07. Panique.

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La pluie, un temps doux et calme pour se perdre dans ses pensées.

Les gouttes d'eau tombent du ciel comme des notes de musique, jouant leur mélodie sur les toits et les feuilles. Le parfum doux et frais de la pluie remplit l'air, apportant une nouvelle vie à la nature. Les rues se transforment en ruisseaux, reflétant les lumières de la ville comme des étoiles dansantes.

La pluie est une symphonie de sensations, une caresse de l'âme, qui apaise et ravit les sens.

Le bruit de la pluie est comme une symphonie, avec chaque goutte qui joue sa propre note, créant une harmonie apaisante.

J'aime la pluie, voire les gouttes tomber une par une. Écouter la mélodie des gouttes qui tombent sur le toit ou les feuilles des arbres.

Ou encor-

- Mademoiselle Riano, la pluie est plus intéressante que le Moyen-Orient ? Me demande Mr. Tevin, mon professeur d'histoire.

Oui, évidemment que oui. L'histoire ne m'a jamais plus, j'ai d'autre centre d'intérêt on va dire.

- Désolé. Dis-je maladroitement.

Il se retourne face au tableau et recommence à faire cours. Un soupir sort de ma bouche, celui de la fatigue.

Ce qui s'est passé avec César il y a une semaine, m'avait complètement épuisée. De plus, je n'ai même pas pu me reposer, mes insomnies ont refait surface après trois mois d'absences. Les cernes sous mes yeux témoignent de mon état de fatigue.

Je voudrais juste dormir, fermer mes yeux pour un temps indéfini juste pour reprendre de l'énergie...






- RIANO ! Entendais-je, ce qui me fit sursauter.
Je relève brusquement la tête pour rencontrer celle de Mr. Tevin.

Il est droit devant moi, assis sur la table juste devant. Ses sourcils étaient froncés et son visage énervé.

Je jette un coup d'œil à la salle mais celle-ci était vide. Aucun élève n'était présent.

- Je suis désolée monsieur, je ne recommencerai pl-

Il me fit un geste de la main comme pour me dire de cesser de parler. Quelques secondes passent avant qu'il ne reprenne la parole :

- Ce soir 17h, salle 203. Bravo Riano, tu viens d'être collée. Tu suis ton frère comme un modèle, c'est bien.

Mes sourcils se froncent immédiatement.

- Je vous demande pardon ? Commençais-je en levant un peu la voix.

Il se lève et s'assied sur la chaise de son bureau. Il ouvre un de ses tiroirs et y sort une cigarette. Il prend un briquet sorti de sa poche et l'allume. Il tire la première taffe et recrache la fumée.

- Ne me parle pas sur ce ton, jeune insolente ! Me dit-il avec un ton froid, tellement froid qu'il me fit frissonner.

Je me lève à mon tour de ma place et marche en direction de son bureau. J'attrape sa cigarette et l'écrase par terre avec mon pied gauche. Je pose mes deux mains sur son bureau et le fixe sans cligner des yeux.

THE ATTRACTIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant