Recueil de BakuDeku 🧡💚

In the stars: 1

PDV Extérieur:

De petits ronflements endormis émanaient de lui. Un homme actuellement âgé de 21 ans dormait dans cet avion qui survolait un vaste océan. Ses paupières tremblèrent, son visage se fronça et il ouvrit soudainement les yeux. De grands yeux vert émeraude éclatant. Il redressa sa tête et la frotta contre sa main droite, celle-ci anciennement posée sur le hublot de l'avion. Ses pommettes rougies par la froideur de la vitre et ses yeux encore gonflés, il s'étira, oubliant presque la personne assise à ses côtés. Celle-ci lui lança un regard noir, mais, toujours pas réveillé, il ne le remarqua pas. Tout en se frottant les mains dans le but de les réchauffer, il répondit au steward, venu s'enquérir de sa commande pour son petit déjeuner.
Quelques minutes après, il revint, un plateau en main et le posa sur la table. Le jeune homme mordit dans le croissant froid et bu la briquette de jus d'orange posée ici.
Après un petit déjeuner peu agréable, il termina son voyage en regardant un film sur l'écran en face de lui.

Les secousses de l'avion commençant l'atterrissage le tirèrent de sa rêverie, son film étant terminé depuis plus d'une demi-heure. Le ciel de Tokyo et les différents quartiers tracés en dessous brillaient de mille feux. L'aéroport de Tokyo se dessinait, devenant de plus en plus nette, ainsi que la piste d'atterrissage. Une secousse plus violante se fit ressentir et le commandant annonça dans son haut-parleur:

- L'avion est posé mais veuillez attendre l'arrêt complet de l'appareil avant de détacher vos ceintures.

L'homme aux cheveux anormalement verts colla sa joue contre la vitre et observa les avions à l'arrêt qui défilaient devant ses yeux ébahis. Le passager, malgré qu'il ne le connaissait ni d'Adam ni d'Eve, ne put s'empêcher de pouffer de rire face à son comportement enfantin. Le vert ne le remarqua pas non plus, plongé dans sa contemplation. Puis enfin, l'avion s'arrêta. La voix s'éleva à nouveau, annonçant l'arrêt complet de l'avion et l'autorisation de se lever.

Il décolla sa joue désormais froide de la vitre, et regarda les gens autour de lui s'agiter pour prendre leurs bagages et partir récupérer leurs plus grosses valises. Lui restait assis, sa petite valise au dessus de sa tête étant tout ce qu'il avait pris. Quand la foule présente s'allégea enfin, il se leva, attrapa sa valise et se dirigea vers la sortie. Il traversa l'aéroport, son taxi. Un homme grand comme une armoire se dressait devant une Peugeot noire. Il devait être le taxi-man. Il lui ouvrit le coffre et le vert posa sa valise dedans. Il s'installa dans la large voiture, comme le taxi-man qui se retourna et le questionna.

- Vous êtes bien Monsieur Midoriya Izuku?

- Oui. Pourriez-vous me déposer à cette adresse s'il vous plaît?

- Oui.

Il démarra le moteur et ils prirent la route, en direction de la maison de la mère Midoriya. Izuku tremblait d'impatience de la revoir après six années d'absence. Le voiture s'arrêta devant une grande maison en pierre. Le jardin au premier plan était vaste et la végétation luxuriante et colorée embellissait le tout. Il sortit de la voiture, récupéra ses affaires et s'avança lentement vers la maison. Son doigt tremblant appuya sur la sonnette et des nuits de pas se firent immédiatement entendre. La porte s'ouvrît brutalement sur Inko, en larmes, un grand sourire collé au visage. Elle sauta sur son fils, le câlinant tout en lui parlant:

- Izuku, pourquoi tu es parti? Tu es parti sans rien dire ni à ta mère, ni à tes amis, ni à ton copain! Je me suis fait un sang d'encre!

- Désolé maman...

- Tu as de très bons amis. Ils venaient me voir chaque jour s'assurer que je mangeais correctement et que je restais en bonne santé. Par contre ton copain n'est pas venu, il n'a pas demain après toi. Yo Shindo, c'est bien ça?