8- Light

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Violence et propos homophobes
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Les coups, les blessures, les cicatrices...

C'est seulement de cette façon qu'ils communiquaient avec moi.

Une fois de plus j'étais enfermée dans ma chambre, écouteurs dans les oreilles et ma playlist qui défiler pendant que je révisais comme à mon habitude.

Instinctivement je coupais le sons et cacha mes écouteurs derrières mes cheveux.

- Oui, mère ?

Elle s'approcha discrètement vers mon bureau, caressaient ma tête d'un geste lent.

- Ton père te demande.

Un soupir passa la barrière de mes lèvres.

- Ne souffle pas Yeosang et pitié attache toi les cheveux, tu sais très bien que ton père ne supporte pas le fait que tu ressemble à une femme.

Elle s'éclipsa sans me lancer le moindre regard, me laissant seul face à mon reflet dans la fenêtre.

Une fois mes écouteurs rangeaient dans mon bureau, je m'avançais vers ma salle de bain pour faire face à ce miroir que je détestais tant.

Des cernes épaisses soutenaient mes yeux, les traits de mon visage étaient irrités et ma peau livide.

Mes doigts parcouraient le pansement posé sur mon cou, cachant les marques faites il y a peu.

Je tirais sur ma longueur, pour plaquer mes cheveux. Dans la foulée de mon geste, j'attrapa un élastique qui traînait non loin de mon lavabo.

C'est dans un dernier regard vers mon reflet, que je sortais de la pièce pour descendre les escaliers de ce géant foyer qui n'était plus miens.

Sur ma route, je croisa Enji, notre cuisinière qui m'encourageait de loin avec un sourire que je lui rendit.

Plus j'avance dans le couloir, plus l'obscurité se faisait ressentir.

J'arrivais devant cette porte qui hantait mes nuits de cauchemar depuis mon plus jeune âge.

C'est d'une poigne tremblante que j'abaissa la poignet pour rentrer dans son bureau.

- Vous avez demandé à me voir père ?

Sans quitter des yeux son téléphone il m'invita à m'installer de l'autre côté de son bureau.

- Sais-tu pourquoi tu es ici Yeosang ?

Avait-il dit en retirant sa paire de lunettes.

- Parce que j'ai encore fais une bêtise..?

Un rire mauvais sorta de ses lèvres.

- Une bêtise ? Un crime oui.

Il posa son téléphone face à moi.

Mon cœur s'arrêta à l'instant ou une photo de Jongho et moi était dessus.

Nous nous embrassions à pleine bouche, ses mains étaient derrière ma nuque et la mienne sur sa taille.

Nous étions dans la salle de classe.

Quelqu'un nous avait vu ce jour là.

Et mon père l'avait su par je sais quel moyen.

Light °OT8Où les histoires vivent. Découvrez maintenant