Au bord de la rive

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Au bord de la rive, Leila aperçut au loin un bateau pirate naviguant sous la lumière de la Lune.
« Des pirates ? » s'exclama Leila. Elle ajouta : « Suis-je en Algérie ou au pays imaginaire ? » Malgré le sauvetage de la sirène, Marouane était toujours assommé.
Les pirates les aperçurent de loin à l'aide d'une longue-vue et se mirent à naviguer vers eux. Chacun prit un bateau, et quand ils arrivèrent, ce fut un démon pirate qui les rejoignit en premier. Leila leva les yeux et vit la sombre silhouette d'une âme en détresse.

Les pirates les emmenèrent jusqu'à leur bateau en bois comme s'ils étaient de la marchandise

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Les pirates les emmenèrent jusqu'à leur bateau en bois comme s'ils étaient de la marchandise. Un pirate à la dent d'or sourit à Leila, ce qui la fit détourner le regard brusquement. Le chef sortit de son bateau, c'était un chevalier pirate. Qui est-il ? pensa Leila. Il était d'une beauté envoûtante et d'une force prodigieuse. Sa silhouette imposante se découpait sous la lumière de la Lune, révélant une armure scintillante ornée de motifs marins. Ses yeux, d'un bleu profond, semblaient percer l'âme de quiconque croisait son regard. Il portait une épée majestueuse à la ceinture, dont la garde était incrustée de pierres précieuses. Chaque mouvement qu'il faisait dégageait une aura de puissance et de mystère, captivant tous ceux qui l'observaient.

 Chaque mouvement qu'il faisait dégageait une aura de puissance et de mystère, captivant tous ceux qui l'observaient

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Marouane se leva par hasard et aperçut son grand frère Mohamed. Choqué, il courut vers lui pour le serrer dans ses bras ; après tout, cela faisait cinq ans qu'il ne l'avait pas vu. Les retrouvailles était exceptionnel.
La nuit tombé, Marouane aperçut Leila au sommet de la tour et décida de la rejoindre.
« Comment te sens-tu ? » demanda-t-il d'un ton calme.
Leila le regarda avec des yeux tristes et répondit : « Ma mère me disait souvent de regarder les étoiles. »
« Parce qu'elles sont un guide pour l'Homme ? » demanda Marouane.
« En partie, oui, mais elle ne me comparait jamais au soleil... » répondit Leila d'une voix douce.
Marouane la regarda avec confiance et se mit à sourire.
Leila lui demanda : « Pourquoi souris-tu ? Te moques-tu de moi ? »
Marouane éclata de rire et dit : « Non, c'est juste que si elle ne te comparait jamais au soleil, c'est parce que tu es une autre étoile. Chaque étoile a son propre univers et chaque étoile est magnifique à sa façon. »
Leila se mit à sourire.
Il continua : « J'avais entendu cela d'un poète une fois, et quand je t'ai rencontrée, j'ai immédiatement cru en ce poème. »
Elle le prit dans ses bras, le remerciant de lui avoir illuminé sa journée.
Il se leva et se dirigea vers les escaliers. Avant de descendre, il lui dit : « Et fais attention, cette nuit sera illuminée par de magnifiques aurores boréales. Tes yeux sont déjà trop magnifiques, elles en seraient jalouses. »
Elle se mit à rire en rougissant. Marouane descendit pour parler à son grand frère.

Leila fut réveillé par la lumière du jour, elle mit ses chaussures et descendit. Voyant de loin, l'ombre d'une ville pirate.

 Voyant de loin, l'ombre d'une ville pirate

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Le voyage entre deux frontièresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant