46.point de vue de Giulia
Pour mon plus grand malheur, nous sommes de retour à Monaco.
Être loin de la principauté m'allait beaucoup, mais faut bien revenir à la réalité..
Charles pousse mon fauteuil à contre-cœur, ne souhaitant pas me laisser ici.
Depuis hier, nous avons retrouvé notre complicité. Nous sommes de nouveau inséparables. Je crois me rappeler de tout, ma mémoire serait enfin revenu.
" - Monsieur et Madame Leclerc ! S'exclame le médecin lorsque nous entrons dans son bureau. Nous lui sourions par politesse. L'équipe médicale m'a dit que vous avez fait beaucoup d'efforts, c'est bon signe, vous nous quitterez bientôt si vous continuez ainsi. Sourit le médecin lorsque Charles pousse la chaise pour me placer devant le bureau, avant de s'asseoir à côté de moi.
- À ce propos.. L'interrompt Charles, je fronce immédiatement les sourcils. Qu'est-ce qu'il lui prend ? Je souhaite que Giulia rentre à la maison. Ce voyage en Grande Bretagne lui a fait le plus grand bien, en trois jours, elle a fait bien plus qu'en plusieurs semaines ici. Le cadre hospitalier, ne lui correspond plus. Puis, il me semble qu'elle n'a plus vraiment besoin de soins médicaux à part la rééducation. C'est pourquoi, je souhaite que tout cela se fasse à la maison. Explique mon mari sérieusement, je sens mon cœur s'emballer.
- Je vois. Comprend le médecin, en croisant ses bras contre son buste. Giulia, c'est ce que vous souhaitez ? Me demande-t-il. "
À cet instant, le regard de Charles se tourne immédiatement vers moi. Ces deux regards braqués sur moi, me mettent quand même mal à l'aise.
Charles a très justement résumé tout ce que je pensais et ce que je ressentais, mais je ne souhaite pas le freiner dans son quotidien. Je ne peux toujours pas marcher, je dois être porter pour aller dans un lit ou encore dans la douche.
Voyant que je ne répond toujours pas, mon compagnon fronce les sourcils, ne comprenant pas pourquoi je ne réponds pas directement. Surtout que c'est un sujet que nous avons évoqué pendant le trajet en jet.
Il attrape discrètement ma main, comme pour me rassurer sur mes craintes, et pour m'encourager.
" - Je pense que Charles a raison. Décide-je de ma petite voix. Être ici me met la boule au ventre, je me suis vraiment sentie à ma place ce week-end. Avoue-je doucement mais sincèrement.
- Très bien, je comprends totalement ce que vous me dite. Mais, comment allez-vous faire pour sa rééducation ? Demande le médecin.
- Je l'emmènerai à chacun de ses rendez-vous ici, et si jamais, le rendez-vous a lieu quand je suis absent, je ferais venir vos kinésithérapeutes à domicile. Explique mon mari, sur de lui. Votre équipe s'est montré très compétente ce week-end, je ne vois pas pourquoi nous nous en priverons.
- Vous avez conscience qu'il faut certaines installations pour que votre femme réalise sa rééducation ? Répond le médecin, perplexe.
- Nous avons une salle de sport dans notre appartement, puis j'ai commandé tous les équipements nécessaires pour elle. L'immeuble est équipé d'un ascenseur, donc toutes les conditions sont réunis pour que son retour à la maison se passe dans les meilleurs conditions.
- Écoutez, je ne suis pas sûr que ça soit une réelle bonne idée. Mais si vous jugez que c'est le mieux pour vous, on ne peut pas aller contre cela. Surtout lorsqu'on constate toute l'évolution qui a eu lieu ce week-end. En revanche, respecter la visite quotidienne, il est important d'être préparer en cas de problème pour l'anticiper au mieux. Si jamais, vous ne pouvez pas vous déplacer, faite le moi savoir, je me déplacerai à votre domicile. Explique le médecin, avec un petit sourire en constatant notre determination. Je n'ai aucuns doutes sur vos capacités madame Leclerc, vous avez su nous montrer votre détermination. "
Je ne sais que répondre, mais je souris timidement, contente de rentrer enfin à la maison.
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Sacré Charles, il est donc vraiment prêt à
tout pour Giulia.. 🫣J'espère que l'histoire vous plaît pour le
moment !Prenez soins de vous,
Enjoy Evalliia <3
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Destin - Charles Leclerc
FanfictionLes planètes n'étaient pas alignées en leurs faveurs, mais le destin à bien fait les choses.