Cela faisait déjà presque un mois que je sortais avec Iris Archer et j'aimais la voir sourire et s'épanouir. Au lycée, les gens lui foutaient la paix, certains parlaient encore dans son dos, mais elle s'en foutait royalement. Elle ne subissait plus de pression. Le directeur la saluait par son nom de famille était-ce dû au fait que mon oncle et quelques frères soient venus au lycée pour mettre un coup de pression aux mômes. Cela avait atterri jusqu'au bureau du maire qui avait ordonné une conférence sur les méfaits du harcèlement scolaires. Mais si ma relation avec Iris était au beau fixe, j'avais reçu un appel qui m'avait miné le morale.
Posé à mon casier, je discutai avec un mec de ma classe quand une furie brune me prit par la main et m'entraîna hors du lycée. Je ne l'avais pas vu ce matin car elle était venue avec son père après un rendez-vous médical. Je souris quand elle me fit face et vis qu'elle portait un slim noir avec un de mes t-shirt. Ses cheveux étaient relevés en queue de cheval haute et sa frange barrait son front. Comme à son habitude, elle était maquillée d'un trait de liner noir avec des lèvres peinte en rouge vif.
— Salut toi... dis-je.
— Salut, tu m'as manqué, me dit-elle. Tu sais tu n'es pas obligé de sourire quand tu ne vas pas bien.
— Je vais bien...
— Je sais que c'est faux, j'ai croisé Maggs.
— Iris...
— On pourrait aller la voir, ce n'est qu'à une heure d'ici.
— Je te rappelle qu'on a cours.
— C'est une exception et qu'est-ce qui est le plus important, l'algèbre avec le prof qui pue de la gueule ou ta sœur dont l'état de santé s'aggrave ? Tu es là pour moi et moi pour toi. Je suis prête à affronter la colère de mes parents pour toi. Alors tu veux faire quoi ? Aller en cours où voir ta soeur ? me demanda-t-elle.
— Je t'aime Iris, dis-je en l'embrassant fougueusement.
— Je sais... On y va ? me dit-elle en me tendant la main.
Sans hésiter, je la suivis jusqu'à mon casier pour récupérer mon casque, puis on passa à son casier pour prendre le sien. Main dans la main, on quitta le lycée ensemble. Iris enroula ses bras autour de ma taille et sa joue collée contre mon dos. Sans prévenir personne on quitta Round Rock pour nous rendre chez moi, là où se trouvait ma sœur et mon ancienne vie.
Quand on arriva et remonta l'allée de la maison de mes parents, Iris semblait sous le choc. Je garais ma moto sous un appenti que j'avais construit pour l'occasion. Iris retira son casque et me le tendit avant de se tourner vers moi.
— Tes parents sont si riches que ça ? Ta maison est un putain de chateau, dit-elle sous le choc.
— Tu sais, le luxe ne fait pas tout. Avant qu'on ne rentre, ne t'arrête pas à ce que mes parents pourraient te dire que ce soit sur moi ou sur le fait que tu ne sois pas issus du même milieu qu'eux.
— Je ne suis pas là pour ça, je suis là pour toi, me dit-elle en posant un baiser sur mes lèvres.
Main dans la main, on traversa la cour avant de gravir les marches du perron. Aussitôt la grande porte en bois, massive, s'ouvrit sur un nouvel intendant que je ne connaissais pas.
— Monsieur, je suis navré, j'ignore qui vous êtes, mais mes patrons ne veulent recevoir la visite de personne.
— Je doute que vos patrons apprécieraient que vous laissiez leur fils sur le pas de la porte, répliqua aussitôt ma colombe.
VOUS LISEZ
Storie two
Short StoryJe suis colérique, caractérielle, j'ai seize ans, mais malgré ça je suis devenue et cela malgré-moi victime de harcèlement scolaire. Après une longue journée, je n'aspire qu'à une chose dormir et ne jamais me réveiller. Mais un jour, alors que je te...