Destin - Charles Leclerc

20.

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point de vue de Giulia

Je suis enfin rentré en Corse. Seule, mais je suis rentré.

Cette île qui m'a tant aidé lorsque ça n'allait pas. Je crois que je n'aime pas cette ville autant que j'aime Monaco, mais elle a une place particulière dans mon coeur.

Je suis quand même très triste d'avoir dû quitter mes amis, que je considère comme ma famille. Mais ce n'est que pour une courte durée, puisque je reste qu'une seule semaine en Corse.

Après cela, je retournerai à Monaco pour finaliser les préparatifs du mariage ainsi que pour me marier.

Mon mariage a donc lieu dans deux semaines, je ne sais toujours pas si c'est une bonne idée, mais je vais faire avec.

Le stresse est déjà bien présent de mon côté, Alexander serait, selon ses dires, confiant et rassuré pour cette grande journée.

Ce serait mentir si je disais que je ne ressentais aucun regret. Mon cœur balance toujours autant, je suis des plus perdue.

Puis, lorsque j'arrivais enfin à accepter le choix de mon cœur, tout à basculer.

Je crois qu'il est finalement temps de tourner réellement cette page. Pour lui, comme pour moi. Il est nécessaire de se rendre à l'évidence.

Et s'il est réellement heureux avec Charlotte, que grand bien lui fasse.

Depuis le Grand Prix, on ne s'est pas croisé une seule fois. Est-ce le destin ou sa volonté, ça je ne le sais pas.

Ça a pourtant été les montagnes russes entre nous, un fui moi je te suis, suis-moi je te fuis. On s'est beaucoup fait espérer mutuellement et j'ai réellement cru, après notre baisser, que les choses avanceraient.

J'étais prête, enfin je crois, à tout plaquer. C'était comme une évidence à mes yeux, les papillons que j'ai ressentis dans mon ventre lors de ce baisser, n'étaient pas là pour rien et je le sais.

Et pour être cent pour cent honnête, si je ne lui ai adressé la parole entre, cette fameuse journée et la soirée en boîte de nuit, c'est uniquement parce que j'avais besoin de temps pour réfléchir, pour me retrouver avec moi-même. Pour pouvoir aligner mes idées avec mes envies.

Mais encore une fois, tout ne peut pas, simplement se passer, lorsqu'il s'agit de Giulia la trouillarde. Face à lui, je me suis complètement dégonflé, puis les effets de l'alcool ne m'ont pas aidé. Au final, j'ai dit tout le contraire de ce que je pensais. Je lui ai fait du mal, et j'ai détruit toutes nos chances de nous retrouver.

Je m'en veux toujours autant, mais de son côté, ça a l'air d'aller. Alors si pour lui, tout va bien alors pour moi, tout va bien également.

Mais je dois malgré tout avouer, contre mon gré, que Charles me manque de plus en plus. Cela doit certainement faire partie du processus pour l'oublier.

Je sursaute à l'entente de ma sonnerie de téléphone qui me sort complètement de mes pensées. Je décide de baisser le son de la télévision, avant de décrocher sans même prendre le temps de regarder de qui il s'agit.

" - Allô ? Demande-je doucement.

- Giulia ? Me demande une voix que je connais plus que bien. Je ne te dérange pas ? Je ne peux m'empêcher de sourire à l'entente de sa voix.

- Qu'est-ce qu'il se passe Charles ? Demande-je quand même inquiète de recevoir un appel de sa part, après tous les événements de ses derniers jours.

- Tu me manques Giu'. Souffle le pilote à l'autre bout du téléphone. Je me suis forcé à t'oublier et à t'ignorer, mais je n'y arrive pas. Revient à Monaco s'il te plaît.

- Charles... Réponds-je doucement en sentant sa voix se briser, avant que la mienne ne se brise à mon tour. Tu me manques aussi beaucoup.. Mais tu as Charlotte maintenant, tu n'as plus le droit de dire ça... Dis-je tristement.

- Comment ça ? Je ne sais pas pourquoi tu me parles de Charlotte, mais il doit y avoir un malentendu Giulia. Me répond Le Brun, surpris. Je rigole doucement.

- J'étais présente lors du Grand Prix d'Espagne, et lorsque j'ai voulu te rejoindre, tu étais avec elle. Vous vous êtes même embrassé. Explique-je légèrement gêner de passer pour une femme jalouse.

- Alors tu as dû partir au mauvais moment, je l'ai très rapidement repoussé. Elle voulait me parler avant le GP, de ce qu'il s'était passé en boîte. Je l'ai directement recalé, en lui expliquant que c'était une erreur. Une grosse erreur même. Se rectifie le pilote, je ne peux m'empêcher de sourire. Ses mots me font plaisir et me rassurent. Et d'un coup, elle m'a embrassé. Je l'ai très vite fait partir. J'imagine qu'elle a dû te voir au loin, pour agir si spontanément. Je crois qu'elle est assez jalouse que mon cœur chavire toujours pour toi. Rigole tristement le pilote.

- Je ne sais pas quoi dire... Avoue-je gêner, je l'entends sourire.

- Quitte-le, rejoins-moi Giulia... Me demande Charles. Mon coeur se brise un peu plus.

- J'ai peur Charles, j'ai peur que nous deux ça ne tienne pas. J'ai peur de tout perdre pour qu'au final ça n'en valle pas la peine.. Avoue-je doucement.

- Je te promets que je ferais mon maximum pour te rendre heureuse, si on se remet ensemble, nous deux ça ne s'arrêtera jamais. Tu ne le regretteras pas. Me dit le numéro seize en essayant de me rassurer.

- Je ne sais pas Charles.. Réponds-je hésitante.

- Dit moi Giulia, qu'est-ce que je peux faire pour te récupérer, pour que tu m'appartiennes pour toujours ? Insiste le monégasque.

- Surprends-moi. Dis-je simplement. "

Je ne sais pas réellement ce que j'attends de lui mais je souhaite juste qu'il me prouve les choses, qu'il me prouve qu'il m'aime autant que je l'aime. J'ai besoin qu'il me rassure, j'ai besoin qu'il m'aime.

*****

Que pensez-vous de ce chapitre ?
Vos attentes ? Vos envies ?

Je posterai les suivants dans la semaine, mais je ne sais pas encore exactement quand. Ça se fera au feeling !

Merci d'être de plus en plus nombreux à lire
cette histoire et à réagir, ça me fait extrêmement plaisir !

Prenez soin de vous !

Enjoy, Evalliia <3