Troisième chapitre (CARA)

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Mon vol s'est très bien passé. Hier soir, j'étais très stressé à l'idée de ce gros changement de vie si soudain. Puis je me suis dis que c'était le moment parfait pour un nouveau départ. Un nouvel vie.
Un nouvel amoureux. Peut-être.
J'ai fini d'emballer mes affaire vers 3h du matin puis je suis partie me coucher. Ce matin, je me suis préparée avec les affaires que j'avais mis de coté exprès hier. J'appelle ensuite mon proprio pour lui dire que je quitte mon appartement. Il est passé chercher les clés et quand j'ai appelé un taxi pour l'aéroport, il a proposé de me déposer. J'ai ensuite enregistré mes bagages et je suis partie attendre mon avion. Je suis restée presque 3h à attendre avant d'enfin entendre l'annonce de mon terminal.
J'entre dans l'avion par un accès spécial « buisness class », puis rejoins mon siège. Alors ensuite, on m'apporte une coupe de champagne. Quelle vie de star ! L'avions décolle 37min plus tard, mais je n'étais plus lassée d'attendre dans mon siège à 5000€, une coupe de champagne dans une main, et des miniatures Chanel dans l'autre. Une vie de star on a dit.
Pendant le vol, on m'informe que je wifi est disponible à bord. Je sors alors mon mac de mon sac, pour faire quelques recherches sur les actualités du club. J'hésite quelques secondes, puis lance finalement un épisode de « Grey's Anatomy ». À peine 25min plus tard, on avait atterrit.
Je sors de l'avion (sans faire la queue ! Youhou vive la buisness class), et me dirige vers le distributeur de bagage. J'attends. Tous le reste des passagers arrive, petit à petit. Récupèrent leur valise, petit à petit. Quand aux miennes, toujours rien. Au bout de deux heures, un jeune homme arrive à ma hauteur, je lève la tête de mon iPhone.
-euh ? Oui ?
- hum, t'es la nièce du coach ?
- hein ? Mais, je m'interrompt toute seule réalisant que c'était sûrement mon oncle qui avait envoyer un de ses footballeur me chercher.
- Euh oui oui c'est moi pardon. Cara, enchantée, je lance en tendant la main devant moi.
-Pedro Gonzàles, mais tu m'appeler Pedri, lance-t-il avec un clin d'œil. Il ne se contente pas de prendre la main que je lui tend. Non. Il préfère déposer délicatement sa main au creux de mes reins et de s'approcher pour me faire la bise.
- Vous êtes vachement chaleureux ici, dis-je en rigolant, affreusement gênée.
- Seulement avec les jolies filles, répondait-il, toujours avec un clin d'œil.
Je reste plantée là à le regarder, horrifié de cet accueil. Il doit vite comprendre ma gêne parce qu'il s'excuse,  gêné à son tour et me demande où sont mes valises.
- Et bien je ne sais pas ! Elles ont disparues, dis-je en rigolant pour détendre l'atmosphère. Sauf que ce n'est pas très drôle. Mon sourire se transforme petit à petit en grimace.
- On va aller voir au comptoir, me dit-il.
Je reste en retrait pendant que Pedro? Pedri? parle avec la personne en charge des bagages pendant presque 10min. Il revient ensuite me voir avec une super nouvelle, et je dis ça avec beaucoup de sarcasme, évidemment, pour me dire que mes bagages sont perdus. Super. Vraiment.
On regagne sa voiture sans un mot. En arrivant devant la mini-Cooper verte je le vois s'avancer vers le coffre puis se reprendre, car évidemment il n'y a plus rien à mettre dedans. Il regarde si je l'ai vu et quand il constate que oui il fuit mon regard gêné. Je le rassure après tout, ce n'est pas sa faute, il n'a pas à supporter ma mauvaise humeur.
-Merci d'être venue me chercher en tout cas, dis-je avec un sourire sincère cette fois.
-Avec plaisir Cara !
Je constate qu'il se détend aussitôt et je suis beaucoup plus à l'aise également. Je finis même par faire la conversation. Finalement, le trajet n'est pas si terrible que ça.
