1- We gonna shine

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Cela devait faire deux mois qu'il était là, à cette même table.
Deux mois que je le regardais lui et ses mèches blondes tombant sur son front, ses lèvres rosées et son air songeur à chaque fois que son regard parcourait la pluie qui s'abattait sur la vitre du café.

C'était un mois d'octobre, des plus banals, l'averse devenait de plus en plus violente malgré la lumière que le blondinet dégageait.

- Mingi c'est la troisième fois que tu nettoie cette tasse. Tu devrais arrêter de le fixer comme ça, c'est notre client le plus fidèle, si tu le fais fuir Hongjoong te tuera.

Un soupir passa la barrière de mes lèvres, je me retournais pour faire face à Seonghwa qui me fixait avec un regard rempli de malice.

- À t'entendre parler j'ai l'impression d'être un psychopathe.

- Tu es un psychopathe mec.

L'ébène venait de faire son apparition dans le café.

- Dis moi San ça fait un moment que tu es pas venu ici.

Je préférais vite changer de sujet.
Son sourire provocateur ne m'avait pas manqué...

- J'aide Jongho à réviser pour ses partiels alors j'avais pas énormément le temps de venir voir tes beaux yeux Mingi.

Un rire me prit pendant que je commençais à préparer sa boisson habituelle.

- Je pense que tu préférais voir les yeux d'un petit bonhomme aux cheveux rouges.

- C'est assez tendu en ce moment alors on va éviter.

Un silence se créa entre nous trois, j'avais le don de me mettre dans l'embarra sans le vouloir.

Je me tournais vers Seonghwa changeant de conversation, je savais pertinemment que San ne voudrais pas parler de ses problèmes avec Wooyoung.

- En parlant de petit bonhomme comment ça avance le chef et toi ?

Je me pris un coup sur les fesses.

- EH MAIS ÇA VA PAS ?!

Le rire de San raisonnait jusqu'à mes oreilles.

- Tu devrais t'occuper de tes oignons un peu, ça ne te ferait pas de mal.

Hongjoong venait de faire son entrée par la porte de la réserve.

- Oui captain'.

C'est les yeux révulsés que je servais le latté du narquois.

- Merci mon poussin.

Complètement crazy celui là...

Mon attention se reportait sur le blondinet et sa tasse de café vide depuis quelques minutes.

Je regardais la cafetière que j'avais en mains et me dirigea vers sa table suivi de près par les regards à la fois curieux et surpris des vipères derrières moi.

Plus je m'approchais plus le son de mon pouls me montait à la tête.

Il était encore plus beau de près que de loin. Ses cils étaient long tombants sur ses yeux charbons.
Ses cheveux aux racines décolorées lui donnaient un charme que je ne serais expliquer juste avec des mots.
J'ai bien cru être resté statique durant une bonne vingtaine de minutes à le fixer comme s'il était la huitième merveille du monde.

À mes yeux sûrement.

J'attrapai son récipient dans le plus grand des silences, jusqu'à couper ma respiration.

Light °OT8Où les histoires vivent. Découvrez maintenant