Les mâchoires de la forêt

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Avec la viande de griffon, et l'hiver, on fuma et sala ce qu'on pouvait mais on manquait de tout.

Il aurait fallu des pots assez grands pour nos pattes mains et stocker le sel.  le précieux sel

Les guêtres s'avérèrent payantes car plus personne n'eut d'écorchures.

Le feu, difficile à accepter au début fut vite apprécié pour nous réunir, désinfecter et désodoriser. et plein de trucs utiles comme durcir les pointes de lance.

Petit à petit, les wyvernes devenaient de redoutables guerriers et les possibilités étaient infinies mais il nous fallait des métaux, et une forge et tout..et tout..

J'étais épuisé et un jour je m'endormis debout contre maman qui me traina dans mon nid et je fus vite rejoint par les autres de mon âge.

L'hivers se passa plutôt fort bien et le même sort arriva aux aigles géants.

On fit des sacs et des bougies et on tria les parts pour les stocker pour plus tard.

Même les plumes furent stockées.

Des règles furent établies par moi à travers papa, mais tous m'écoutaient  comme étant leur chef.  Mais je voulais plutôt le rôle de conseiller..  C'était à papa de rester l'Alpha et je veillais à cela.

Les longues soirées d'hivers se passaient bien et on étais tous occupés et avec la langue, on se mit tous à raconter nos histoires, ce qu'on avait vu et s'il y avait des dangers, on les inscrivait sur la carte centrale, évidemment autour d'un feu.

Oncle Noir, la wyverne blessée, apprenait de moi à faire les pâtes et cataplasmes et faire des pansements. 

Il stockait et tenais le stock de plantes médicinales que j'avais apporté et on lui construisit un petit établi avec des pierres réfractaires pour chauffer les graisses et onguents.

Il préparait aussi les peintures de guerre et stockait les pigments nécessaires.

En contre partie, il se faisait "payer" en proies et papa veillait à ce que les règles soient respectées par tous.

A l'extérieur, tout était recouvert de neige et le paysage était merveilleux surtout avec un magnifique ciel bleu et les arbres couverts de glace et de neige.

Sans brume ni nuages, on pouvait voir très loin et avec la neige, les feuillus sans feuilles, on avait un contraste élevé et tout ce qui bougeait pouvait être repéré.

Mais une de nos caractéristique serpentines était qu'on pouvait voir aussi la chaleur des corps en infrarouge.  Tout ce qui avait du sang chaud était comme un point rouge pour nous et la chasse était plus facile ainsi, laissant peu de chances aux proies.

Le sol gelé et sans congères pouvait aussi facilier lee transport à pied et à pattes sans s'enliser.

C'est ainsi qu'un jour, je partis en patrouille avec mon frère et mes soeurs.  J'avais prèsque 5 mètres et aucun prédateur sérieux ne pouvait m'attaquer maintenant que les aigles et les griffons avaient été vaincus.

J'étais attiré par une colonne de fumée dans la forêt  et, armé d'une lance, mon frère aussi, on alla voir ce qu'il se passait.

Arrivé à 300 mètres, on entendait des cris et des hurlements.

Une roulotte était attaquée par des loups Dire, des loups de la taille d'un poney .

4 humains étaient entre la roulotte et un feu ravivé de la veille et ils avaient leurs épées sorties.

10 loups tournaient en rond et le feu leur faisait de moins en moins peur.  Ils devaient être affamés et au bout de leurs réserves et s'étaient attaqués à une roulotte de colporteur ou de marchand, et l'un des hommes gisait déja la, la gorge ouverte, baignant dans son sang.

Mirmoelnir la WyverneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant