this girl. ken ryuguji x oc

21. beach

KEN

plage

ça faisait quelques minutes que nous étions dans l'eau.

- viens, dis-je en lui faisant un signe de main.

elle approchait peu sûre d'elle.

- je ne vais pas te noyer aï'.

- je ne te crois pas.

je riais et finissais par m'avancer vers elle.

je la prenais dans mes bras.

elle passait ses mains autour de mon buste tandis que mes bras étaient autour de son cou.

- merci, chuchotai-je calmement.

- pourquoi ? demanda-t-elle perplexe.

- pour avoir tenu ta promesse. pour avoir parler avec emma de nous deux. pour-

- tu pouvais dire « pour tout » c'était plus simple, ria-t-elle en me coupant.

- donc même si tout est réglé avec emma tu vas continuer d'être méchante avec moi, déclarai-je d'un ton faussement triste.

- il y a une expression que mon grand père dit souvent à manjiro. c'est un truc du genre « qui aime bien, cha..châtie bien »..

je hochais la tête.

- le gérant l'a dit souvent aussi, déclarai-je en poussant mon menton sur son crâne.

- il le dit aux filles du bordel ?

je riais.

- il me l'a dit quand on parlait une fois et maintenant il me le dit presque tous les jours.

- pourquoi tu fais le mystérieux ? raconte moi toute l'histoire.

je tiquais.

elle relevait la tête vers moi.

- s'il-te-plaît, dit-elle en me regardant avec un air de chien battu.

je soufflais.

- c'était le jour où tu as dit que tu me détestais. je lui en avais parlé et il m'a dit la fameuse expression.

elle hochait la tête.

- tu es satisfaite ? c'était juste par rapport à « nous ».

je la voyais sourire suite à la fin de ma phrase.

« nous »

- enfin..toi et moi. peut-être pas « nous », bégayai-je gêné. tu prends ce qui te convient..je-je m'adapterais.

- « nous » me convient ken. pas besoin de paniquer comme ça, déclara-t-elle en riant.

je la noyais.

1..2..3..4..
elle se débattait dans l'eau.

5.
je lâchais ma prise sur sa tête.

- sale fou ! hurla-t-elle en me poussant dans l'eau.

je riais.

- tu n'avais qu'à pas te moquer de moi, râlai-je.

je la voyais partir vers la plage.

- tu boudes ? l'interrogeai-je en riant.

pour seule réponse je recevais un doigt d'honneur.

je riais d'autant plus et la rejoignais.

- ton téléphone sonne, constata-t-elle en pointant mon téléphone du doigt.

je lui souriais en signe de remerciement.

j'ouvrais mon téléphone et je décrochais.

mikey

- allo ?

- on est prêt, annonça mikey.

- d'accord. on ne va pas tarder à rentrer vu que madame boude, répondis-je en riant.

je me pris un coup suite à ma phrase.

- aïe ! espèce de sale démon ! pestai-je.

mikey riait à travers son téléphone.

- à toute à l'heure alors, déclara-t-il dans un rire.

- on doit rentrer ? demanda la noiraude.

je hochais la tête en faisant la moue.

- sois pas triste ken-chin, elle posait sa main sur mon épaule. on fera d'autres sorties.

elle se foutait encore de ma gueule.

- tu vas rentrer à pied si tu continues.

elle s'arrêta automatiquement.

- non ! tu es trop méchant, râla-t-elle.

je riais.

- bon ! rhabille-toi, on doit y aller ! m'exclamai-je en me levant.

je rangeais les serviettes dans chacun de nos sacs.

- il faut que tu te rhabilles aussi, déclara-t-elle en me regardant.

- je suis encore mouillé.

- tu te sèches et tu remets ton t-shirt, me contredit-elle en haussant les épaules.

je riais.

- tu as peur que quelqu'un tombe pour mes abdos ? me moquai-je.

- ta gueule, dit-elle en balançant mon t-shirt à la tête.

une fois qu'on avait fini de tout ranger j'enfilais mon t-shirt.

je lui prenais la main et me dirigeais vers ma moto.

elle se laissait faire sans rien dire.

- pourquoi manjiro voulait qu'on rentre toute suite ? demanda-t-elle innocemment.

- il a dû attendre toute la journée pour t'offrir ton cadeau. il n'en pouvait plus, mentai-je en riant.

elle hochait la tête et montait sur ma moto.

elle m'avait lâché la main..

je faisais comme si de rien était et montais à mon tour.

c'est parti pour sa surprise.