Bon retour à la maison.

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NDA/ ALORS.

Ouais, ça fait longtemps ;-;
J'espère que vous m'excuserez pour l'attente, même s'il est possible que je disparaisse à nouveau, malheureusement :')

Bref ? En attendant, bonne lecture~

***

Dans la nuit, au fin fond du village de Ghandarva, on pouvait encore distinguer une douce lumière qui filtrait à travers le rideau de feuilles qui fermait une hutte.

La hutte en question était faiblement éclairée à l’aide une bougie dont les reflets dorés venaient délicatement effleurer le visage de l’hybride.

Depuis combien de temps Tighnari était-il là, assis à son bureau ? Il avait complètement perdu la notion du temps.

Tout ce qu’il savait, c’était que son dos et son cou étaient douloureux et que ses paupières semblaient peser une tonne.

Mais il ne pouvait pas se relâcher, pas maintenant.

Cyno était censé venir le lendemain, et, il valait mieux avoir fini toute cette paperasse avant qu’il n’arrive.

Imaginez un peu, ne pas voir son amant pendant des mois, et, quand les retrouvailles arrivent enfin, être coincé à son bureau à remplir de la paperasse.

L’horreur.’

Alors, c’est pour ça que, quand Tighnari entendit des pas, des pas qu’il reconnaîtrait entre mille, il se mit à paniquer. Et pour couronner le tout, ils étaient proches. Comment Tighnari ne s’en était-il pas rendu compte avant ? Peut-être qu’il était un peu trop absorbé par son travail.

Oh non. Oh non–’ 

« Nari ? C’est moi. Je peux entrer ? » Fit une voix grave de dernière le rideau.

« Cyno ? Euh, je– Oui ? »

Tighnari déglutit. C’était mauvais. Très mauvais.

« Bah, Nari ? Ça va ? Je te sens tendu, mon amour. Ça fait combien de temps que tu es en train de travailler ? Tu devrais vraiment dormir. » Dit Cyno, une pointe d’inquiétude dans sa voix alors qu’il entrait et se positionnait derrière la chaise de son bien-aimé.

« C-Cyno…Je pensais que tu venais demain ? » Répondit Tighnari, son cœur accélérant davantage.

« Mais…chéri ? On est ‘demain’. » Ça fait combien de temps que tu es assis là ? »



Oh.



« Euh, je– »

« Tighnari. » Dit le matra d’une voix ferme.

« …Oui ? »

Sans dire un mot de plus, Cyno prit le menton de son bien-aimé dans sa main, avant de relever sa tête vers lui.

Il scruta avec attention chaque détail de son visage ; il plissa les yeux de mécontentement en constatant les cernes du garde forestier, avant de s’adoucir en regardant chaque petit grain de beauté parsemés sur ses joues ainsi que son nez. Puis, il ancra ses yeux directement dans ceux du renard, ses pupilles aussi fines que celles d’un chat donnaient une dimension mystique à son regard. Tighnari était comme hypnotisé, attiré par ces yeux couleur feu de matière indescriptible.

« Qu’est-ce que tu fais ? » Demanda Tighnari, un peu amusé.

« À la base, je voulais juste regarder la taille de tes cernes. Mais je crois que je me suis perdu dans tes yeux. »

L’hybride soupira lourdement.

« Pff, c’est tellement ringard. » Dit-il en ricanant.

« Je sais que tu aimes ça. » Répondit Cyno en riant à son tour.

Ils continuèrent de se regarder pendant de longues minutes, dans le silence le plus total.

Le temps d’une fraction de seconde, le regard du basané descendit, avant de se poser sur les jolies lèvres roses de son amant, qui lui offraient le plus beau des sourires. Puis, il remonta aux yeux bicolores de celui qu’il aimait tant.

« Nari… » Souffla le matra, et Tighnari pouvait sentir le désespoir dans sa voix.

« Oui ? »

« J’ai tellement envie de t’embrasser, là, maintenant. »

« Fais-le, alors ? Je n’attends que ça. » Répondit le fennec avec désinvolture.

Lentement, trop lentement au goût du plus jeune, Cyno se pencha, avant de déposer ses lèvres contre celles de son bien-aimé.

Le premier baiser était rempli d’amour et de douceur. Puis, ils se séparèrent, avant de s’embrasser à nouveau.

Cyno nicha son visage dans le cou du garde forestier. Il resta simplement là, sans rien dire, se noyant dans l’odeur de pêche Zaytun et de bois d’exquisetier.

« Je…je crois que j’avais oublié ton odeur. » Dit-il, la voix tremblante.

« Cyno…tu…Tu pleures ? »

Le matra releva la tête, les yeux larmoyants.

« Je suis tellement heureux de te revoir, Tighnari. »

« Moi aussi, je suis heureux de te revoir. »

Le fennec enroula ses bras autour du cou du matra, l’attirant dans un doux baiser.

À chaque fois que leurs lèvres se rencontraient, la flamme du désir, au début aussi fébrile que celle d’une bougie, s’alimentait. Petit à petit, à chaque expiration tremblante, chaque contact, chaque halètement, le feu grandissait, les consumant tous les deux, ainsi que le peu de conscience qu’il leur restait.

Cyno tira Tighnari contre lui, pressant leur corps l’un contre l’autre, plus près, toujours plus près. Même quand leur corps étaient collés l’un à l’autre, ça ne semblait pas assez. Ce n’était pas assez. Ils voulaient plus. Ils avaient besoin de plus.

L’une des mains de Cyno se glissa sous le sweat à capuche du fennec, explorant son dos du bout des doigts. Il pouvait sentir les cicatrices, ces mêmes cicatrices que Tighnari détestait tant, celles qu’il essayait désespérément de cacher. Le plus jeune frissonna en sentant les mains du basané toucher une partie qu’il trouvait si hideuse de son corps. Pendant quelques instants, il fut tenté de reculer, de se cacher, mais en voyant à quel point Cyno le tenait avec tant de douceur, peut-être qu’il allait y réfléchir à deux fois.

« Nari, tout va bien ? Tu trembles. » Demanda le chef des matras, entre deux baisers sur sa mâchoire.

« Je...j’ai juste un peu froid. Mais je suis sûr que tu pourrais y remédier. » Répondit Tighnari, resserrant son emprise sur le cou du basané afin de le tirer plus près, ce qui fit rire Cyno.

« Impatient, Hm ? Je vois. »

Le matra retourna à la mâchoire de son amant, y déposant quelques baisers avant de descendre dans son cou, lui réservant le même traitement. Il suça et mordilla la peau pâle, laissant quelques marques violacées sur son passage.

Les mains pécheresses de Cyno n’ont jamais arrêté de caresser doucement le dos du garde forestier, l’adorant du bout des doigts.

« C-Cyno… s’il te plaît… »

« Dis-moi tout, mon amour. Qu’est-ce que tu veux ? Je te donnerai tout ce que tu voudras. » Chuchota le Général Mahamatra contre le cou de son bien-aimé, et son souffle chaud aussi proche fit frissonner le plus jeune.

« C’est toi que je veux, Cyno. S’il te plaît, dépêche-toi… » Dit Tighnari avec urgence tandis qu’il tentait désespérément de décrocher les ornements dorés qui pensaient à la poitrine de Cyno.

Les accessoires volèrent rapidement dans une partie aléatoire de la pièce, bientôt suivi par le sweat de l’hybride.

Maintenant, Tighnari pouvait enfin sentir la chaleur de la peau de son amant contre la sienne, et même tous les mots du monde n’étaient pas assez pour articuler à quel point cette sensation lui avait manqué.

Sans se séparer, le couple recula instinctivement vers le lit, avant de monter dessus. Cyno grimpa sur les genoux du garde forestier, les baisers humides continuaient, encore et encore, leur laissant à peine le temps de reprendre leur souffle.

Le basané prit les mains de Tighnari dans les siennes, avant de l’allonger sur le lit, tout en prenant soin d’être le plus doux possible.

« Ah…Cyno… » Gémit désespérément Tighnari, faisant tout en son pouvoir pour garder son amant le plus proche de lui possible.

Le feu continuait de les ravager tous les deux, les faisant brûler pour plus.

Impatient, l’ancien étudiant de l’Amurta renversa leurs positions, passant au-dessus de l’habitant du désert, qui laissa échapper un halètement surpris.

« Nari ? »

« Chut. Profite. »

L’hybride se retourna, et se dépêcha de retirer le short de son amant, réservant le même traitement à ses sous-vêtements, exposant la moitié inférieure de Cyno à l’air libre.

Il passa quelques coups de langue taquins sur le bout de la longueur, avant de prendre la tête dans sa main.

Cyno se mordit la lèvre dans une tentative–un peu vaine– de cacher ses gémissements.

« Pourquoi tu veux étouffer tes sons, mon amour ? Laisse-moi t’entendre. » Dit Tighnari avec douceur, alors qu’il commençait de lents mouvements avec sa main.

Le basané obéit, laissant librement échapper ses gémissements, et, oh, Tighnari adorait ça.

Malgré les sons qu’on pouvait qualifier de très distrayants, le plus jeune ne se laissa pas déconcentrer, et il redoubla d’efforts dans sa tâche, celle de faire plaisir à son amant.

D’humeur taquine, il utilisa son pouce pour le caresser doucement en faisant des mouvements circulaires. Puis, il passa sur la fente qui fuyait déjà de liquide pré-éjaculatoire.

« Ah ! Tighnari, a-attends– »

Le fennec cessa tout mouvements, avant de se retourner vers Cyno.

« Hm ? » Fredonna-t-il, attendant patiemment la réponse de son bien-aimé.

« Je…c’est s-sensible… »

« Où ça ? Ici ? »

Tighnari passa son pouce autour de la fente à nouveau, un sourire narquois aux lèvres.

Un sanglot brisé échappa au basané, qui enfonça ses ongles dans la douceur des cuisses du garde forestier, laissant quelques marques rouges en forme de croissants derrière lui.

« O-oui ! Oh, ne t’arrête pas, s’il te plaît ! » Supplia Cyno.

Jamais le matra ne laisserait voir cette facette aussi vulnérable de lui à qui que ce soit, à une exception près.

Et cette exception était justement là, à côté de lui, une main chaude enroulée autour de sa virilité.

La main montait et descendait doucement, trop doucement au goût de l’habitant du désert, qui commençait sérieusement à s’impatienter. La frustration montait, beaucoup plus vite que la main sur sa longueur.

« Tighnari… » La prise de Cyno sur les cuisses de l’hybride se resserra.

« Ouais ? »

« L-laisse-moi te faire plaisir aussi. S’il te plaît. » Il chuchota ces derniers mots, désespéré.

Tighnari rit doucement, sans arrêter de taquiner son amant pour autant.

« Je peux attendre. Tu rentres de longs mois de mission, tu mérites de te détendre un peu, Hm ? Laisse-moi m’occuper de toi, mon cœur. Ton plaisir passe avant tout. »

« Mais– »

« Pas de ‘mais’. Détends-toi. » Dit sévèrement le renard.

Cyno laissa une minute passer sans répondre, avant de finalement reprendre ;

« Rien ne me ferait plus plaisir que de te faire plaisir à toi, Tighnari. S’il te plaît. »

Le brigadier roula des yeux.
« Cyno. » Dit-il avec un léger rire. « Et moi qui pensais que tu ne pouvais pas être plus ringard… »

« Ce n’est pas de ma faute, si je suis fou amoureux de toi. »

« Pitié, arrête. ».

Les rires reprirent, et, oh, tout ce que Cyno aurait été capable de faire juste pour entendre ce son ne serait-ce qu’une fois de plus.

« Je serais capable d’innombrables atrocités rien que pour voir ton sourire, mon cœur. »

« Ne m’oblige pas à arrêter, Cyno. » Dit Tighnari en guise d’avertissement.

« Laisse-moi te faire plaisir. »

« Cyno... »

« Mon amour. »

« Cyno. »

« Mon lotus. »

« Cyno. »

« Mon soleil– »

« Cyno ! Bon, tu sais quoi ? C’est d’accord. J’abandonne, tu as gagné. Fais ce que tu veux. »

Le matra laissa un doux sourire fleurir sur ses lèvres.

« Je le savais. Tu ne peux pas résister à mon charme, hm ? »

« On va dire ça comme ça, si ça peut flatter ton ego. Quoique, je suis pas sûre que tu en aies vraiment besoin… »

« Ouais, peu importe. Tu es d’accord. C’est tout ce qui compte. »

« Si tu le dis. »

Cyno repassa au-dessus de son amant, avant de l’embrasser une nouvelle fois.

Cette fois, il n’y avait plus de douceur. C’était juste du désir, le désir de retrouver la chaleur de l’autre, le désir de ne faire qu’un.

Le basané se sépara des lèvres de son bien-aimé, avant de baisser son pantalon, ainsi que ses sous-vêtements, laissant l’air frapper la moitié inférieure de Tighnari, qui détourna les yeux.

Cyno se dépêcha d’inverser leurs positions à nouveau, se retrouvant sous l’hybride, sa virilité face à lui.

« Voilà. Comme ça on peut tous les deux se faire plaisir. Pas mal, hm ? »

« J’imagine que c’est un bon compromis, en effet. » Répondit Tighnari tout en enroulant sa main autour de la longueur de son amant.

De son côté, Cyno fit de même, entamant des mouvements lents et langoureux.

Puis, Tighnari se pencha, taquinant le bout du sexe de son bien-aimé avec sa langue chaude, laissant une trace humide derrière lui.

« Comme tu m’as manqué, Tighnari. » Dit amoureusement Cyno.

Le fennec ne répondit pas, enroulant ses lèvres autour du matra, qui grogna légèrement.

Il commença par des petits mouvements de hochement de tête, avant d’accélérer la cadence, utilisant sa main pour caresser la base.

Cyno, lui, s’occupait de Tighnari avec sa main, utilisant le liquide pré-éjaculatoire comme lubrifiant. De son autre main, il traçait de doux cercles avec son pouce sur la cuisse de son amant.

« O-ouais. Comme ça. Tu te débrouilles bien, Nari. »

Les oreilles de Tighnari se dressèrent aux éloges, et sa queue touffue remua rapidement de gauche à droite.

Au cours de sa relation avec Cyno, le fennec avait beaucoup appris sur lui-même, ainsi que sur ses préférences sous les draps. Et il se trouvent que les compliments étaient un de ses points faibles. La sensation de savoir que ce qu’il faisait était plaisant envoyait des vagues d’euphorie dans tous son corps. Mais, oh, quand c’était Cyno qui le félicitait ? Tighnari pourrait fondre.

« Mh… » Gémit Tighnari, tandis que la main sur sa longueur accélérait.

Cyno adorait entendre les petits bruits de son amant. Ah, ça lui avait manqué.

Il devait l’avouer, les nuits qu’ils passaient ensemble, sous les draps, retrouvant la chaleur du corps de l’autre après si longtemps, étaient sûrement ses préférées. C’était un mélange entre la douceur et le désir, brûlant et passionné.

Tighnari sépara ses lèvres du sexe de son amant, embrassant et traînant ses dents pointues sur les cuisses de Cyno, sans laisser de marques pour autant. Puis, enroula de nouveau ses lèvres autour du matra. Au lieu de commencer par des mouvements lents, il entama des hochements de tête assez rapides, transformant les légers grognements de Cyno en gémissements.

« Putain. » Jura le basané.

Tighnari, heureux de savoir que ce qu’il faisait plaisait à son amant, redoubla d’efforts, afin de lui plaire encore plus, d’être bon pour son bien-aimé. Avec un peu de chance, peut-être que Cyno allait le féliciter à nouveau ? Peut-être même le récompenser ? Oh, le fennec n’attendait que ça.

« H-hah, tu es parfait, Nari. Tellement bon pour moi. »

Le mouvement de la queue vert mousse de Tighnari redoubla en vitesse.

Cyno adorait voir à quel point l’appendice touffu était capable d’autant trahir les émotions du garde forestier.

Mais bon, il y avait des limites. Quand la queue en question était littéralement en train de le frapper et de le gifler, alors qu’il était très occupé à faire plaisir à Tighnari, peut-être qu’il ne l’aimait pas vraiment, au final.

Agacé, le matra empoigna la queue dans sa main et tira durement dessus.

Et le son que produit l’hybride était tout sauf un son de douleur.

Par précaution, le basané posa quand même la question ;

« Ça va ? Je t’ai fait mal, Tighnari ? » Demanda-t-il, craignant d’avoir potentiellement blessé son amant.

« E-encore… »

Silence.

« …T’as dit quoi ? » Dit Cyno en plissant les yeux, voulant être bien sûr de ce qu’avait dit son bien-aimé.

« Tire dessus. Encore. S’il te plaît. » Tighnari gémit ces derniers mots, désespéré de ressentir cette sensation à nouveau.

« Ça ne te fais pas mal ? »

« Un peu. Mais c’est…très agréable. Donc ça compense. »

« Je vois. Bien. Si c’est ce que tu veux. »

Tiens, c’est curieux. Ça faisait longtemps que Cyno et Tighnari étaient ensemble. Comment aucun des deux ne s’est aperçu de ça ? Le matra savait que les longues oreilles du fennec étaient sensibles, mais, étrangement, il n’avait jamais pensé que sa queue touffue l’était aussi. En y réfléchissant, ça semble plutôt évident, maintenant.

Mais bon, ce n’était pas vraiment le moment de réfléchir à ça. Il avait mieux à faire. Beaucoup mieux à faire.

Cyno obéit, tirant une seconde fois sur l’appendice poilu, faisant presque crier l’hybride. La queue se tortillait dans la poigne du plus vieux, rendant sa tâche légèrement plus difficile. Mais il savait que Tighnari ne pouvait pas vraiment se retenir, alors il ne dit rien à ce sujet.

« C’est bon, comme ça ? C’est pas trop fort ? » Dit le basané, s’inquiétant tout de même du bien-être de son amant.

« A-archontes, j’ai envie de te sentir en moi pendant que tu tires sur ma queue. »

Oh. Pour être clair, c’était clair.

« Ça ne répond pas vraiment à ma question, mais bon…je vais en déduire que tout va bien. »

« S’il te plaît…prends-moi, Cyno. » Chuchota le garde forestier, mais le matra l’avait très bien entendu.

Toujours sans arrêter les mouvements de sa main, le basané rit doucement.

« J’aurais aimé, moi aussi, mais tu travailles demain, j’aimerais que tu sois capable de marcher. »

Le fennec laissa échapper un petit couinement déçu.

« Je sais, je sais. Mais ne t’inquiètes pas, on fera ça un autre jour, hm ? »

« D-d ’accord… »

Tighnari prit à nouveau la virilité du chef des matras dans sa bouche, le faisant frissonner. Encore une fois, il prit directement de la vitesse, déterminé à plaire à son amant.

« Ah ! T-Tighnari ! »

De son côté, Cyno accéléra les mouvements de va-et-vient sur la longueur de l’ancien étudiant de l’Amurta, le faisant gémir encore plus fort. De son autre main, les petits cercles sur sa cuisse ne s’arrêtaient jamais.

« Cyno…je…je suis proche… »

D’un côté, Cyno voulait donner à Tighnari la satisfaction de se libérer, mais d’un autre, ça serait moins drôle, n’est-ce pas ?

« Retiens-toi, mon amour. »

Le renard, clairement pas préparé à cette réponse, laissa échapper un halètement surpris.

« Q-quoi ? Cyno, s’il te plaît ! J’en peux plus, je suis tellement proche ! »

« Retiens-toi. »

Les gémissements se transformèrent rapidement en sanglots, tandis que Tighnari essayait tant bien que mal de se retenir. Mais il n’allait pas tenir longtemps. Et la main sur son sexe qui accélérait davantage n’aidait clairement pas.

« J-je suis désolé– j-je peux pas– Hah ! »

Le fennec vint dans un cri étouffé, alors qu’il enfonçait son visage dans les oreillers, tandis qu’il reversait sa semence sur la poitrine de Cyno. La main du garde forestier cessa ses mouvements, Tighnari n’étant clairement pas assez lucide pour continuer de faire plaisir à Cyno.

« Je suis désolé…Je suis désolé… » Répéta le brigadier en boucle.

« Tighnari. »

« P-pardon J’ai fait de mon mieux, je le jure ! Cyno ! S’il te plaît ! »


« ‘S’il te plaît’ quoi, hm ? Qu’est-ce que tu veux, mon soleil ? »

« J’ai essayé d’être bon ! S’il te plaît, ne me punis pas ! »

« Tu ne me mérites pas d’être récompensé non plus. » Dit sévèrement le matra.

« Je sais…mais…s’il te plaît ? »

« Non. Tu voulais jouir, hm ? Tu vas le faire. Jouis encore une fois pour moi, mon cœur. »

À ces mots, l’habitant du désert reprit les mouvements de sa main, aussi rapidement que possible.

« A-ah ! Cyno, c’est trop ! »

« Si c’est trop, tu sais quoi dire. Mais je sais que tu peux le faire. » Dit Cyno avec douceur.

« J-je sais pas si je peux tenir… »

« Je crois en toi, mon amour. Sois bon pour moi. »

« O-oui ! Je serai bon ! »

« Bien. »

Cyno continua ses mouvements, ne laissant aucun répit au pauvre botaniste.

« O-oui ! Plus ! »

Le basané rit.

« Regardez qui en demande plus, maintenant. Tu n’étais pas en train de dire que c’était trop, il y a à peine quelques secondes ? »

Les jambes de Tighnari tremblaient tandis qu’il essayait tant bien que mal de rester immobile– en vain, bien entendu. Les sensations étaient tellement fortes, si fortes qu’elles en devenaient douloureuses.

Mais ça valait le coup. Tout était si bon.

Cyno était tombé amoureux des sons obscènes de Tighnari. Le fennec avait pour habitude d’être très, très vocal pendant leurs actes. Et le matra adorait ça.

« C-Cyno ! Je suis proche ! Est-ce que je peux– »

« Bien-sûr que tu peux, mon amour. Viens pour moi. »

Tighnari chuchota quelque chose d’inaudible, étant donné que sa tête était toujours enfouie dans les oreillers. Mais du peu que Cyno avait entendu, cela s’apparentait à un ‘merci’.

Les spasmes reprirent contrôle du corps du fennec, ses jambes tremblaient, tout son corps aussi, alors qu’il venait pour la seconde fois cette nuit.

Le basané guida Tighnari à travers son orgasme, ralentissant progressivement la vitesse à laquelle il caressait la virilité du plus jeune.

« Voilà. C’est bien, mon cœur. Je suis tellement fier de toi. » Dit-il.

« Hah...j’en peux plus… » Répondit l’hybride, alors qu’il roulait sur le côté pour se préparer à dormir.

