Alpha, une planète tellurique semblable à la terre, de la vie s'est développée.
Je suis une Wyverne née dans un monde jurassique mais très coloré.
Survivre est difficile, surtout quand on est tout petit.
C'est ma vie au quotidien.
J'ai soif d'avent...
J'étais couché sur un immense tapis oriental tout droit sorti d'un compte des mille et une nuits et j'étais comme dans un rêve dans un rêve... et j'entendis des pas feutrés. Une démarche de personne âgée marchant sur des tapis avec des pantoufles.
Je frottais mes larmes qui n'arrêtaient pas de couler tellement j'étais triste.
Puis j'entendis une table être tirée et je redressai la tête.
Darkia? C'est toi?
Mais à la place, je vis un homme d'une bonne soixantaine d'années, voire plus assis sur une sorte de divan faisant toute la longueur de la pièce.
C'était en pierre mais tout l'intérieur était décoré par des tissus, comme si on avait mis une tente bédouine à l'intérieur et toute sortes d'objets de luxe étaient disposés comme dans une espèce de salon style moyen orient, mais plus indien que jamais.
C'était un palais des mille et une nuits.
L'homme barbu avait la tête rehaussée d'un turban et une épingle faite de pierres précieuses tenait l'ensemble.
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C'était un roi? Un sultan? un Maharajah? Je ne saivais pas mais il me regardait sans émettre d'émotions malveillantes.
"Tu veux du thé? Mir?"
Je rampai jusqu'à la table et regardai une carafe et un bol avec une anse adaptée et assortie avec la tasse et la théière qu'il venait d'utiliser.
Je regardais le vieil homme, tout en larmes.
"Elle est partie.."
Il posa sa tasse de thé.
"Mon garçon...l'amour est ce qu'il y a de plus beau dans ce monde mais quand il vient à manquer, c'est une douleur qu'il est difficile de combler."
"Darkia.. tu sais la faire revenir? "
L'humain avait une petite baguette. et la tendis vers mon coeur.
"Darkia est toujours là ...elle est avec toi pour toujours...mais c'est un rêve, un songe et ici, les rêves prennent vie comme les cauchemars"
"Tu tu Vous êtes le Sultan?? le Vizir?"
Il repris sa tasse de thé.
puis me fis signe de boire aussi.
Ce que je fis et d'un coup, ma tristesse se calma et j'eus un gros tremblement.
"Tu vois tout ceci? Mir... c'est chez toi... c'est ton palais, ta maison onirique ton astral. Tout ce qui viens de ton coeur peut se manifester ici.."
"Mais qui es-tu?" osai-je demander.
"Tu viens de le dire... je suis...le calife de A'arnateth, la cité des mille voiles ou les songeurs perdus se retrouvent. C'est une fin et un début en soi, un point de rencontre ou l'impossible devient possible et ce qui n'existe plus peut rencontrer ce qui existera."
