8. Perdu.

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Bonne lecture 🫂
Musique proposé : Alien blues - Vundabar.
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Hazel.

Tout en courant, ma capuche sur la tête, j'arrive essoufflée comme si je venais de courir un marathon, ce qui est le cas, devant mon immeuble.

Je relâche mon souffle à l'idée d'être en sécurité et au chaud chez moi parce que je suis actuellement en train de mourir de froid malgré le pull et le jogging que je porte !

Je regarde autour de moi pour la centième fois depuis cette soirée, vérifiant que personne ne m'a suivi avant de rentrer dans mon bâtiment.

Tout va bien à part le fait que je vais sûrement me faire un torticolis.

Je ne prends même plus la peine d'essayer de reprendre mon souffle tandis que je monte les marches -ou saute- les marches de deux marches ou trois,  tout en essayant de ne pas perdre l'équilibre.

Si en plus je me casse la gueule après m'être fait courser, j'arrête tout.

Des bruits de pas autre que les miens résonnent soudainement dans les escaliers. Je m'arrête, le cœur battant dans mes oreilles qui me donne déjà envie de vomir. Tandis que, mes mains tiennent la rambarde, soutenant mon corps qui manque de me lâcher à cause de tous les efforts. Pas maintenant satané corps !

Bordel, ne me dites pas qu'il m'a déjà retrouvé ?!

Je prends une grande inspiration puis le bloque dans mes poumons, je me retourne lentement et tremblantes, à deux doigts de vouloir ne faire qu'un avec le mur avant de tomber sur une boule de poils et des yeux gris.

Yuki. Le chat de ma voisine.

La main sur le cœur, j'expire tout l'air que contenait mes poumons avant que mon corps s'appuie de lui-même sur le mur. Mes yeux se ferment quelques secondes dans lesquels, je remercie le destin à ce que ne soit qu'un chat.

--- Nom d'une pipe, j'ai cru que tu étais le tueur, expirai-je au chat. Ne me refais plus jamais ça Yuki. 

Je rouvre les yeux, tombant sur...rien. Les sourcils froncés, je relève les yeux vers les escaliers qui mènent au quatrième étage, où je retrouve le chat au pelage sombre déjà en train de monter les escaliers.

Toujours aussi charmant à ce que je vois. Petit con.

Je lève les yeux au ciel, avant de me remettre à monter les marches avec Yuki.

Il avance plus rapidement que moi, en plus !

- Puta (Putain en espagnol), pourquoi il n'y a pas d'ascenseur ici, dis-je hors d'haleine pendant que je monte les dernières marches presque à quatre pattes.

Yuki déjà arrivé depuis bien longtemps, gratte sa patte sur la porte de sa maîtresse avant que celle-ci lui ouvre la porte quelques minutes plus tard. Sans regarder derrière lui, il rentre, sa maîtresse me regarde les yeux blasés et ferme tout de suite la porte.

Tel maître, tel chat. Tous des cons.

A deux doigts d'appeler les pompiers par le fait que mon cœur me lâche à tout moment, j'arrive devant ma porte.

--- Mi casa ! Enfin, soufflai-je de soulagement, mettant ma main dans mon sac dans la recherche de mes clefs.

Elles sont où ?! Non ! Non !

Plus je les cherche, moins je les trouve et plus je perds la tête.

Et si...? Eh puis merde hein !

Je renverse toutes mes affaires à même le sol, secouant mon sac de toutes mes forces, puis les cherche à genoux.

--- Mes talons...mon costume...mes cahiers...mes clefs, hurlai-je de bonheur.

PROMESA INACHEVÉ || EN RÉÉCRITURE / EN PAUSE ||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant