Prologue

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Aujourd'hui, c'est la fête des pères. 

Un jour spécial puisqu'il porte un nom et est célébré par tous les enfants. 

Un jour de fête pour tous les papas du monde qui reçoivent cartes colorées et câlins enthousiastes. 

Un jour de partage et de joie que les enfants adorent préparer (du moins pour ma part ce fut et c'est toujours le cas).

Un jour où l'on honore ceux qui, avec nos mamans, nous ont offert le plus inestimable des cadeaux : la vie.

Car même si le mien considère que c'est nous qui lui avons offert le précieux cadeau de notre existence, n'oublions pas que nous leur devons notre présence sur Terre.

Mon papa nous considère comme ses cadeaux et n'a jamais souhaitez autre chose que des câlins pour sa fête. Cela m'a toujours frustrée et je me suis toujours efforcée de lui écrire des poèmes, de lui faire des démonstration de mon art pour le moins contemporain et de lui dédier toute une séance de câlins et de cris de fête.

Cette année, je suis passée au "level" supérieur : j'ai décidé de lui écrire un livre.

Bien sur, ce sera un petit livre. Appelez-ça un récit, moi je préfère : Ode à mon papa.


C'est un écrit très personnel sur ma relation avec lui que j'ai pris énormément de plaisir à écrire. 

Le narrateur : Gilbert, n'est autre que mon père. J'ai décidé de décrire notre relation de son point de vue à lui (enfin, je l'ai imaginé tel quel).

Vous l'aurez compris : La Pomme c'est moi ! (affectueux surnom donné à ma personne depuis une sortie de reconstitution historique où je ne faisais que manger des pommes...)

Pour le contexte historique, j'ai choisi la Seconde Guerre Mondiale. Et vous allez me demander : pourquoi ? Eh bien mon âme de littéraire a choisit de dresser une métaphore filée de la dureté de la vie et de l'entrée dans le monde des jeunes au travers d'un monde en guerre. 

C'est aussi une manière de rendre hommage à tous les Gilbert et à toutes les petites Pomme qui ont vécu cette atroce période de notre sombre Histoire. Qui ont du, pour les papas : protéger leurs enfants innocents des horreurs de la réalité ; et pour les jeunes Pomme : grandir et prendre ses marques dans un monde chaotique en décomposition.


Vous trouvez ça un peu lugubre comme cadeau de fête des pères ? Peut-être. Mais je l'ai écrit avec tout l'amour dont j'étais capable.

C'est brouillon, c'est illogique, c'est incohérent, mais c'est vivant. Au final, n'est-ce pas le plus important ?

Gilbert et la PommeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant