LOSE IT ALL {EN RÉÉCRITURE}

Chapitre 20 «Anniversaire»

Alessia :

Tout cela était terminé. Le mois était passé, j'allais beaucoup mieux mentalement comme physiquement. J'avais repris le cours de ma vie sans difficulté. Alonzo, Matteo et Roccio à mes côtés.

Je me réveille doucement et aperçois qu'il n'y avait personne dans la chambre. Des pétales formaient un chemin jusqu'à l'extérieur de la chambre. Je me levais et suivais les pétales. J'étais tellement encore fatiguée que j'ai failli louper une marche des escaliers. Une banderole marquée : «buon compleanno» joyeux anniversaire en italien, était accrochée. Je souris en voyant ça.

Moi-même, j'avais oublié mon anniversaire aujourd'hui.

Je me mets à bâiller et continue de descendre et arrive jusqu'à la cuisine.

Alonzo arrive vers moi en me souhaitant «joyeux anniversaire» avant de m'embrasser sur le front et de repartir sans me rien dire. Il me cache quelque chose ?

Notre relation a été officialisée il y a peu, j'avais du mal à accepter d'être aimé de nouveau après Tyler. Mais je vais mieux et je suis heureuse.

Roccio elle, s'est enfin mise avec Eric. Il était temps ! Depuis le temps qu'ils flirtaient ensemble !

Je bois quelque chose de frais avant de remonter en haut et de continuer les recherches sur ma mère. J'avais arrêté, mais je voulais absolument la revoir encore une fois... C'était ce que je voulais. Elle me manque tellement...

Les heures passaient et je ne trouvais rien. Désespérée, je mets ma tête dans mes bras et ferme les yeux. Je repense à nos souvenirs ensembles. Les larmes étaient à deux doigts de couler, mais je les retenais.

Suis-je vraiment en train de pleurer comme un adolescent ? Oui...

Mais chaque personne à besoin de sa mère, ou en a besoin d'une. Elle peut être par alliance ou maternel. Mais elle doit être un exemple pour nous et être là dans les moments les plus sombres. Si elle n'est pas... Ne comptez pas sur elle. Elle sera jamais là. Venez vous réfugier dans les bras d'une personne digne de confiance.

Je relève ma tête au bout d'une heure. Je venais de m'endormir. Il était 17 heures, je n'avais rien fait de la journée à part chercher. Il était 17 heures, je n'avais rien fait de la journée à part chercher. Absolument rien...

Roccio toque à la porte et entre.

- Tu viens te préparer avec moi ? On a une surprise ! Dit-elle toute excitée comme à son habitude.

Je me contente de sourire avant de me lever et de la suivre.

Elle me demande de choisir entre plusieurs robes qu'elle me montre. J'opte pour une robe rouge, épaules dénudées et de la dentelle en tant que jupe, mais qui ne laisse pas une robe transparente. Le buste pouvait nous affiner la taille et un décolleté plongeant était présent.

Je l'enfile et me regarde dans le miroir. J'enfile des talons rouges qui vont avec la robe et regarde Roccio choisir sa robe. Elle opte, elle, pour une robe verte exactement comme la mienne.

Elle était magnifique...

Comme à son habitude, elle trace le contour de ses lèvres avec un rouge à lèvre rouge vif et fait un trait d'eye-liner au coin de ses yeux faisant ressortir ses yeux vert émeraude.

Elle prend du temps pour me faire les cheveux et de me maquiller. Elle me laisse sortir quand tout est fini.

Nous descendons les escaliers et j'aperçois les 3 garçons dans la pièce d'entrée.

Tous les trois portaient une chemise blanche et un pantalon noir.

Eric me souhaite un bon anniversaire et Alonzo se contente de mettre un collier autour de mon cou.

Je le touche du bout des doigts pour le sentir. Il doit être incroyablement joli...

Cet instant est interrompu par la sonnette. Alonzo me propose d'ouvrir en m'indiquant quand avec sa main.

Je fronce les sourcils et pars ouvrir la porte. Mes yeux s'écarquillent et ma bouche s'ouvre voulant dire quelque chose et j'attrape la poignet de la porte en voyant ma mère à la porte. Elle fait un petit sourire de ses lèvres et me regarde de haut en bas.

Il lui faut quelques secondes avant qu'elle ne me prenne dans ses bras.

Son odeur était toujours la même. Le parfum des fleurs plus précisément des roses remplissait mes narines. Je n'avais pas senti son odeur depuis plusieurs années.

- Joyeux anniversaire ! Me dit ma mère toujours dans mes bras.

Aucune de nous n'ose se détacher. Mais nous terminons de le faire pour se mettre face à Roccio, Matteo, Eric et Alonzo.

- Comment tu as fait pour la retrouver aussi rapidement alors que je n'y arrivais pas ? Je demande entre deux sanglots.

Roccio pose mes bras sur sa taille en disant :

- Tu oublies qu'il est un Mattia ?

Je rigole avant de venir me réfugier dans ses bras et de lui dire un merci. Il caresse mon dos avant de nous faire entrer dans la salle à manger. La table était décorée de pétales de roses bleues.

Je souris en voyant cette décoration et en repensant à cette Rose. À tout ce qu'elle a pu voir.

Alon se lève avant qu'on ne commence à manger et tape sa fourchette contre son verre.

- Je n'ai jamais l'habitude de faire ça, car je le fais jamais ! Dit-il en rigolant. Mais aujourd'hui, est, un jour, spécial pour une personne spéciale !

Il me regarde et je me sens rougir comme lui étant gêné. Il prend son temps avant de se lancer.

- J'ai eu beaucoup de conquêtes avant toi, Alessia, mais tu seras ma dernière... Car c'est avec toi que je veux passer le restant de ma vie...

Je le regarde les larmes aux yeux. Comme réponse, je viens l'embrasser devant tout le monde. Je pouvais voir ma mère émue. Matteo tout souriant et Roccio avec Eric nous regarder.

Je n'ai jamais été heureuse que là aujourd'hui. Ma mère était présente, à mes côtés comme elle ne l'a pas été il y a des années. Cette figure qui me manquait. Cette figure qui m'a été déchirée étant petite. Matteo était parti se coucher, car il en avait marre de nous entendre chanter. Mais j'ai tourné du mauvais côté. Celui de mon père. Qui est mort aujourd'hui.

Je l'annonce à ma mère plus tard et elle lâche un soupir de soulagement. Elle allait plus vivre avec la peur et l'angoisse de le revoir un jour. Elle m'annonce aussi qu'elle a trouvé quelqu'un d'autre de beaucoup mieux. Elle est heureuse et souriante avec lui sur toutes les photos qu'elle me montre. C'est que ce qui m'importe.

Nous rattrapons le temps perdu en buvant et dansant comme des folles. Matteo était parti se coucher, car il en avait marre de nous entendre chanter.

Très vite, la soirée touche à sa fin, sans débarrasser nous allons tous dans notre chambre. Juste avant Alonzo et moi avions proposé à ma mère de rester dormir ici. À vrai dire, elle n'avait pas le choix avec tout l'alcool qu'elle avait dans son sang.

Nos langues se cognaient, se cherchaient et se trouvaient. Il était une question de temps avant qu'Alonzo ne me fasse soupirer son prénom...

J'avais la vie que je rêvais...

Le bonheur était là, je le cherchais depuis longtemps et il était juste sous mes yeux...