Chapitre 3

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pdv kaiden :


-Aide moi...

Mes yeux se pose sur elle. Ma réaction ne se reflète pas sur mon physique, comme j'ai appris à la faire, à contrôler ce que je ressens et j'en suis à ne plus rien ressentir pour personne. 

Et pourtant,en cette instant, j'ai pitié, et... J'ai peur. 

Sa demande est sortie dans un souffle, sa voie est tremblante et elle ne m'a pas regardé une seule fois, au point que je me demande si elle sait qui je suis, à savoir, de son point de vue, un cambrioleur. 

Ses mots sont sortis comme un appel à l'aide. Elle me demande de la sauver, d'un danger que je ne connais pas. J'ai peur d'écouter sa demande, mais, plus que tout, j'ai peur de la laisser derrière moi. 

Je ne suis pas stupide, j'ai vu son corps, je n'ai pas besoin d'être un génie pour comprendre que sa vie n'est pas des plus heureuse. Je suis venu pour reprendre ce qu'il m'appartient, entre autres, les drogues que ce putain d'Everdeen m'a délibérément volées. 

Bien sûr, il n'a pas eu besoin de prendre de risque pour ça il lui a suffi de les garder après son arrestation... 

Ce fils de pute n'a pas supporter de tomber seul, il a fallu qu'il m'entraine dans sa chute. Il a fallu qu'il me dénonce aux flics. Malheureusement pour lui, je tiens sur mes jambes et ce n'est absolument pas une poignée d'incapable qui va me faire tomber. 

J'ai passé ma vie à bâtir cette entreprise et je refuse que qui conque me mette les bâtons dans les roues. Simplement, j'étais persuadé d'être seul dans cette maison. J'ai fait le guet un bon moment devant cette poubelle qui lui sert de logement et je l'ai vu quitter son domicile et se diriger en voiture vers la ville. 

Cette fille, dans sa maison me laisse perplexe. Je le connais pour les nombreux dossiers qui le concerne que j'ai étudié. 

C'est le rituel. 

Avant de donner mes substances à un petit commerçant, je me dois de l'étudier. 

En revanche, aucun dossier ne concerne une potentiel enfant. Cet enfant n'existe vraiment pour personne. Je me sens coupable de la laisser entre les mains sales de cet homme mais je ne peux la prendre. Je suis persuadé que sa vie sera moins mise en danger auprès de son père qu'auprès de mes affaires. 

Pourtant, quand elle ajoute un « s'il te plait », je laisse le doute me prendre. Elle ne semble pas complètement là, je pensais qu'elle ne faisais pas attention à ce qu'elle me demandais mais son « s'il te plait » me confirme le contraire.

Désolé, tu va devoir rester ici, je ne peux rien pour t'aider.

J'ai beau ressentir une énorme pitié qui me bouffe le cœur à cet instant, quand je me lève de son lit et récupère la valise que je suis venu chercher, je passe la porte sans un regard en arrière, sans regret. Je sais, je suis un monstre mais je ne lui dois rien à cette fille, ce n'est pas par ma faute si elle est dans cette situation alors ce n'est absolument de ma responsabilité de la sauver.

Juan et Nate m'attendent en bas, dans le salon. Ils n'ont pas cessé de chercher alors quand je débarque à coté d'eux avec ce que nous sommes venu prendre, ils laissent tomber leurs bras le long de leur corps avec lassitude.

-Le compte est bon ?

-Je n'ai pas vérifié mais le pois est proportionnel à la quantité qu'il n'a pas laisser aux flics.

Dernière Danse ( EN PAUSE )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant