Tu m'aimeras toujours? || ZeLink

✧.*CHAPITRE I

Les feuilles suivaient les courants d'airs que provoquait le vent. La pelouse de la plaine d'hyrule reflétait les rayons de soleil. De toute la semaine, c'était la plus belle température. Une brise fraîche balayait les cheveux bruns de la princesse, qui riait aux éclats avec son chevalier.

Riant jusqu'à en pleurer, les deux tombèrent chacun leurs tours dans le gazon de la plaine. Se regardant, les deux affichent un sourire de bonheur.

Depuis le premier jour, ils n'avaient jamais étés aussi proches. Zelda ressentait de l'amour envers le chevalier, mais n'était pas sûr que ce soit réciproque. Leurs rires s'arrêtent, mais pas les larmes de Link.

— Link, tu pleures encore de rire ?

Il hoche la tête. À vrai dire, rien n'était drôle, mais les deux s'éclataient plus que jamais. Mais à ses yeux, les larmes de Link paraissait comme des vrais larmes. Ils glissaient sur l'herbe des prés tout en brillant à la lumière. L'observant, Zelda le trouvait magnifique malgré les larmes. Elle était amoureuse de lui depuis très longtemps, et comprit pourquoi en voyant ses yeux briller.

Pdv Zelda

Moi et Link se levont et je m'assure de ne pas avoir d'herbe dans les cheveux. Quand je plonge mon regard dans celui de Link, je vois bien que quelque chose le tracasse.

— Link, est ce que tout va bien ?

— Oui je vais bien. Cependant, je ne pourrais pas retourner au château avec toi...

— Comment ça ?

Son regard terne m'inquiète, mais il m'explique tranquillement.
— Ton père m'a donné une mission. Il faut que je me rende au village d'Elimith pour entraîner de jeunes enfants au combat à l'épée.

— Ah bon ? Et pourquoi ne pourrais-je pas venir avec toi ?

— Ton père ne veut pas, tout simplement. Il ne veut pas que tu gâches ton temps pour être avec moi.

Je baisse la tête, mais je sens sa main me tapoter l'épaule. Il me sourit tendrement.

— Il fait sûrement ça pour ton bien, je t'inquiètes pas.

Je le crois, et je lui dit au revoir. En retournant en direction du château, il m'interpelle.

— Zelda.

Je me tourne et l'écoute parler.

— Merci pour ce moment, c'était très amusant.

Je rougis légèrement, puis partit en direction du château en lui adressant le plus gros des sourires. Pourtant, dès qu'il est parti, mon sourire s'est effacé.

×××

Arrivant au château, tout le monde semble si sérieux. La tension est là et je ne sens pas que l'ambiance est très amicale. Tout les prodiges sont assis à la grande table. J'arrive sur les lieux et dit :

— Qui s'est encore disputé ?

Je n'aurais peut être pas dû... Ils se retournent tous vers moi et seul Revali frappe la table.

— Tu le sais, n'est ce pas ?

Je commence à me demander de quoi ils parlent. La tension est là, je ne sais pas ce qui s'est passé.

— Non, je suis au courant de rien. Je ne sais même pas de quoi vous parlez-

— Tu étais avec lui, n'est ce pas ? Ajoute Urbosa, qui me parlait habituellement si gentiment. Aujourd'hui, elle semble vidée de toute émotions.

— Lui, v-vous parlez de Link ? Qu'est-ce que-

Revali se lève et crie:
— C'EST UN PUTAIN DE TRAÎTRE, COMMENT N'AS-TU PAS REMARQUÉ !

Les courants ascendants remplissent la pièce, me faisant sursauter. Je suis terrifiée : quand Revali est furieux, ce n'est vraiment pas bon... Il devient incontrôlable.

En ce moment, mon souffle se bloque. Je ne sais pas ce que Link a fait, ni pourquoi il ne m'a rien dit. Je veux pleurer, mais je me retiens devant les prodiges.

— Calme toi Revali, je suis sûre que si Zelda agit comme ça, c'est qu'elle ne sait rien.
C'est Mipha, qui prend encore une fois ma défense. J'ai tellement honte...

— Ça m'étonne qu'elle ne le sait pas, les deux sont toujours collés en train de se chouchouter ! Link est un monstre, IL A TUÉ DES GENS ! TU NE T'EN RENDS PAS CONTRE ? C'EST UN MEURTRIER, UN MEURTRIER-

— ASSEZ ! Crie Daruk, pendant que je commence à trembler. Zelda n'est pas au courant ! Au lieu de crier comme ça, tu pourrais lui expliquer la situation ?!

— Bon et bien si tu veux tant le savoir, sache que Link a tué les gardes à l'entrée du château. Si ce n'est pas une trahison, je ne sais pas ce que c'est. Les prodiges et moi avons enquêtés. Il ne restait que Link. Quand on a été le voir, il a avoué donc nous avons essayé de le tuer. Cependant, il a dit que si on faisait ça, il allait te tuer toi ! Tu vois, je te l'ai dit, c'est qu'un taré !

— Link voulait... me... tuer...

Je ne comprends plus rien. Pourquoi voudrait t-il ça ? Je ne veux pas y croire, il a donné sa vie pour me protéger. Pourquoi maintenant ? Je ne sens plus mes mains, une partie de moi s'est effacée. Les larmes roulent sur mon visage et je sanglote.

— Bravo Revali, tu l'as fait pleurer ! Urbosa tape des mains, alors que je tombe au sol.

— Votre majesté ! Mipha court vers moi, mais je ne la vois pas arrivé. Mes yeux ferment sans même que je m'en rende compte. Toute cette charge qui vient de peser sur mon dos est énorme. Devais-je les croire ? Est-ce la vérité ?

Pour l'instant, une tonne de questions m'étourdissent et je m'endors sur d'horribles pensées...

×××

Je n'y crois pas.

En me réveillant, mon père est venu dans ma chambre. Il m'a dit:
— Princesse, vous êtes tombées entre les mains d'un meurtrier... j'aurais dû me méfier tout de suite de ce garçon.

Pour qui se prend t-il ? Je veux lui mettre un coup de poing au visage, mais la fatigue m'empêche. Ma gorge est sèche, je peux à peine parler. Comment il ose entrer dans ma chambre et dire ça ? Je le hais, je veux qu'il dégage.

— Père, revenez plus tard, s'il vous plaît.

Sur ce, il part.

Tant mieux, je n'aurais pas supporter de le voir une fois de plus. Je le hais tellement, c'est le pire père : il pense même pas à moi, il veut seulement que famille royale continue de grandir.

Et bien, il ne l'aura pas, car soit c'est avec Link, soit c'est rien.

Et puis, je n'y crois pas, à cet histoire de meurtre et menaces. Link n'est pas comme ça, je le connais depuis très longtemps.

En tout cas, je dois en savoir plus sur ce qu'il s'est passé. J'arrête mon père, même si ça me dégoûte de lui adresser la parole une fois de plus.

— Père, pouvez-vous m'en dire plus sur l'incident ?

Il s'arrête et revient dans ma chambre.
— Et bien... Il râcle sa gorge. La nuit dernière, les gardes des tourelles ont observés la scène : quelqu'un était en train de tuer les deux gardes. Ils ont vite appeler les prodiges. Ils sont arrivés, et ont vus le tueur s'échapper dans la Prairie. Quand ils ont foncés sur lui, ils ont réalisés que c'était Link. Choqué, Link les a menacés, si ils s'en prenaient à lui, il allait te tuer.

Devant cette histoire, je suis horrifiée. Comment ça aurait pu arriver alors que le lendemain, nous étions en train de marcher ensemble dans la Prairie elle même ?

— Je... c'est pas possible...

— Si ce l'est. Ma fille, qu'aurions nous fait si tu avais péri ?

Il me donne mal à la tête. Quand il s'en va, je pense à un plan. Je vais essayer de résoudre cette enquête seule, sans l'aide de personne. Je veux savoir le mobile, et si Link est le vrai coupable.

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