Chapitre 2 : Nous devrions êtres amis

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~ Eh bien, nous devrions être amis ~
(Miranda Lambert)

Je parie que vous vous demandez ce que fait Gossip Girl si tôt. La vérité, c'est que je ne me suis pas couché. Pourquoi perdre un temps précieux à rêver alors que la vie éveillée est tellement mieux ? Y a-t-il vraiment quelque chose de mieux qu'un dimanche paresseux ? Lire le journal au lit, siroter un café, un ou deux œufs brouillés. En effet, nous habitants de l'Upper East Side, ne faisons pas la paresse. Le petit-déjeuner est un brunch accompagné par du champagne, un code vestimentaire et certains de nos amis les plus proches... et ennemis. Le père de Chuck, Bart Bass, organise le brunch annuel de sa fondation. Tout le monde est invité... enfin pas tout à fait.


Elizabeth se réveilla et Dan, lui, souleva la porte qui séparer les pièces. Habituellement, elle était une personne matinale. En fait, si elle n'avait pas passé la nuit dans la chambre de sa sœur, elle serait probablement déjà prête, mais aujourd'hui, ça n'était pas le cas.

"T'es déjà réveillée ?" demanda Dan à Jenny qui était assise à son bureau.

"J'avais pas sommeil. Lizzie aussi est debout."

"Dan, on est dimanche. Ça veut dire qu'on peut faire la grasse mat."

"Dit la fille qui se lève et tous les jours à 6h pour aller courir et ensuite allé à la patinoire. En plus, Dan vient seulement pour me surveiller."

"Maintenant, que tu vois qu'elle va bien, tu peux nous laisser dormir ? Je veux dormir et ceux qui ne veulent pas me laisser me reposer se feront frapper."

"Lizzie a raison, je vais bien. Je me sens juste stupide. Comment j'ai pu croire que Chuck Bass voulait juste parler ?"

"OK, je suis réveillé."

"Parce que tu fais confiance aux gens, ce qui est normalement une bonne chose."

"Sauf dans l'Upper East Side." dit Elizabeth.

"Je te le fais pas dire."

"Alors commença va Dan ?" l'interrogea Jenny.

"Ça va, pourquoi ça n'irait pas ?"

"Oh, elle veut parler de euh..."

Elle et Jenny ont fait un geste vague de la main.

"C'était si mauvais que ça ?"

"Euh ouais. Tu aurais pu l'accompagner jusqu'à la porte ou au moins jusqu'à l'ascenseur, tu aurais pu être gentlemen." commenta sa jumelle.

"J'ai essayé, mais elle m'a fermé la porte au nez."

"Après qu'elle soit restée assise là un moment. Il faut vraiment que comprenne les signaux qu'elle t'envoie, sinon tu t'en sortiras jamais."

"Vraiment ?"

"Oui, c'est pourquoi ça que je t'ai dit d'y aller."

"J et moi étions probablement les plus embarrassées. On essaie d'être amies avec elle et toi, tu ruines notre chance."

"Elle doit penser que je la déteste maintenant. C'est pas vrai, j'ai attendu toute ma vie d'avoir un rendez-vous avec cette fille, Serena Van Der Woodsen et au moment venu, je lui ai fait signe de la main."

Opposite Sides of the Bridge (version française)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant