4- We now two

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Je suis responsable de ce que j'écris pas de ce que vous lisez.

TW : Scène explicite

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Les cours étaient épuisants.

Encore plus quand il était là.

J'essayais de faire constamment abstraction de sa présence mais il m'obnubilait contre mon gré.

Je ne pouvais détacher mon regard de sa silhouette juste en face de moi.

Sa posture bien droite, ses cheveux toujours attachés dans un chignon décoiffé, ses lunettes le rendant encore plus sérieux que d'habitude.

Il était adorable, quel gâchis, une aussi belle beauté avec un caractère de merde.

Je me pris un coup de coude dans le bras venant de ma gauche.

- C'est toujours tendus entre le prince prodigue et toi à ce que je vois.

Le prince prodigue.

C'était ridicule comme surnom.

- Y a rien de tendus, il est juste chiant.

J'avais du mal à l'admettre c'est vrai.

- Mouais si tu le dis.

- Tu devrais écouter le cours Seungmin.

- Oui chef.

C'est l'esprit penseur que je me reconcentrant sur ce que le prof disait.

Je devais m'assurer être meilleur que lui quoi qu'il arrive.

L'heure était passée lentement comme tout les jeudis.

J'avais laissé Seungmin pour aller manger à l'écart du self, ne supportant pas la foule et le bruit, je m'avançais de façon lente dans le long couloir de l'allée principale.

Les étudiants riaient, se parlaient. Certains s'embrassaient dans des coins isolés.

Tous dans leurs mondes. Cette société qu'ils avaient créé, me rejetant juste parce que je ne rentrais pas dans des "cases".

Tous sauf lui.

Ses cheveux noirs corbeaux, sa musculature bien dessinée et cette façon qu'il avait de rendre toutes les choses intéressantes d'un ennuie quand il était là.

Je te détestais Kang Yeosang.

D'être aussi parfait, aussi intelligent, aussi toi.

Je t'enviais.

Alors pourquoi tu me tourmentait de la sorte.

Un sursaut me pris quand je sentais une main m'attraper le bras et me pousser dans un endroit que je ne connaissais que trop bien.

La salle de biologie.

Cet air énervé qu'il avait, se dissipa à l'instant où ses lèvres rentraient en contact avec les miennes.

Nos respirations ne faisaient qu'une et nos mains se rencontraient encore plus acharnement que jamais.

Ses yeux ne me quittaient plus, me rendant faible chaque secondes qui passaient.

Nos lèvres se battaient l'une contre l'autre, ne supportant pas perdre une fois de plus.

C'était contre cette même table, qu'il me souleva par la taille, me posant sur celle-ci.

Light °OT8Où les histoires vivent. Découvrez maintenant