Quand le serpent montre la tête, mords lui la queue!
POV OF :
AVA ROSSINGSHIRE
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POUR MON troisième jour à Poudlard, une certaine Pansy Parkinson cherche à remettre en cause le fait que je suis inconstamment la princesse des Serpentards, elle s'est donc réveillée ce matin avec l'envie de prendre ce qui est inaccessible pour elle, en humiliant une autre jeune fille, classique, je n'en attendais pas moins de la part de cette minaudeuse, ex-collée au plus agaçant des blondinets. Toujours viser ses ennemies, ne pas hésiter à en faire de même pour ses amies.
La voix suraiguë de cette fille m'achèvera avant la fin de l'année, d'autant plus que son cerveau apparemment plus petit que celui d'un troll des forêts m'exaspère au plus haut point.Pensais-je.
J'en déduis donc le nom de Malfoy ne lui suffit plus et elle s'impatiente d'avoir plus. J'ai l'habitude de ce genre de comportements, mais si ma famille m'a bien enseignée les codes de notre monde, je sais qu'il faut diviser pour mieux régner, et que nous ne sommes jamais assez proches de nos ennemis. En clair, je n'hésiterai pas à me mettre des gens à dos pour obtenir ce que je souhaite, ni à les écarter s'ils me bloquent le chemin ou s'égarent de mes intérêts. Mais tout en restant discrète et « chic », bien évidemment, tout n'est que dissimulations et jeux de regards. Vous pouvez penser que je suis odieuse, j'ai juste conscience des conditions qui assurent ma survie dans le monde impassible des nobles sangs purs, voilà tout. Être princesse des Serpentards est un boulot à temps plein, si cette brunette veut mon avis.
Mes cours ne commencent qu'à dix heures en ce mardi car un professeur a dû s'absenter dans la soirée et n'est toujours pas au château. C'est pourquoi je me lève à hui heures ce matin, puis ôte le masque visage à l'huile d'ortie que j'avais soigneusement appliqué la veille, comme à mon habitude, pour assainir mon teint de porcelaine.
J'allume mon lecteur de musique et One Way Or Another de Blondie retentit alors dans la pièce.
Je remonte donc les marches menant à la salle commune, où Millicent Bulstrode me dévisage, appuyée contre le comptoir présentant le buste des plus grands ayant dormi ici. Bien, il semblerait qu'elle soit le toutou de Parkinson. Adam et Théo s'approchent de moi, l'air comique que je lis sur leur visage montre qu'ils ne croient pas à cette mascarade.
- « Tu as entendu ça Av', face de carlin essaye de te défier... » Commence mon p'tit Adam.
- Pire que ça, elle souhaite prendre ta place, ou la donner, d'après ses protestations, c'est injuste qu'une première année ait ce titre, elle a réussi à avoir quelques sixièmes années dans ses crocs acérés de basilic à ce que j'ai vu ! » poursuit Nott.
