4. dance

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Après avoir reprit le contrôle de ses sentiments et émotions, Minho décida de se diriger vers le studio dans lequel il rejoignait parfois son acolyte de danse. Il avait clairement besoin d'un lavage de cerveau et rien ne valait mieux qu'un bon défoulement dansant.

Minho n'aurait jamais cru se retrouver dans une telle situation. Tout au long de sa courte vie, il n'avait pas vraiment eu de relations sérieuses. Des coups d'un soir parfois mais tout ça sans grande conviction. Ceux-ci se faisaient plus rares dernièrement et s'espaçaient de plus en plus à chaque fois.

A vrai dire, le concret lui faisait peur, il n'avait jamais vraiment cherché le grand amour. Et le plus étonnant est qu'il n'avait jamais embrassé. Aucunes lèvres n'avaient touché les siennes. C'était sa façon de se préserver. Ses quelques conquêtes étaient le plus souvent surprises quand il évitait tout baisers. Mais Minho ne s'en souciait pas, il fonctionnait comme ça.

Alors le fait que la pensée de Jisung embrassant ses lèvres avait traversé son esprit retournait son estomac. Minho n'était clairement pas habitué à toute quelconque drague et il venait pourtant de dévisager le caissier comme s'il allait lui sauter dessus, il se trouvait dégoûtant.

Pour se rassurer, il se rappela que Jisung avait lui aussi lancé quelques regards aventureux notamment sur sa fameuse bouche qui portait le bijou argenté.

Il arriva enfin au studio et savait qu'il y trouverait Felix, un homme plus jeune que lui qui partageait sa passion de la danse.

— Salut.

Minho ne s'habituerait jamais à sa voix grave. Elle contrastait tellement avec son visage que cela était presque effrayant. Il le checka machinalement et commença à s'étirer.

Le blond était plutôt calme et s'assit par terre en attendant que Minho finisse son échauffement.

— Je m'attendais pas à ce que tu viennes aujourd'hui. Tu m'envoies un message avant de venir d'habitude.

Le plus vieux grogna en finissant ses étirements et s'assit à côté de Felix. Le plus jeune avait vu l'expression légèrement perturbée qui habitait le visage de son aîné et s'inquiétait pour lui. Le brun ébouriffa les cheveux de son cadet.

— Je voulais te faire la surprise.

Felix n'y crut pas une seule seconde.

— Super la surprise... dit-il en levant les yeux au ciel. T'as l'air tellement déprimé que j'aurais presque préféré que tu ne viennes pas.

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