09. hallucination

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AÏNA

quelques heures plus tard
hôpital de tokyo

ken s'est fait poignarder par un membre du gang.
il est actuellement au bloc opératoire depuis plus d'une heure.

je vais le haïr.
il n'a pas le droit de mourir, je lui interdis.

s'il survit par contre, je vais lui faire la peau de mes propres mains.

un médecin sortait du bloc.

- vous êtes là pour ken ryuguji ? demanda-t-il sérieusement.

manjiro hochait la tête.

depuis qu'il est arrivé, il n'a dit aucun mot. il s'est juste assis à côté de moi sans rien dire.

- il est sorti d'affaire, vous pouvez aller le voir maintenant si vous le souhaitez mais avec l'opération il est a l'ouest.

je soupirais de soulagement.

tout le monde se réjouissait avant de sortir. sauf manjiro et moi.

- tu veux aller le voir ? chuchotai-je faiblement.

aucune réponse

- tu veux quelque chose à boire ?

toujours rien

- tu veux un câlin ?

il sanglotait.

je me levais et le forçais à se lever aussi puis le prenais dans mes bras.

- j'ai eu tellement peur, dit-il dans un sanglot.

- je sais, je sais, moi aussi manjiro, répondis-je en caressant son dos.

- tu vas aller le voir ? m'interroge-t-il avec avoir réussi à se calmer.

- oui..je vais rester ce soir avec lui, juste pour me rassurer. mais si emma pose une question tu trouves une excuse. et si ken se rappelle de moi quand tu iras le voir dit lui qu'il a halluciné, déclarai-je en m'éloignant de lui.

il me regardait blasé.

- tu te voiles la face sœurette. mentir à tout le monde ne changera rien.

je soufflais.

- on parlera quand je rentrerai je suis trop fatiguée aujourd'hui.

il hochait la tête et partait.

j'allais dans la chambre de ken.

- aï'..qu'est-ce que tu fais la ? demanda le blessé.

- ne fais pas attention à moi, je suis une pure hallucination de ton cerveau, me moquai-je en agitant les mains en l'air.

- de mon cerveau ?

- tu m'aimes trop, je riais, c'est que maintenant que tu le réalises ?

de légères rougeurs apparaissent sur ses joues.

il est faible. la grande brute de d'habitude a totalement disparu.

je m'allongeais à côté de lui.

il touchait mes cheveux.

- tu as l'air tellement réel..chuchota-t-il.

- à ce niveau là c'est de l'amour, riai-je.

- peut-être que ça l'est.

je perdais mon sourire.

- ça ne l'est pas, le corrigeai-je en tournant ma tête vers le plafond.

- tu es vraiment une hallucination ? parce que je ne suis pas sûr qu'une hallucination me contredise à propos de mon amour pour aïna sano.

- bien sûr que oui, ken ryuguji douterais-tu de ton cerveau ? et tu n'as aucun n'amour pour moi, mentai-je difficilement.

- je peux te dire tout ce que je veux ? c'est comme si je parlais à moi-même ? m'interrogea-t-il en évitant à ma dernière phrase.

- bien sûr !

il soufflait.

- tu te rappelles que j'ai dit être amoureux ? demanda-t-il peu sûr de lui.

- mmh..

je ne veux pas savoir..

- je ne donnerais pas de nom, je te le promets, je riais. elle est incroyablement belle..non..elle est magnifique ! c'est un rayon de soleil. cette fille..cette fille me fait tourner la tête en bourrique. elle ne veut pas dire de qui elle est amoureuse et on a l'impression que je suis insignifiant à ses yeux c'est à la fois horrible et impressionnant..

la vache..
pourquoi suis-je venue déjà ?

- tu devrais dormir..repose toi tu t'es fait poignardé, chuchotai-je en me tournant vers lui.

- tu vas dormir avec moi ? demanda-t-il perplexe.

- oui et tu verras demain quand manjiro sera là j'aurais complètement disparu, riai-je en le regardant.

il riait à son tour.

il est mignon. il est putain de mignon et ça me soûle.

- bonne nuit, aïna sano.

- bonne nuit, ken ryuguji.

je me suis endormie avec lui puis fut réveillée vers quatre heures du matin par un nouveau cauchemar.

une alternative à cette soirée.
ken ryuguji est mort lors de cette fête.

maison sano

je rentrais chez moi et prenais une douche.

- ça avait l'air tellement réel, chuchotai-je confuse.

je me dirigeais vers ma chambre et la fermais à clé.
enfin une nuit seule..

je me mettais en sous-vêtements.
là, je vais bien dormir..

this girl. ken ryuguji x ocOù les histoires vivent. Découvrez maintenant