THE ATTRACTION

06. Révélations.

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CÉSAR :

Ma tête se pose sur le bureau de façon violente. Ma mâchoire se contracte, je sers des dents.

- Comment j'ai pu louper ça ? Criais-je énervé de la situation.

Toute cette mise en scène pour qu'elle refuse. Le faux kidnapping, la fausse société, la fausse identité de son frère, les faux secrets cachés. Tout était parfait pour qu'elle accepte de collaborer.

Élia, tu me donnes du fil à retordre.

Je révèle la tête et aperçois Isaac, devant moi, immobile face à moi. Il est tendu et se tient droit, ne voulant pas bouger.

- Sors !

Sans riposter, il sort presque en courant.

Mon cœur bat la chamade, mes mains tremblent de colère et mes yeux lancent des éclairs. Chaque partie de mon corps chauffent tel un volcan en éruption.

J'avais tout prévu, sauf son caractère de merde.

Je me lève et ouvre la baie vitrée pour me rendre sur le balcon. Je pose mes deux mains sur la rembarre et souffle bruyamment.

Comment vais-je faire maintenant pour lui pourrir sa vie comme il l'a fait avec la mienne ?

Sa sœur était ma seule option et désormais, je venais de détruire toute possibilité de le nuire.

Je l'avais poussée à me détester plus qu'elle ne le faisait avant.

J'avais lamentablement échoué, me disais-je.

Tu n'as jamais été compétent, tu n'as même pas eu le courage de le sauver lui, Incapaz.

Un soupir d'agacement s'échappe entre mes lèvres.

Sors de ma tête, tu n'es que mon imaginaire. Chuchotais-je en fermant les yeux.

Il t'en veut, et il t'en voudra pour toujours. Ton courage n'a pas été à la hauteur pour sacrifier ta vie pour lui, Incapaz.

Je quitte le balcon pour rejoindre l'intérieur du bureau. Je marche, mains sur le visage, dans le but de faire taire cette voix qui me hante jours et nuits.

Il est mort à cause de toi, et seulement de toi, c'est ta faute, César.

Ma main attrape le verre de whisky maintenant vide et le jette contre le mur de façon brutale. Ma respiration est forte, si forte, comme si mes poumons échangeaient un combat de boxe. Chaque respiration cogne mes poumons sur ma cage thoracique.

La sueur sur mon front se mélange au reste de whisky présent sur mon visage, créant un liquide collant.

Je déteste mon esprit de me faire revivre des moments comme celui-là.

Fais-toi pardonner mi hijo, venge-nous des Riano, venge-nous comme il se doit.

J'attrape mes cheveux avec mes deux mains dans l'espoir de les arracher et en même temps arracher mon cerveau. J'ai mal, mon corps et mon esprit souffre, créant une tempête dans ma tête.