« Ça va ? Tu n’oublies rien, peut-être ? »

« Oh. Pardon. »

Tighnari se retourna à nouveau, se positionnant devant le sexe de son bien-aimé.

Prudemment, il enroula ses lèvres autour de lui, avant de descendre aussi bas que sa gorge le lui permettait, réprimant un bâillonnement.

Il se mit à hocher la tête, aussi rapidement qu’il le pouvait, mais ce n’était pas assez.

Cyno se redressa et prit une poignée de cheveux noirs dans sa main. Il tira dessus, utilisant les mèches pour faire accélérer le fennec.

Le garde forestier toussotait et s’étouffait sur la longueur palpitante, mais qu’importe. Il adorait être utilisé ainsi.

« T-Tighnari ! » Gémit Cyno, rejetant sa tête en arrière. « Je suis p-proche ! »

Tighnari continuait de taquiner son amant, faisant tourbillonner sa langue autour du bout. Il utilisa sa main, passant son pouce sur la fente à nouveau, là où il savait que Cyno était sensible.

Le basané tira une dernière fois sur les cheveux de son amant, s’enfouissant le plus profondément possible avant de se libérer, étouffant et remplissant la gorge de son bien-aimé de son sperme.

« N-Nari ! » Appela-t-il encore une fois.

Tighnari prit soin de bien avaler tout ce que son amant lui donnait, avant de se reculer en toussotant, essuyant par la même occasion le mélange de salive et de sperme qu’il avait au coin de la bouche.

Il se mit à genoux, avant de ramper et d’embrasser Cyno.

Oui, bon. Le matra avait connu de meilleurs baisers ; pouvoir se goûter sur la langue de Tighnari était…intriguant, pour ainsi dire. Mais il ne dit rien. Il n’était pas assez lucide pour dire quoi que ce soit, de toute façon.

« Je t’aime, Tighnari. » Dit-il, son regard fixé sur les yeux du fennec.

« Moi aussi je t’aime, Cyno. »

Le matra sourit, un sourire si doux, si authentique, qu’il pourrait faire fondre le cœur de n’importe qui.

Et, oh, le cœur de Tighnari avait fondu.

Ils restèrent ainsi quelques instants, tous les deux, à sourire comme des idiots.

« Je n’aimerais pas briser l’ambiance, mais je peux sentir ton sperme couler sur ma poitrine, et je n’aime pas vraiment cette sensation. Tu peux m’apporter un mouchoir, s’il te plaît, mon amour ? »

« O-oh. Oh. »

Le visage de Tighnari vira immédiatement au rouge vif.

« Désolé. Je…je vais aller te chercher ça. »

***
Une fois Cyno nettoyé, les deux hommes s’allongèrent tranquillement dans le lit. La tête de Cyno reposait doucement sur la poitrine de Tighnari, qui lui caressait les cheveux.

« Tu devrais vraiment dormir, Nari. » Dit Cyno, la voix endormie.

« Maintenant que tu es avec moi, je peux dormir paisiblement. »

Le basané rit.

« Ah ! Qui est ringard, maintenant ? »

« Je suppose que tu déteins sur moi. »

Le matra laissa à nouveau échapper un petit rire qui fit battre le cœur du fennec.

« Bon retour, Cyno. »

***

NDA/ WOOOHOOO :D
Ça y est, enfin, c'est terminé !
Pour les curieux, ce chapitre fait ~3850 mots !

J'espère que ça vous a plu ! J'ai bien aimé l'écrire !

Eh bien...c'est à peu près tout.
Encore une fois si vous avez des commandes ou des idées d'Os (lemon ou pas), dîtes le moi en mp, je serais ravie d'écrire ce que vous voulez :D

C'est tout. À bientôt :D

Et comme toujours...

Passez une bonne journée, ou soirée, ou peu importe. Passez une bonne vie ~









La Pomme Dorée [Cynonari] (🍋)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant