03. traición

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Bonne lecture.















Nacho


Lors du fusillade on a dû se replier avant que ses hijo de puta ne nous tuent (fils de pute) , la seule chose qui tournait en boucle dans ma tête c'est que ces enfoirés savaient très bien qu'on avait retrouvé la fille.

Quand on est arrivé un peu plus loin de la villa on a retrouvé deux voitures tout terrain qui nous attendaient. la fille s'était évanouie, elle était couchée sur la banquette arrière d'une des voitures ses boucles couvraient la moitié de son visage rougit par ses pleurs .
Je m'approchai de mon jefe qui était assis sur le côté passager , j'hésitais enpeu de m'approcher il avait la mâchoire contractée et les points serrés , ça se voyait qu'il était très en colère......oui très , mais je lui dit quand même :

- euuh ...maintenant on fait quoi ?

- y'a un putain de taupe qui nous a balancé. Me dit- il d'un aire détaché et les yeux rivés sur la route.

- c'est ce que je me disais aussi.

Il sortit une clopes dans sa poche arrière , le mis entre ses lèvres et l'alluma.

- on doit se sépare, Me dit mon jefe tout en crachant la fumée dans l'air et puis sortit de la voiture et continua: mais pas avant d'avoir fouillé les téléphones de tout le monde y compris toi.

Je lui ai donné mon téléphone, il l'a fouillé puis me la rendue.

- c'est la règle, ça n'a rien de personnel. Me dit mon jefe .

- je comprends.

Puis il sortit son arme et se dirigea vers les autres , il prit leurs téléphones et les fouilla.

Je jetai un coup d'oeil vers la fille mais elle n'était pas encore réveillée, je fit signe de la tête à mon frère puis pris place sur siège conducteur.

Mon jefe vint me rejoindre quelques instants plus tard et s'assoit du côté passager puis me dit :

- on va chez tío phelipe, à cuernavaca , j'ai quelques trucs à régler avec luis.

- D'accord , dis-je tout en démarrant la voiture et pris la route.

Phelipe médina est le maire de cuernavaca et le grand frère de arturo médina le père de mi jefe.

Maintenant on n'est plus que deux et c'est mieux ainsi.

Katerina

Ça faisait plus de 15 minutes que j'étais réveillé, mais j'ai fait semblant d'être encore dans les pommes.
J'avais entendu le chef de cartel dire qu'on allait partir à cuernavaca, mais je ne vais pas les laisser m'amener avec eux je ne sais même pas pourquoi, je suis là je n'ai rien fait de mal Et puis tout à coup je repense à ma petite sœur Maria, je n'arrive pas à oublier comment ces fils de putes l'ont tuée, j'avais mal au cœur tellement mal que je ne pouvais plus supporter la douleur quand même des fois je voudrais l'arracher pour ne plus entendre ces battement atroce on aurait dit qu'il voulait me briser le thorax tellement qu'il battait fort et je me demande comment va maman, comment va-t-elle réagir à tout ça et abuelo aussi , je donnerai tout pour être à leur côté , les épauler et faire notre deuil tous ensemble, mais d'abord il faut que je m'enfuis d'ici.

MI ROSAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant