Des données personnelles. Depuis que je n'en avais plus, celles des autres l'avaient remplacé. J'aimais ce que je faisais, mais tout cela n'avait pas commencé si bien. Vous connaissez le terme de "Nolife" ou encore "Hikikomori" ? C'est ce que j'étais.
Une personne n'ayant pas ou peu de vie sociale, passant presque tout son temps sur son ordinateur, particulièrement pour jouer à des jeux vidéo massivement multi-joueurs en ligne.
Mais, rassurez-vous, maintenant tout va bien pour moi, au niveau psychologique du moins. Puisque je suis impliqué dans un travail plutôt louche. Traquer des gens. Trouver des informations sur eux. Je n'aime pas faire ce boulot. Mais ce pas comme si j'avais le choix.
Peu importe. Commençons par le début, l'origine de la situation compliquée.
Je passais mes journées à jouer, ce n'était pas tant un problème, comparé à ce qui arriva ensuite... Alors que je jouais à un nouveau MMORPG, le type de jeu que je préférerais, je rencontrais une nouvelle personne, un nouvel ami, jusqu'ici tout semblait logique. Mais cette personne n'était là que pour me recruter, enfin me faire du chantage afin de m'obliger à accepter le poste qu'il me proposerait alors.
Maintenant j'étais là, à chercher toutes les informations possibles et imaginable sur elle. Elle, dont j'adorais même le prénom. C'était vraiment mauvais pour moi, et pour elle. IL remarqua tout ça, et m'envoya le message suivant.
Arrête ça tout de suite ou tu vas le regretter très vite.
Mais qui a dit que j'étais raisonnable ?...
Alors, je faisais toutes sortes de bêtises... L'amour rend bête dit-on, mais était-ce même de l'amour ? Je risquai si facilement ma vie, la SIENNE. Et le pire, c'est que je savais ce que je faisais, j'en étais conscient !
Tu vas le regretter.
Ce fut son second message.
Mais donc devais-je travailler pour lui s'il était plus habile que moi pour surfer sur le net et retrouver ce que j'essayai désespérément de lui cacher. Peut-être me laissait-il juste le sale boulot pour me faire souffrir.
Espèce de sadique, me dis-je. Peut-être le dis-je à voix haute puisqu'il débarqua violemment chez moi très peu de temps après en m'annonçant d'une voix effrayante :
"Tu ne pourras pas dire que je ne t'avais pas prévenu "
Il m'emmena avec lui, il ne me fit aucun mal, assurément, ce n'était pas son but.
Nous étions dans sa voiture, et lorsque nous nous arretâmes, je compris mon erreur. Un peu tard. Elle était là, un grand sourire au visage. Et je la vis, à un café, elle parlait avec un homme. Je commençai à douter... Puis, alors qu'ils levaient tous les deux, je vis ce tatouage, un crocodile, symbole de puissance et de colère, dépasser sur son poignée. Et je compris leur plan, SON plan.
Il lui voulait du mal, car je la voulais mais lui me voulait. J'étais fini. Je sortis précipitamment de la voiture. Et je sus au moment où je l'avais fait qu'il avait prédit ma réaction.
Un sentiment d'impuissance me traversa mais je fis un dernier geste, j'allais la sauver. Et alors que je pris un couteau qui traînait sur une table, était-ce un hasard, m'effraie-je, je m'élançais vers cet homme cruel, qui me semblait le plus cruel, après celui dont je savais qu'il me regardait fixement. Il savait ma chute. Mais ce ne fut pas lui, mais elle, que je poignarda à mort. Il quitta son expression indéchiffrable pour du doute. Et alors que je lui amena sa tête, à elle. Il se noirci, il avait peur. Alors, je lui lança la tête de celle que j'aimais, j'en étais sûr maintenant, mon cœur semblait sur le point d'exploser. À moins que ce ne fut de voir sa peur, à lui, qui fit battre mon cœur si fort. Et alors qu'il démarra et prit la fuite, je m'approche de son homme de main, et lui prit son arme. Il fit à peine un mouvement, je lui tira une balle dans l'épaule puis écris avec son sang, lui immobilisé dans la peur et la douleur.
Me vois-tu toujours, je t'aime.
Puis je posai calmement l'arme sur ma tempe et tira, pour la dernière fois, alors que j'entendis sa voiture crisser, ses pas courir jusqu'à mon corps, mort. Et ses larmes couler, même s'il n'oublierait jamais la folie dont j'avais fait preuve. Le fou que j'étais.
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OS Histoires
Short StoryJ'écris quelques histoires qui me passent par la tête ... Ce sera pour la grande majorité des nouvelles.