12. Walter White.

12.8K 280 375
                                    





✶ ✶ ✶


« 18 octobre,

J'aime beaucoup mon frère, Stanislas. C'est quelqu'un sur qui j'ai pu compter quand j'étais au plus mal. C'est celui avec qui j'ai grandi. C'est celui qui me défendait quand les autres enfants me frappaient.

C'est celui qui me protégeait de maman et de ses coups de ceinture. C'est celui qui me réconfortait la nuit suite à un cauchemar. C'est celui qui était là pour moi, peu importe les obstacles. C'est celui qui n'a jamais fui.

Enfin, dans mon imaginaire.

Le vrai Stanislas que je connais est lâche, sans cœur et mentor. Malgré notre discussion il y a cinq jours, je ne pouvais penser que c'était une bonne personne. Il me ment, et me cache des choses, alors que je suis supposé être sa petite sœur.

Je n'ai pas l'impression d'être quelqu'un de sa famille, j'ai plus l'impression d'être une inconnue à ses yeux.

Il ne m'avait pas envoyé la parole depuis notre
discussion. Il avait oublié mon anniversaire et par la même occasion, la disparition de notre père.

Cette disparition qui avait tant de problèmes en si peu de temps, et ça il le savait.

Mais, il a préféré éviter les conflits, et ce barré comme tous le font.

Les hommes sont le reflet parfait de la lâcheté. »

Les insomnies étaient toujours présentes pour perturber mon cycle de sommeil. Les cernes sous mes yeux témoignent de mon manque de sommeil.

J'étais épuisée.

La semaine des activités m'avait achevée. César avait fait des séances trop compliquées pour que moi et mon corps suivent. J'avais séché les deux derniers jours à mon plus grand bonheur.

- Tu viens à la fête d'Halloween ? Demande la voix de Cassandre, me sortant de mes pensées.

Depuis la semaine dernière, Albane m'avait forcé à trainer avec ses amis. Au début, j'étais contre, mais j'ai vite changé d'avis. Ses potes sont très gentils, sauf Maria. Cassandre trainait avec nous maintenant, Albane et moi.

Ma colocataire savait qu'avec Maria, notre relation était plutôt explosive. Mais, avec Cassandre, on s'entendait bien.

- Je n'ai pas de déguisement. Répondis-je en
prenant une bouchée de mon gâteau.

- Ce n'est pas un problème, on a du maquillage, au pire on te fera un petit maquillage. M'explique Albane.

- Ouais si vous voulez.

- Parfait, demain soir, on fait une petite fête sur la plage. On a eu une super bonne idée avec Albane pour les déguisements. Vu que l'on est un nombre pair dans le groupe, on arrivera en duo à la fête. M'annonce Cassandre, enthousiaste de son idée.

- C'est trop bien comme idée, mais on est un nombre impair. Lui dis-je en finissant mon gâteau.

- Comment ça ? M'interroge Albane.

THE ATTRACTIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant