[Chapitre 4]

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PDV VERONICA :

C'était la voix de Gabriel. Qu'est-ce qu'il fait là ? Il était sensé arriver demain. J'ai même pas envie de savoir la tête que je fais maintenant, mais j'ai sûrement pas l'air heureuse.

- T'attendais quelqu'un ? Me demande Kylian, l'air intrigué.

- Pas aujourd'hui, mais faut croire que le programme a changé. Lui répondé-je.

- Bordel, t'es là Veronica ! Annonce Gabriel en criant et en débarquant dans la pièce.

- Gabriel–

- Qu'est-ce qu'il fait là lui ? Poursuit-il en visant Kylian avec ces mots.

Les deux hommes se fixent, et aucun n'a l'air ravi bizarrement.

- Écoute mec, je te respecte énormément, mais je vais te demander de partir, j'aimerais bien rester avec ma copine.

Le footballeur se tourne alors vers moi, avec un regard me demandant s'il peut me laisser seule avec lui. J'hoche alors la tête, et il s'en va.

- Par rapport à avant-hier, saches que tu commences sérieusement à dépasser les bornes, mais je suis prêt à te pardonner si tu me supplies maintenant. Finit-il par me dire.

Je n'en revenais pas, qu'avais-je fait de mal ?

- Pourquoi, je devrais ?

Il relève la tête, l'air visiblement en colère, et se leva dans ma direction.

- Dit pardon Veronica.

- J'ai rien fait de mal. Dis-je en continuant de lui tenir tête.

Poussé par la rage, il s'avança, saisit ma perfusion, et la pinça, de sorte que le calmant ne puisse plus atteindre mes veines. La douleur revint peu à peu, ce qui laissa sortir les larmes et les gémissements de douleur de ma bouche.

- Gabriel... Arrête, tu vas trop loin...

- Demande moi pardon ma chérie.

- Pardon, je suis vraiment désolée..! Lui laché-je finalement après avoir fait de mon mieux pour supporter la douleur, en vain.

- Bien, je savais que tu reviendrais à la raison. Me dit-il en relâchant ma perfusion tout en reprenant le journal laissé plus tôt sur le fauteuil et en s'asseyant.

Le calmant se rependit de nouveau dans mon organisme, soulageant jusqu'à mes dernières douleurs. Je reprends lentement mon souffle, en poussant quelques soupirs de fatigue, quand il reprend soudainement la parole.

- Avec ces blessures, tu ne pourras jamais reprendre ton boulot de nuit. Je vais t'emmener avec moi à Dubaï jusqu'à la fin de mon voyage d'affaire, on avisera après.

- Il en est hors de question ! M'écrié-je. Je reste à Paris ! J'ai mis toutes mes économies dans ces études !

- Je t'en payerai là-bas. M'assure-t-il.

- Jamais ! Je reste.

- Tu vas faire comment pour ton loyer ?

[From my level to yours] Kylian MbappéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant