Chapitre 60

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Riley.

Moi qui n'ai jamais porté un grand intérêt aux films d'horreur, j'ai demandé à Jensen de mettre Jessie.
Ayant lu le livre il y a quelques années, je voulais voir si l'adaptation cinématographique était aussi effrayante que le livre. Et la réponse est oui !

Je me suis vautré dans ses bras pendant au moins la dernière moitié du film. Ma tête cachée dans son cou et mes mains serrant son t-shirt pendant qu'il frottait mon dos.

- Alors, ça t'a plu ? S'amuse t-il.

- Je vais en faire des cauchemars pendant des semaines. Soupiré-je.

- Ça va, il y a pire !

- Je ne veux même pas savoir !

- Serais-tu une flipette ? Rit-il.

- Si tu veux savoir à quel point, dis-toi que si je regarde Esprits criminels un peu trop tard le soir, je me fais des films où on va venir me zigouiller pendant mon sommeil. Avoué-je.

- Ah ouais, quand-même !

- Ce n'est pas quelque chose que je contrôle. Dis-je en haussant les épaules d'un air honteux.

Jensen lève les yeux au ciel d'un air moqueur avant d'éteindre la télé et de se tourner vers moi. Je crois qu'il essaie de lire dans mon regard. Ou un truc comme ça.

- Et... pourquoi est-ce que tu as tant besoin de ton psy ?

- C'est une longue histoire. Dis-je en faisant claquer ma langue contre mon palais.

- Ok, j'ai compris !

Il part à toute vitesse vers je ne sais où, je l'entends simplement passer d'une pièce à une autre en courant.
Quand il revient, je souris en me mordant les lèvres.
Il tient une bouteille de vin blanc dans une main et deux verres dans l'autre.

- Je me tue à dire à mon psy que le vin rendrait les séances plus agréables ! Blagué-je.

- Raah ils ne comprennent jamais rien ceux-là !

Je le regarde déboucher la bouteille et remplir deux verres. Il m'en donne un que je regarde avant d'en boire quelques gorgées.

- Au fait, tu n'es pas obligé de me parler. Sourit-il en me regardant du coin de l'œil. Je n'essaie pas de te soudoyer avec du vin.

- Je te raconte tout mais à une seule condition.

- Laquelle ?

- Qu'à la fin de l'histoire, tu sois de mon côté.

- Oh oh ! Généralement, quand on demande ça, c'est qu'on sait qu'on a merdé quelque part ! S'amuse t-il en se frottant les mains.

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