Détruite

Chapitre 7

PDV : Willow

Liam posa délicatement sa main sur mon épaule, ses doigts semblant glisser avec une tendresse infinie. Son geste, empreint de sollicitude, résonna comme une douce mélodie dans l'atmosphère chargée d'émotion qui nous enveloppait. À cet instant, mes yeux, embués de larmes retenues, rencontrèrent les siens, cherchant un réconfort, une réponse à cette douleur qui m'étreignait.

Je me redressai lentement, mon regard croisant le sien dans un élan de vulnérabilité partagée. Puis, comme une vague d'émotion inévitable, je fus submergé par des sanglots incontrôlables. Mon corps tremblait sous le poids de mes tourments intérieurs, et pourtant, dans ce tumulte de sensations, je percevais la présence rassurante de Liam.

Son visage empreint d'une profonde empathie me scrutait, ses sourcils légèrement froncés exprimant une inquiétude sincère. Sans un mot, il m'attira contre lui, m'enveloppant dans une étreinte réconfortante, comme un bouclier contre la tempête de mes émotions déchaînées. Ses bras, aussi chaleureux que des remparts, me tinrent fermement, comme s'ils voulaient m'empêcher de sombrer dans l'abîme de ma peine.

Ses gestes étaient empreints d'une délicatesse infinie, comme s'il craignait que le moindre contact brusque ne fasse voler en éclats la fragilité de mon être meurtri. Il caressa doucement mon dos, ses doigts glissant avec une tendresse apaisante, comme pour effacer les stigmates invisibles de ma souffrance. Dans cette étreinte réconfortante, je sentais peu à peu la tempête intérieure se calmer, les vagues tumultueuses de mon chagrin s'apaiser sous l'effet bienfaisant de sa présence.

Dans le silence qui enveloppait notre étreinte, je réalisai la force de ce lien qui nous unissait, au-delà des mots, au-delà des gestes. Liam était bien plus qu'un simple ami ; il était le phare qui guidait mes pas dans les ténèbres, la main tendue qui m'aidait à surmonter les tempêtes de la vie. Et dans cet instant de vulnérabilité partagée, je sus que peu importe les tourments qui assaillaient mon cœur, tant que j'avais Liam à mes côtés, je trouverais toujours la force de continuer à avancer.

Claire tendit une boîte de mouchoirs avec une sollicitude palpable, et je lui adressai un sourire reconnaissant tandis que mes mains se refermaient autour de l'objet. Un geste simple, empreint de compassion, mais qui exprimait tant. Pourtant, malgré la présence réconfortante de Claire, je me surpris à rester près de Liam, comme attiré par un aimant invisible. Il y avait quelque chose en lui, une aura de sécurité et de réconfort, qui me captivait, me faisant ressentir une profonde tranquillité.

Je pris la boîte de mouchoirs, la maintenant fermement entre mes mains, mais mes yeux demeuraient rivés sur Liam. C'était comme si sa simple présence suffisait à apaiser les tourments qui agitaient mon âme. Je me sentais protégé, enveloppé dans un cocon de bienveillance, et je redoutais l'idée même de m'éloigner de lui, de perdre ce sentiment de sécurité fragile mais précieux.

Doucement, je séchai mes larmes, sentant peu à peu la tempête émotionnelle qui me secouait s'apaiser. Les mouvements de mes doigts s'entremêlaient aux siens, dans une danse silencieuse, une connexion tacite qui transcendait les mots. Son regard posé sur moi était empreint d'une tendresse infinie, comme s'il comprenait chaque nuance de ma peine, chaque tourment de mon cœur brisé.

Je sentis sa tête reposer sur mon épaule, son souffle régulier caressant ma peau avec une douceur apaisante. Dans cet échange muet de réconfort, je trouvai un refuge, un havre de paix au milieu de la tempête. Et tandis que mes larmes se tarissaient peu à peu, remplacées par un calme fragile mais réconfortant, je réalisai que c'était là, dans les bras de Liam, que je voulais être.