Abu bakr

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« Et vous, miss, quelle est votre histoire ? » dit Marouane, souriant malgré les larmes aux yeux et le visage défait.
Mais avant que Leila ne puisse répondre, Marouane fut violemment pris par les gardes. Deux minutes passèrent et un coup de fusil retentit. Lorsque le son du tir parvint aux oreilles de Leila, elle cria de toutes ses forces jusqu'à ce que son cri soit entendu à l'autre bout du royaume. Le prince, nommé en réalité Abu Bakr, passa devant la prison en riant de la tristesse de Leila. En le voyant, vêtue d'un drap d'aristocrate, elle sourit soudainement, rassurée que c'était son bien-aimé qui venait la sauver, et dit :
« Abu Bakr, mon cher compagnon, j'ai tellement pleuré et maintenant tu es là pour me sauver ? Je suis contente que ce soit toi, je t'aimais et je t'aimerai toujours désormais. »
Abu Bakr s'approcha de la prison, les lèvres semblant prêtes à un baiser. Alors Leila s'approcha, mais Abu Bakr recula en rigolant et dit :
« Que tu es bête ! Que tu es bête ! Que tu es bête ! »
Leila rigola et dit :
« Oui, je sais ! C'est fou, mais maintenant tu es là !! »
Abu Bakr répondit :
« Non, tu n'as pas compris, je suis le prince. »
Leila sourit et répondit :
« Alors sauve-moi ! Je crois que ton père a mal compris ma présence ! »
Abu Bakr dit :
« Non, c'est moi qui ai donné l'ordre. »
Leila : « Mais je ne comprends pas ? Où est Marouane ??? »
Abu Bakr : « Mort. Et prépare-toi à la tienne. »
Leila, tenant les barreaux avec force : « Mais non ! Sauve-moi ! »
Abu Bakr : « Vous vivrez une histoire d'amour dans le ciel. »

Leila, désespérée, sentit son cœur se briser en mille morceaux. Elle regarda Abu Bakr avec des yeux implorants, cherchant une lueur de compassion dans son regard. Mais tout ce qu'elle vit, c'était une froide indifférence.
« Abu Bakr, pourquoi fais-tu cela ? » demanda-t-elle, sa voix tremblante. « Nous étions amis, tu te souviens ? »
Abu Bakr s'approcha de la cellule, son sourire cruel toujours présent. « Nous sommes dans le désert, sache que les mirages ne sont pas fait que d'oasis. »
Il la libéra en lui donnant une épée.
« Bat toi. » dit Abu Bakr.

Le voyage entre deux frontièresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant