il venait de me faire. 

Il s'éloigne dès qu'il entend des pas arriver. Roccio entre dans la pièce et me cherche du regard. 

Elle lâche des phrases en italien sans que je ne comprenne. Alonzo soupire  et pince son nez. Plusieurs phrases dans la langue étrangère se succèdes, je ne suis rien jusqu'à ce qu'on m'adresse la parole. 

- On va t'escorter jusqu'à chez toi, tu n'as plus rien à faire ici. Lâche Alonzo avant de parler de nouveau à son amie. 

Je n'ai pas le temps de riposter qu'il fait signe de tête à un homme. Il s'avance vers moi, m'emprisonne le bras et me sors de la maison. J'essaye de me détacher de son emprise mais il me rattrapait dès que j'avais le bras libre. 

On me monte dans la voiture, Matteo me fait signe de loin avant de s'éloigner dans le jardin de la demeure. Le trajet et long est silencieux. L'homme me dépose non loin de chez moi, je lui ai demandé pour éviter des soupçons ou autres. Je voulais me protéger. 

Je marche  jusqu'à chez-moi. Une fois arrivée, je pose mes affaires et décide de prendre une douche. Je prends soin de me démaquiller le visage laissant apparaître la rougeur sur mes joues. L'eau chaude coule sur ma peau ce qui me fait une sensation de brûlure sur mes blessures. Je n'oublie pas de les désinfecter. Quand je sors de la salle de bain je me retrouve nez à nez avec Tyler.

- je suis désolé... Dit-il

Je souris sans rien dire de plus. Je me change et prépare à manger.

Je terminais à peine de faire cuire le repas qu'on sonne à la porte. J'ouvre la porte et vois le mafieux qui me tend mon sac.

- Tu l'as oublié... Dit-il avec toujours l'odeur de l'alcool que lui.

- merci...

- C'est qui est  à la porte ? Demande Tyler.

Je commence à faire les gros yeux. Tyler s'avance et tombe sur Alonzo.

- Vous êtes ? Demande t-il.

- Marc... Je travaille au bureau des avocats avec votre compagne...Répond Alonzo en tendant la main que mon compagnon serre.

- tu ne m'en as jamais parlé Alessia...

Un mot allait sortir de ma bouche, mais je ne dis rien en voyant le regard de Tyler.

- Je ne vous dérange pas plus longtemps... J'espère te voir demain au travail Alessia...Fait Alonzo en nous tournant le dos.

Tyler fait l'hypocrite en souriant puis claque la porte. Il me pousse contre celle-ci.

- Il déconne, j'espère ?

- C'est juste mon collège Tyler...

- oui et moi, je suis le président ? Répond-il en rigolant.

Il me tourne le dos en mordant son poing.

- Tyler écoute moi... Je t'assure qu'il n'y a rien

Une gifle termine sur ma joue. Il commence à tout renverser sur son chemin.

- TYLER ! Criais-je. JE T'EN PRIE...

- Ferme la !

J'ai terminé ma soirée enfermé dans ma chambre, lui sur le canapé en train de boire sa bière.

À ce moment-là, j'espérais que ce cauchemar s'arrête pour de bon. Mais je risque de tout perdre. Et je ne veux pas finir sans rien. Mon travail peut me permettre d'avoir un appartement sans doute...

Ma main sur ma bouche, j'essaye de calmer ma crise de panique qui monte en moi. Je déteste cette sensation qui s'éparpille dans mon corps. Ma poitrine se sert et je ne sais plus quoi faire. J'ai l'impression de vivre dans un film. Ma crise se calme peu à peu, je me relève, déverrouille la porte et pars m'allonger.

Tyler n'est plus dans la maison, je me retrouve de nouveau seule face à moi même. Je vois flou, je sais que mes larmes reviennent. Je commence à regretter tout mes projets que j'avais en venant ici. Pourquoi j'ai quitté ma famille pour m'installer dans cette ville loin d'eux ?  

Mes rêves de petite fille sont devenus des cauchemars. Je pensais pourvoir découvrir mon âme soeur, puis vivre ma vie de rêve dans une belle villa. Mais aujourd'hui c'est l'inverse. J'essaye de mettre de l'argent de coter, je veux recontacter ma famille, ils avaient raison mais j'étais trop naive ce jour là. Pourquoi j'ai préféré écouter Tyler que mes propres parents ? Ils me connaissent depuis petite, ils m'avaient prévenu et me voilà seule, loin de tous et sans personne pour m'aider. 

"N'ayez pas peur de passer du temps de qualité par vous-même. Trouvez du sens ou ne trouvez pas de sens, mais "volez" du temps et donnez-le librement et exclusivement à vous-même.

Les phrases de Albert Camus prend tout son sens une fois qu'on fait face à la solitude. Pourtant je trouve ça mal, alors que ça peut m'aider à mieux réfléchir, mais je peux aussi penser trop. J'ai l'impression, que tout ce que je fais n'est jamais bien. 

Je dos vraiment prendre sur moi et reprendre ma vie en main. Il le faut. 

Je prends mon téléphone et compose le numéro de téléphone de ma mère. 

- Allô maman ? On peut se voir dans un café non loin de chez moi ? Je sais que c'est loin de chez toi mais... Je souhaite te voir. Rappelle moi si tu le veux.... 

......

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Vous êtes toujours à fond dans cette histoire ?

Je vous avoue que je me relis pas...mais je dois faire un effort mdr

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Lee"

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