THE ATTRACTION

21. Tendresse.

Quartier général des Ghost
Après la réunion.
César.

La réunion vient de se finir et chacun quitte la pièce. Assis sur cette chaise, je les regarde un par un, partir, me laissant seul dans cette pièce. Isaac est le dernier à la quitter. Il agrippe la poignée et se retourne soudainement vers moi.

— Ne tarde pas trop, on a du boulot demain. Affirme-t-il avant de fermer la porte derrière lui.

Dès l'instant où la porte claque, je mets ma tête en arrière et souffle un bon coup tout en fermant les yeux.

Quatre heures, il nous a fallu quatre heures pour élaborer ce putain de plan contre les Dioses. J'espère qu'il va marcher, sinon j'aurai perdu quatre heures que j'aurai pu passer avec elle.

Ma main rejoint mes yeux et je les masse, essayant de faire échapper cette foutue migraine qui ne cesse de rester dans ma tête.

Toute cette agitation m'a donné mal à la tête, mais le truc qui me tracasse le plus, c'est elle, Élia.

Comment son débile de frère a pu faire exploser une bombe sachant qu'elle était là ?

En ayant fait ça, il a juste confirmé qu'il ne tenait pas Élia et qu'il se servait d'elle dans son intérêt.

Je me lève rapidement de la chaise et boutonne mon bouton de costard. J'ouvre brusquement la porte et commence à marcher dans les longs couloirs du QG.

Il est à peu près deux heures du matin et presque tout le monde est rentré. Je salue les dernières personnes restantes et pousse une porte à ma gauche qui donne directement à des escaliers. Je les descends rapidement et en profite pour desserrer ma cravate noire.

Au bout de trois étages, je m'arrête devant une porte bleue. Je souffle un bon coup et attrape la poignée avant de la descendre. J'avance doucement et referme prudemment derrière moi avant de continuer mon chemin.

Ici, ce sont ceux que l'on enferme, que ce soit ennemi ou adversaire, et Élia se trouve ici, c'est Isaac qui m'en a donné l'information.

Certes, ce n'est pas un ennemi, bien au contraire, mais il est préférable de la garder loin des autres, à l'abri de toutes et de tous.

Qui sait, Stan pourrait arriver d'une minute à l'autre. Ares nous a révélé que les Dioses avaient déjà un plan d'attaque pour récupérer Élia, mais il est hors de question qu'ils la récupèrent. Elle n'est plus à eux maintenant, elle ne l'a même jamais été d'ailleurs.

Maintenant qu'elle est sous mon entière protection, il est hors de question qu'elle me passe plus de dix minutes sans ma présence. Je ne la laisserai plus souffrir de son frère, ni même de personne.

Je regarde devant et derrière moi avant de vite tourner à droite. Je fais quelques pas et m'arrête devant une porte blindée. Je tape le code d'accès et la porte se déverrouille automatiquement. Un sourire se dessina sur mon visage. Je pousse cette foutue porte et m'empresse d'y entrer avant de m'enfermer définitivement dedans.

Je tourne la tête et aperçois qu'il n'y a aucune lumière. Aucune, sauf celle de la machine reliée à elle, Élia. Un cœur fait un bon dans ma poitrine qui, moi-même, me surprit de ma part.

Enfin, j'en fais abstraction et avance doucement vers son lit. Plus j'avance, plus j'arrive à voir son si joli visage. Arrivée au pied du lit, un sourire vient automatiquement s'installer sur mon visage.

— Putain, t'es magnifique. Affirmai-je en la fixant.

César t'es vraiment accro et là, tu ne peux plus le cacher.