OS Histoires

Bloqué dans un autre monde

Quand soudain, je me sentis aspiré à travers cet étrange miroir, et tout devint noir.

***La nuit passa et le soleil commençait à se lever***

Je me sentais vague, comme si j'avais de la fièvre, mon lit... était moins confortable que d'habitude... Je n'étais pas dans mon lit ! Hier... Oh non...! Qu'est-ce qu'il s'était encore passé, hier...? J'ouvris les yeux doucement, le lever de soleil faisait mal aux yeux. Il devait être 6 ou 7 heures. Je me levai, toujours avec lenteur, n'en croyant pas mes yeux. Je voyais beaucoup trop de choses que je n'avais jamais vu... Je crois que j'étais allongé contre les remparts d'un château, il y avait un troupeau de chèvre non loin de moi. J'étais dans une prairie, d'un vert resplendissant, et des gros rochers y trônaient. La couleur de ces choses que j'aurais vu tous les jours m'émouvait, jamais je n'avais vu un tel vert ou un tel gris. Je m'étais à nouveau assis pour admirer le beau ciel bleu ou l'étendue d'herbe et d'arbres infinie qui se dressait devant moi lorsque des nuages arrivèrent à toute vitesse et noircirent le ciel. Un orage éclata et bientôt, un torrent d'eau me tombait dessus. Je réalisai alors que j'avais un bas et un haut en toile. Je n'avais jamais vu ça... J'avais froid et l'eau me dégoulinait sur le visage. Je me sentais malgré tout ça tellement bien... Que je faillis m'endormir... Jusqu'à ce que... J'entendis quelqu'un râler au loin, il faisait de nouveau soleil. Cette personne se rapprochait de moi. Je me redressai en sursaut, et aperçu ce qu'il me semblait être un garde. Peut-être qu'il surveillait les portes du château. Je ne savais pas, je n'avais jamais vu de château... Il me vit, et vint vers moi, je voyais d'autres gardes sortir des immenses portes, alors que je commençais à paniquer, le garde me salua. Il le salue avec une révérence, puis aperçu mon regard d'incompréhension, alors il tenta de m'expliquer ce qu'il savait. Il me disait qu'il savait que je venais du futur, car depuis un an, à chaque Nouvelle Lune, un jeune homme me ressemblant apparaissant devant le château. On me disait que j'étais déjà venu ici !? Je lui dit que je n'en avais aucun souvenir, il me répondit alors que c'était normal, que c'était les pouvoirs de la Lune. Il commença à marcher vers les grandes portes, puis se retourna vers moi et m'appela. Je ne souviens plus de comment il m'avait appelé mais je l'avais directement suivi. Il m'avait alors entraîné à l'intérieur du château et m'avait fait visiter les jardins, la demeure de la princesse, m'avait expliqué durant de longues heures l'histoire de la famille royale et pourquoi la Lune avait un si grand pouvoir. Bien entendu, je ne le croyais pas, je l'écoutais raconter la vie de personne que je pouvais voir comme si c'était un mythe, un rêve. Puis il prévint que normalement je retournerais dans mon monde dans quelques jours, et que j'oublierais tout, à nouveau. Ils cherchaient une solution pour que je me souviennent d'eux, afin qu'ils puissent voyager dans le temps, comme moi, et accomplir leur rêve de grandeur.

Je me méfiais d'eux. N'importe qui se serait méfié après de tels propos. Je dormais à même le sol, dans les jardins royaux, la nuit, et le jour, je lisais de grands ouvrages et découvrais tous les jours de nouvelles comme des pièces secrètes ou encore de magnifiques tableaux ou des fleurs que je ne connaissais pas et qui existaient probablement seulement dans ce monde étrange. Puis... trois jours étaient passés, on me prévint que je repartirais probablement sur ma planète, à mon époque, alors... je regrettai un peu, de n'avoir pu tout découvrir de ce monde mystérieux, de n'avoir que ma mémoire, comme souvenir de ce monde étrange mais magnifique.
Un matin, je me réveillai dans mon lit, il faisait sombre dehors, ça me paraissait tellement sombre, j'avais tout de suite compris que j'étais de retour chez moi, même si ça ne m'était plus si familier que ça... Je compris alors que... mon monde, mon chez moi, n'étais plus ici mais là-bas alors commença ma recherche du fameux miroir que j'avais découvert dans une grange, ce jour-là...