Fuite & réconciliation

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Un mois qu'Izuku refusait qu'Ochaco dise à Katsuki la vraie raison de sa fuite qui était camouflée derrière une mission totalement inconnue. Izuku arrivait déjà ainsi à son cinquième mois, tandis que Katsuki devenait tantôt un explosif enragé, tantôt on dirait que la vie avait quitté ses yeux, se perdant dans les rues sans réelles convictions.

- Izuku ! Commença à s'énerver la brune à travers le téléphone. Il serait temps de lui dire ! D'ailleurs, tu comptes revenir au Japon pour Noël ?

- Non, je ne lui dirais rien et je compte bien resté en France pour les fêtes. Des marchés sont prévu avec quelques attractions sympathiques, j'ai envie d'essayer quelques unes.

Il entendu un soupir à travers le téléphone alors qu'il caressait son ventre qui commençait à s'arrondir.

- Tu sais Ocha, plus les jours passent, plus j'ai peur de dire à Kacchan. Je l'imagine simplement s'énerver, je ne l'imagine pas heureux.

- Pourtant tu lui manques, Deku-kun. Parfois il ressemble à un mort vivant, on dirait qu'il n'a plus autant envie d'être le numéro un des héros.

- Ocha, tu sais que ça ne marchera pas. Kacchan est bien trop fier pour être comme tu le décris !

- Midoriya, commença Tenya, Ochaco ne ment pas.

Izuku avala difficilement sa salive alors qu'il avalait une gorgée de son chocolat chaud, admirant les flocons danser devant lui, tandis qu'il était assis sur le banc extérieur, appréciant la douce brise froide sur ses joues rosies par ce froid. Il se pinça les lèvres, soupirant doucement, laissant ainsi une petite fumée éphémère qui se dissipa dans l'air.

- Tenya, Ocha, s'il vous plaît... Ne rendez pas les choses plus difficiles qu'elles ne le sont et puis Kacchan ne vous croira jamais, répondu finalement le jeune héros.

Tous trois s'étaient mis à soupirer, puis Izuku regarda ce ciel blanc, puis sa tasse vide et il retourna à l'intérieur de cette grande maison devenue bien trop calme pour une seule personne. Denki n'était pas revenu, Ochaco et Tenya restaient au Japon pour faire les fêtes de fin d'année avec leur famille.
Lui, n'avait plus de famille, il ne voulait pas déranger ses amis et il finit par raccrocher, lâchant ensuite un sanglot, essuyant comme il pouvait toutes les larmes qui ne voulaient pas s'arrêter.

Après une bonne demie-heure à laisser ses perles salées couler sur ses joues rebondies dû à la grossesse, il soupira doucement, caressant son ventre en murmurant quelques mots doux et tendres envers son enfant. Il n'avait pas besoin d'un Bakugo Katsuki énervé dans sa vie actuellement. Non, il avait besoin de calme et de soutien, et cela il l'avait auprès de son médecin et de Yuuka. Cette dernière l'attendait justement, venant sonner et il sortit doucement vêtu d'un grand manteau, finissant par sourire en voyant son amie qui l'emmena enfin dans ce grand marché illuminé de merveilleuses guirlandes. Il y avait des boissons chaudes qui le faisaient grimacer, sûrement dû à l'alcool, puis ses yeux s'émerveillaient vers les petits vêtements faits mains des petits commerçants. Heureusement qu'il avait assez économisé avec son ancien travail de héros, mais aussi grâce à sa petite boutique en ligne de bouquets de fleurs. Il avait fini par craquer pour quelques bodies, quelques petites chaussettes et chaussons.

Yuuka n'avait pas pu s'empêcher de rire face à tant de mignonnerie venant de son ami, lui montrant ensuite la grande roue et Izuku était heureux de monter dans cette attraction.

Après avoir passé des heures au marché de Noël, Yuuka avait raccompagné Izuku dans sa demeure et ils s'étaient quittés ensuite. Le futur parent alla mettre les habits au nettoyage, allant prendre un bon bain chaud afin de soulager des muscles dont il avait oublié l'existence mais que la grossesse lui rappelait cette dernière.