Une sonnerie retenti dans l'habitacle de la voiture. Instinctivement je retourne mon téléphone, pour voir si j'ai reçu une notification, mais ce n'est pas le cas.
-C'est toi, dis-je à Pedri.
Il attrape son téléphone et effectivement une notification apparaît sur l'écran d'accueil. Son fond d'écran est une photo de lui et quelques coéquipiers du barca, probablement ceux avec qui il est devenu ami. Le visage de l'un d'entre eux attire mon attention. J'essaie de le regarder plus attentivement mais Pedri clique sur la notification et la photo disparaît. Il lit attentivement le message.
-Attention ! criais-je à Pedri ! Alors que la voiture changeait de trajectoire.
Il corrige sa trajectoire et me lance un désolé avec un sourire charmeur. Il continue de lire son message, mais fait attention à la route.
- Cara ?
- Oui ?
- T'as un truc de prévu ce soir ?
- Euh bah non je viens d'arriver ! Je ne sais même pas où je vais dormir, je compétait demander à mon oncle de m'héberger quelques temps.
- Et bah t'as quelque chose de prévu maintenant.
- Oulà quoi ?
- Raphina fait une soirée chez lui ce soir et je t'embarques.
- Je suis pas sûre...
- Si t'inquiète ça va être bien ! Et je te laisserais pas toute seule t'inquiète.
- C'est d'accord alors !
- Et tu pourras dormir chez moi ce soir si tu veux et tu verras avec ton oncle demain pour la suite.
Je lui lance un regard suspicieux.
- Dans la chambre d'ami ! s'empresse-t-il d'ajouter.
J'éclate de rire et accepte sa proposition, non sans le remercier grandement. Je commence à l'apprécier de plus en plus ce Pedri. Amicalement évidemment. On s'arrête manger un bout sur la route car il était déjà 20h passé, puis nous prenons la route du domicile du footballeur pour une bonne douche. 
Nous arrivons vers 21h45. Il m'indiqua alors la chambre d'ami, en me précisant que la salle de bain se trouvait dans la chambre d'en face, celle de sa soeur, qui vient souvent lui rendre visite. Toujours aussi généreux, Pedri me propose de me servir dans les vêtements de ma sœur, le temps que j'aille m'en acheter de nouveaux. Je le remercie encore et file sous la douche en lançant la playlist de Lana del Rey : évidemment.
30min de concert interminable plus tard, je sors de la salle de bain, emmitouflée dans deux serviettes. Je jette un œil dans le dressing de la sœur de Pedri, et flash immédiatement sur une robe noire bustier, très longue, avec une fente à l'arrière qui remonte jusque sous mes fesses. Très sexy, mais pas trop. Idéal pour rencontrer une orde d'homme très musclés et séduisant. Je compte bien profiter de cette « nouvelle vie » pour m'amuser un peu. Je continue de chanter (ou plutôt hurler à tue-tête), du Lana en me maquillant et en me coiffant. J'opte pour un maquillage léger mais sophistiqué, je me suis particulièrement appliquer à dessiner le contour de mes lèvres... Puis je me fais une queue de cheval plaquée au milieu de mon crâne. Je jette un coup d'œil dans la glace : on dirait un ange de la mort sexy. J'adore. Je regarde si la sœur de Pedri aurait une petite pochette que je pourrais lui emprunter pour ranger mon téléphone et quelques bricoles, mais je tombe sur une armoire entière de sac en tout genre. De toutes le tailles, toutes les formes, et des marques plus luxueuses les unes que les autres : Chanel, Dior, Ysl, et j'en passe. Je trouve une pochette toute noire dans un coin, sans marque apparente : parfait ! Je ne voudrait pas abîmer un des trésors de la sœur de Pedri.
Je coupe la musique et sors enfin de la chambre. Quand j'entre dans le salon, oú Pedri m'attends, je suis très satisfaite de l'effet que j'ai sur lui.
- Wouaw Cara t'es magnifique ! Le coach avait raison.
- Comment ça ? Je demande, curieuse.
- Rien t'inquiète. On y va ?
Sans plus attendre et parce qu'il est déjà 23h15, nous montons à bord de la mini-Cooper verte en direction de la fameuse soirée.

Para siempre (toi pour toujours) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant