[Prologue 2/2]

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Après plusieurs minutes, le PSG domine 2-1. Nous sommes déjà à la deuxième mi-temps, le PSG domine largement sur le terrain, la victoire est déjà acquise. Oui, le foot ne me passionne pas, mais je n'ai jamais dit que je ne l'aimais pas ! Ok, je ne comprends pas tout, mais je comprends l'essentiel, et puis j'ai assez de volonté pour demander aux autres supporters qui sont nos adversaire, uniquement quand je suis perdue. Normalement, ces deux équipes ont à peu près le même niveau, mais là, n'importe qui remarquerait que les marseillais ne sont pas en grande forme, donc la victoire était certaine de notre coté.

Après m'être replongée dans le match, un cri strident retentit dans le stade, mais uniquement dans les "balcons" ? Le cri venait d'au dessus, c'était le cri d'une jeune fillette, et en se penchant, on a tous pu l'apercevoir. Elle était tétanisée, suspendu dans le vide, en s'accrochant autant qu'elle le pouvait pour ne pas tomber. Tous les adultes de la tribune du dessus se penchaient pour l'aider, en vain. Elle continuait de glisser, lentement, la voir était une véritable torture. Et puis, après de longue seconde, elle lâcha et commença à tomber. Et là, tout devint flou.

Je sautai, l'attrapant en plein vol, et on se retrouva à deux, dans le vide. Pourquoi j'ai fais ça ? J'sais pas. Je craignais sûrement qu'elle se blesse avec les bords du stade, j'en ai aucune idée. Après quelques secondes, je repris mes esprits. C'était complétement con, ce que je venais de faire. Avec mon poids, on allait s'écraser plus vite qu'avant. Mais là, le moment était très mal choisi pour avoir des regrets, il fallait trouver une solution. En un quart de seconde, je retirais ma veste, liais, les manches à la taille de l'enfant et lui dit de tenir les extrémités restantes de ce sweat. Oui, je sais, il y a plus efficace, mais j'ai trouvé que ça sur le moment, on ne pouvait plus qu'espérer que ça marche. Il ne me restais plus qu'une chose à faire : m'éloigner.

On se rapprochait de plus en plus du sol. Soudain, je vis un lampadaire. Croyez moi, c'était la seule chose à faire. Alors avec le plus de puissance possible, je  me projetai hors de portée de la fillette, en direction du lampadaire. Erreur, j'étais partie trop tôt. Mon pied se posa violemment dessus, et glissa instantanément, et en un cours instant, je parvins à me rattraper difficilement avec les mains.

Maintenant, c'était moi, au dessus du vide, suspendue. Avec une peine immense, je me raccrochai avec les bras, tout en essayant d'attraper une main que les spectateurs d'en face me tendaient. J'était trop loin. En bas, j'entendis des acclamations, les joueurs s'étaient précipités vers la jeune fille, et l'avaient rattrapée. Juste après avoir vu ça, à bout de forces, je lâchai. Je ne voyais plus rien, uniquement du noir. Des cris se faisaient entendre de tout les cotés, alors, terrorisée, je fermais les yeux. Je les rouvris à quelques mètres du sol. Si je dois mourir, autant mourir dignement. Surprise, deux joueurs se mirent à courir vers moi, et se jetèrent pour me rattraper.

[From my level to yours] Kylian MbappéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant