Her voice [Bangchan X reader]

Prologue

Avant propos : je tiens juste à vous demander de l'indulgence, c'est ma première histoire. Je remercie également ma correctrice qui m'a beaucoup aidé en corrigeant toutes mes petites fautes d'orthographe.

(petit) Trigger Warning : Cette histoire va aborder des sujets tels que le décès d'un proche, le deuil, le harcèlement scolaire et les troubles de l'apprentissage. Et l'histoire comprendra une ou plusieurs scènes de lemon.

Les personnages de cette histoire ont été créés par moi à l'exception bien sûr des membres de Straykids et autres Idols pouvant être présents dans cette œuvre. Bien évidemment tout ceci est de la fiction.

Tp = Ton prénom

Voilà bonne lecture 💜

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La première rentrée des classes, une journée synonyme d'excitation et de découverte, mais pour certains de peur et d'angoisse. Du haut de tes 4 ans, tu voyais cette expérience comme une nouvelle chance de te faire des amis. Ainsi te voilà assise au milieu de ta classe d'enfants anglophones. Née en Australie d'un père australien et d'une mère coréenne, tu y avais vécu toute ta vie jusqu'à votre départ pour Séoul il y a de ça quelques mois.

La professeur appelait un par un les élèves de manière à se présenter devant toute la classe. Un jeune garçon au visage couvert de taches de rousseurs venait de finir sa présentation devant tout le monde quand tu entendis l'institutrice t'appeler. De ton jeune âge tu avais déjà peur de t'exprimer en public. Tu alla à contre cœur te placer devant tous les enfants, un nœud se formant dans ton ventre et tu perdis ton sourire...

-B-b-bonjjjour j-je sssuis T-t-tp Tttayylor je ssuis... les rires de certains élèves retentirent dans la classe quand d'autres chuchotaient, tu pouvais intercepter des brides de conversation comme « elle sait pas parler ? », « même son nom elle sait pas le dire » « elle est vraiment nulle !»

La maîtresse fit taire le bruit et te demanda de retourner à ta place, un sourire bienveillant régnait sur son visage, ce fut la dernière chose que tu reconnus avant que ta vue soit troublée par des larmes.

La mâtinée se terminât et tu eu le plaisir de retrouver ton père, mais la maîtresse intercepta vos retrouvailles. La femme s'approcha de ton père. Tu ne te souciais que peu de la conversation maintenant que tu avais retrouvé les bras de ton père.

Pdv Mike Taylor (nda: j'ai fait des recherches un peu après avoir commencé l'écriture et y a un musicien qui s'appelle comme ça, mais on va dire que c'est un autre monsieur qui a juste le même nom que lui 😅)

Ma petite Tp m'avait manqué, je ne la vois plus autant qu'avant depuis mon divorce avec sa mère. A peine ma princesse dans mes bras une femme que je présume étre l'institutrice de Tp s'approcha.

-Bonjour monsieur. Je présume que vous êtes monsieur Taylor. Je suis madame Kang, l'institutrice de votre fille, j'aimerais vous parler.

-Bien évidemment que se passe-t-il ?
-Monsieur, avez-vous vous déjà penser à amener votre fille chez un orthophoniste?
-Non, pourquoi ?
-Écoutez monsieur, je pense que votre fille est peut être atteinte de bégaiement ou de dysphasie...

Mon regard se posa sur ma petite princesse. Serais-je passé à côté de quelque chose d'aussi important ? J'avais certe remarqué son manque d'aisance alors qu'elle parle, des hésitations ou encore des syllabes qui se répètent, mais je pensais que c'était courant pour les enfants de son âge. J'aurais dû y faire plus attention.

Monsieur Taylor, je peux vous conseiller une orthophoniste si vous le souhaitez, après si la rééducation ne fonctionne pas je pense qu'il faudrait voir des solutions alternatives comme apprendre la langue des signes ou utiliser des moyens de communication comme une application de parole assistée.

L'enseignante continua ses explications, elle m'informa sur les différents moyens de rééducation ou de compensation. Après la fin de la conservation je m'en alla avec Tp. Elle me fit un grand sourire mais je pouvais lire dans son regard la tristesse des événements qui venaient de se produire. Pour lui remonter le moral je la fis venir avec moi dans mon studio d'enregistrement. Tp à toujours aimer la musique, tout comme moi d'ailleurs, c'est ainsi que j'ai rencontré sa mère quand nous vivions encore en Australie.

