°Tired°

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D'abord plic plic plic... 

Pour la pluie. 

Puis broom... 

Pour l'orage. 

Et finalement pour la porte :

Ding ding ding

Will leva un œil de son livre. 

Joyce demanda à son fils d'aller ouvrir étant donné qu'elle avait les cheveux mouillés. 

Will descendit rapidement les escaliers en faisant grincer le parquet, il tourna la clé dans la serrure et trouva son petit-ami trempé jusqu'aux os, les yeux enflés et rouge comme s'il pleurait depuis 20 minutes. Qui d'autre que lui pourrait venir sonné chez eux à 21h, un jour où la pluie tambourine sur les toits comme jamais. 

Michael se jeta dans les bras de Will et le serra contre lui comme si sa vie en dépendait. Will enfouit sa tête dans son cou et ses boucles mouillées, ignorant l'odeur de pluie, caressant ses cheveux pour lui donner le réconfort dont il avait besoin. Il savait que Mike avait besoin d'affection, surtout maintenant. 

Will savait mieux que personne, parce que Mike ne le montrait que très peu, qu'il avait besoin d'attention et d'affection. 

-Mike ça va...? 

Il regarda Will et acquiesça, puis eut une expression incertaine. Et triste. 

Le Byers ferma la porte. 

-Qu'est ce qu'il s'est passé ? Will prit le visage de Mike dans ses mains et caressa ses pommettes avec ses pouces. Le noiraud soupira. 

-Je ne sais pas... 

-Tu peux tout me dire. Viens. 

Will déposa un rapide baiser sur ses lèvres et attrapa la main de Michael qui portait toujours l'uniforme de son lycée. 

Ils montèrent à l'étage. 

-Hey mon chéri, qui c'ét- oh bonjour Mike... fit Joyce surprise en sortant de sa chambre en se séchant les cheveux avec une serviette. 

-Bonsoir Mme Byers

-Appelle moi J- mon dieu mais tu es trempé ! Qu'est ce que tu fais là !? Sais-tu tout ce que la pluie transporte comme bacterie. 

-Euh... non je ne savais pa-

-Maman ! s'énerva Will. 

-Je ne veux pas que tu tombes malade ! 

-Laisse tomber. Dit-il à Mike. Tu devrais prendre une douche. Tu dors ici on est d'accord ? 

Mike hocha la tête. 

-Qu'est ce qu'il se passe ? demanda Jonathan en sortant de sa chambre alarmé par ce vacarme. 

-Rien, s'empressa Will. 

-Oh bonsoir Mike. 

-Bonsoir Jonathan... 

Jonathan lui fit un signe de tête et retourna se camoufler dans sa chambre. 

Joyce fixa Will avec une mine colérique. 

-Tu veux décider de vraiment tout Will. Qui a dit que j'autorisais Mike a passé la nuit. 

1955 || BylerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant