LOSE IT ALL {EN RÉÉCRITURE}

Chapitre 19 «Le retour du Passé»

Alessia :

Le lendemain, nous étions dimanche. Le dernier jour de notre mission. Je devais revoir mon père. Ce que je ne voulais pas.

Je prends une grande inspiration avant de refermer la fermeture de ma robe.

"Deviens celle que tu devais être."

Cette phrase tourne en rond dans ma tête depuis hier.

Je dois être forte. Comme ma mère l'était. Je tire sur ma robe, pour essayer de cacher ma prothèse, mais avec la fente à ma robe, très difficile de la cacher.

Je rejoins tout le monde dehors puis monte dans la voiture.

Je dois livrer mon père... Je suis en train de vraiment tout perdre. Même si j'ai Alonzo et Roccio ainsi que Matteo. Je n'ai pas ma propre famille comme ils l'ont. Enfin, pour Roccio, je n'en sais absolument rien.

Comme hier, je traîne dans le Casino avant de sortir. J'ai demandé à Roccio une cigarette avant de sortir devant le Casino. Je l'allume avant d'inspirer la nicotine qui se trouve dedans.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas touché à une cigarette.

Les espionnes en fument non ?

Ma jambe devenait douloureuse, mais j'essayais de ne pas faire attention.

Je suis rejoint par Roccio qui avait une cigarette elle aussi entre ses lèvres.

Mon père ne tarde pas à arriver et met bien en évidence son arme ainsi que ses hommes.

Il me fait un clin d'œil avant de me sourire.

- Une nouvelle amie ? Demande t-il.

- Une ennemie ! Répond Roccio à ma place.

Mon père fronce les sourcils sans comprendre.

- Je n'aime pas quand tu ramènes des fouineuses... Dit-il.

Roccio sort son arme en la pointant sur mon père.

- Vous savez ce qu'elle vous dit la fouineuse ? Fait-elle d'un ton sec.

Les hommes de mon père ne tardent pas à pointer leurs armes eux aussi.

Alvaro, mon père, me jette un sachet de cocaïne à mes pieds.

- Tu as aimé celle d'hier ? Demande t-il.

Ma mâchoire se contracte, j'avais envie de lui donner un coup-de-poing.

- Ne joue pas à ce jeu avec moi Alvaro ! Répondis-je.

- Alvaro ? Tu m'appelles par mon prénom maintenant ? La fille de toi il y a quelques années me suppliait de lui en donnant en disant «S'il te plaît papa » ! M'imite-t-il, il y a quelques années ?

Roccio me regarde sans comprendre en pointant toujours son arme.

Les hommes d'Alonzo arrivent derrière nous suivit de celui-ci.

Mon père se met à rigoler en reconnaissant l'un des fils Mattia.

- Là, je reconnais ma fille, à être toujours dans des endroits pour être dans la merde !

- Tu peux être le père qui m'a conçu, car tu as couché avec maman, mais à mes yeux un père qui m'a traité comme tu l'as fait, ne a justement aucune valeur. Lui dis-je droit dans les yeux.

Il met sa main à sa poitrine en disant : « Ouh... Tu m'as fait mal en disant ça » avant de rigoler.

Alonzo s'approche de moi et chuchote :