9-1-1 - Appelez-moi Buddie - Recueil d'OS

Bleus à l'âme

Oui je sais, j'avais dis que je n'écrirais plus d'OS avant un moment, et techniquement celui-ci n'est pas de moi mais de Worldia. Je n'ai fais que corriger les quelques fautes. 
Je le publie ici à sa demande parce que c'est dommage de ne pas le partager. Je ne sais pas s'il y aura une suite ou s'il restera à jamais un OS solitaire. 
MAJ : Retrouvez cet OS et bien d'autres dans son recueil d'OS Buddie.
Pour tous commentaires, n'oubliez pas de taguer l'auteur pour qu'ils lui parviennent directement. 
Bonne lecture.

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Quand je me regarde dans un miroir.
Mon cœur s'évade.
Au loin dans l'azur, vole une hirondelle songe-t-elle aussi à son espoir ?

Eddie s'était levé de son lit alors que la nuit régnait encore sur Los Angeles, il se dirigea au salon ouvrit légèrement sa baie vitrée et soupira en s'asseyant à même le sol, adossé contre le mur. Les paupières closes, il laissa le vent nocturne caresser son visage et jouer avec les mèches de ses cheveux. Il resta quelques secondes comme ça, à profiter de l'affection et de la douceur que le courant d'air lui donnait.

Là, le temps passe, mon visage s'efface.
Je t'en prie reviens.
Qu'à nouveau l'oiseau chante.
L'arc en ciel est proche, mais pourrai-je le voir.
Aveugler mon âme.

Il ouvrit soudain les yeux quand il entendit Christopher gémir bruyamment, il semblait agité. Alors, il se leva et se dirigea vers la chambre de son fils, il s'assit sur son lit et posa une main sur son front.

Eddie : Je suis là... Mijo... Tout va bien... Je suis là.

Christopher se redressa quand il vit enfin son père qui le prit dans ses bras et il sanglota, Eddie embrassa sa tempe et ses cheveux alors qu'il lui racontait son cauchemar.

La vie est une aventure qui ne finit jamais.
Chaque destination est là où nous commençons.
Une fois la course terminé, tous nos jours de soleil brilleront sur tes rêves.
Il le serra dans ses bras.

Eddie : Tout va bien maintenant, tu peux te rendormir.

Christopher : Merci papa.

Il lui sourit et Christopher se rendormit, apaisé pour un rêve plus doux.

Eddie quitta la chambre pour aller fermer la baie vitrée, et il se recoucha enroulant ses bras autour de son corps.

Son cœur tremblait ce soir, les souvenirs et les moments douloureux faisait apparition sans qu'il ne sache pourquoi, les regrets était en train de lui envahir l'esprit. Il ferma ses yeux presque humides et s'endormit, entouré de tristesse.

...

Le lendemain matin, à la caserne, chacun était en train de s'occuper en attendant leur premier appel de la journée. Chim et Hen étaient en train de jouer aux cartes sur la petite table basse dans le coin détente. Buck était avec Bobby, près de la cuisine, à se faire réprimander gentiment, encore une fois, d'une prise de risque, qu'il avait fait la veille, lors d'une intervention. Et Eddie, lui, était assis à la table à manger, un peu éloigné, contemplant d'un regard vide sa tasse de café fumante. Puis, il vit Buck qui se triturait les doigts, en regardant ses chaussures, pendant qu'il se faisait gronder par leur capitaine.

Ta blessure est la faille par laquelle la lumière entre en toi.
L'obstacle auquel tu es confronté est le matériau dont tu disposes dans l'instant.
Tout aussi précieux pour vivre ta divine humanité.

Il sourit en le voyant faire, il semblait tellement innocent, si naïf et enfantin. Juste inquiet sur le présent comme s'il ne pensait presque jamais au futur ou au passé, juste préoccupé par son capitaine qui lui tapait sur les doigts. Puis il le quitta avec son éternel regard pétillant comme si rien ne s'était passé pour regarder ses deux amis jouer à leur bataille.