Je venais juste de lancer ma carrière de producteurs / compositeur et Iseul (la mère de Tp) étais à la tête d'une petite radio étudiante. A l'époque elle était passionnée et impliquée dans la radio et l'art. Elle avait pourtant déjà son côté strict et très borné mais je n'ai mesuré l'ampleur de cette partie de son caractère que quelques années plus tard. Notre idylle commença peu après notre rencontre et quelques années plus tard après un joli mariage Iseul donna naissance à notre petit rayon de soleil. Mais notre couple commençait déjà à battre de l'aile. Iseul voulait que je prenne le poste de vice-président de sa radio pour assurer une meilleure ''stabilité'' à notre famille, alors que je venais de signer un super contrat auprès d'une maison de production. Petit à petit elle me trouvait ''trop rêveur'' et moi trop opprimante... Ce qui au paravent m'avait séduit chez elle était devenu une des raison qui me fit vouloir tout arrêté, et inversement. Cela nous conduisit à notre divorce il y a un an. Mais il y a quelques mois le destin nous réuni de nouveau, Ce qui ne nous empêcha pas de déménager en Corée en même temps. Le destin me fit signer un contrat avec un Label de Kpop en même temps que mon ex femme ait eu la proposition d'exporter sa radio au pays du matin calme.

Pdv auteure

Ton institutrice avait raison, tu souffrais bel et bien de dysphasie, ce qui te faisait énormément bégayer. Ton père t'accompagne à tous tes rendez-vous d'orthophonie et tu commença à apprendre la langue des signes avec d'autres enfants de ton âge qui souffraient eux aussi de troubles du langage. C'est là bas où tu fis la rencontre des jumeaux Min Chin-Hae et Min Cho-Hae. Chin-Hae était atteint de mutisme et sa sœur est venue pour supporter son frère. Tu te lia d'amitié avec eux, ils étaient de un an tes aînés mais cela n'empêcha en aucun cas votre amitié. Néanmoins ta mère ne voyait pas ton handicap comme un trouble mais comme un caprice d'une enfant qui refusait de faire comme les autres elle t'avait donc imposé cette règle : « si tu ne parles pas par toi même avec des mots, alors ne me parle pas ».

Ton niveau en langue des signes progressa rapidement et tu étais désormais toujours accompagné d'une petite tablette qui te permettait de tapé les mots et une voix parlais à ta place.

Ton quotidien s'organisait peu à peu, ton père fesait son maximum pour être le plus présent possible, une semaine sur deux, il te remontait le moral à coup de cession d'enregistrement et de production. Ton amour pour la musique grandit en même temps que toi. Cet équilibre bien que précaire te suffisait et te comblait de bonheur..

Malheureusement tout ne peut pas durer. C'est ainsi qu'un jeudi matin de l'année de tes onze ans le malheur s'abat encore une foi sur ta jeune existence. Le directeur de l'école te convoqua dans son bureau, tu entra dans la salle et vit ta mère et le chef d'établissement partageant un air grave et sérieux. Tu t'installes près de ta mère, à partir de là, ta mémoire est beaucoup plus floue... Tu ne te souviens à peine des excuses du directeur comme si les mots qu'il allait sortir de sa bouche étaient sa faute. Avec du recul, tu compris sont embarras. Comment annoncer à une gamine de onze ans que son père s'est fait écraser par un motard sous l'emprise de stupéfiant ? Comment annoncer à une enfant que la personne la plus importante de sa vie ne fait désormais plus partie de ce monde ? Comment t'annoncer que la personne qui a tué ton père ne sera peut-être jamais retrouvée par la police et qu'elle risque ainsi de rester en liberté sans être punis par la loi. De cette entretien tu ne gardera qu'un seul souvenir les mots de ta mère après que la nouvelle t'es été annoncée : « Ne pleure pas comme une idiote, on meurt tous un jour, cette imbécile n'avait qu'à regarder avant de traverser ». A compté de ce jour, ta vie ne fut plus jamais comme avant.

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Note de l'Auteur :

-Environ 1070 mots

Le prologue est un peu court mais cela permet de poser les bases de l'histoire, j'espère vous avez quand même apprécié ce première chapitre.