6- We gon light up

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Tw : Notion de drogue
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Le travail.


Encore et toujours le travail.

De nuit comme de jour, les heures s'accumulaient.

L'épuisement était devenu un quotidien trop présent, un sentiment qui pris une place des plus conséquentes dans notre relation.

Je ne pouvais pas me raisonner à lui en parler. Il serait le premier à me dire de m’arrêter dans mon travail, de prendre du repos et que j'étais stupide et inconscient.

Mais je le faisais par amour.

Tout les matins je me levais par amour, je luttais contre ma propre chute par amour et je ferais tout pour le sauver par amour comme lui m'avait sauvé.

San méritait être en paix avec ses propres démons, alors quand j'aurais terminé de récolter l'argent nécessaire que son géniteur lui réclame, nous pourrons enfin vivre une vie sereine, sans devoir regarder  dernière nous à chacune de nos sorties.

J'enviais les autres.

Le seul a être au courant de mon acharnement était Hongjoong. Il faisait de son mieux pour me couvrir ou bien m'héberger quand j'étais trop épuisé pour rentrer.

J'enchainais divers boulots, en ce moment j'en avais trois voir quatre suivant les semaines. Le rythme devenait de plus en plus insoutenable mais je continuais malgré tout. Pour San et seulement pour lui, je me battrais.

Encore une fois, il devait être minuit passé et je rentrais à notre appartement pour retrouver mon bien-aimé surement endormi.

Je passais le couloir étroit, risquant à plusieurs reprises de me prendre un ou deux murs par manque d'attention.

Je sorti les clés de ma poche, où un mignon porte-clé Hedwige était suspendu. J'enserrais la clé rapidement et m'enfonça dans notre salon faiblement éclairé par la télé qui avait du rester allumée.

La facture d'électricité aller encore nous coûter cher...

San ne voyait pas le mal, après tout il était constamment dans le déni de ses problèmes, surtout celui-ci. C'était du au choc qu'il avait vécu étant plus jeune. La différence entre le réel et le fictif était plus compliqué pour lui, d'où le fait qu'il refusait de changer sa situation malgré mes avertissements fréquents.

C'est en me rapprochant que je le vis entouré d'un plaid avec sa peluche dans les bras. Il regardait pour la 5ème fois le même show télé, pour changer.

Quand il me vit ses yeux se mirent à briller d’une manière que je ne pouvais que connaître. Il se leva doucement, ce qui fit tomber son plaid sur le parquet. Je pouvais distinguer ses muscles à travers son débardeur blanc et son dos en forme de doritos qui me perturbait facilement.

Cela faisait longtemps que nous ne nous embrassions plus, touchions plus, que notre amour était passé au second plan de notre vie. J'étais incapable de lui dire ce qui n'allait pas, par risque de m'emporter trop facilement comme à mon habitude.

Les mots n'étaient pas mon fort. Lui expliquer était inutile et sans intérêts, il ne pourrait pas comprendre comme je ne pourrais pas le comprendre.

Light °OT8Où les histoires vivent. Découvrez maintenant