Chapitre 19

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Aujourd'hui, c'est le deuxième jour de la semaine de L'Éclat, et Liz expose ses magnifiques peintures. Je la trouve tellement douée. Elle arrive à faire ressentir toutes sortes d'émotions à travers ses tableaux. 

J'arrive devant son stand, qui est juste en bas de la rue. Elle me prend dans ses bras et me sourit. "J'ai quelque chose pour toi." Au moment où elle sort un grand tableau emballé, Atlas arrive et m'embrasse dans les cheveux, une petite attention qui me fait sourire.

Liz me tend son cadeau et me dit de l'ouvrir, impatiente. Je retire délicatement le papier cadeau et découvre un magnifique tableau de deux petites filles au pied d'un arbre, regardant les étoiles. 

Mon cœur se serre quand je me reconnais avec Meg à notre endroit en haut de la falaise. Mes yeux s'embuent de larmes en remarquant la petite peluche de Meghan posée à côté de nous. 

Je regarde Liz. "Ta mère m'a parlé de cet endroit et de cette peluche. J'y suis allée et j'ai peint ce tableau. Je sais que c'est là que vous avez dispersé les cendres de Meghan. L'ambiance là-bas est particulière," dit-elle en laissant quelques larmes couler sur ses joues. Je fonds en larmes, et Atlas me serre dans ses bras, en embrassant encore mes cheveux. "Mon bébé," murmure-t-il.

Liz craque à son tour, et Atlas ouvre ses bras en grand pour l'accueillir. Elle se précipite dans ses bras, formant un câlin à trois. "Je suis désolée, May, tellement désolée," répète Liz, mais je sais qu'elle n'est en rien responsable de ce qui est arrivé à Meg. Elle a été là pour moi, plus que quiconque. "Meghan se moquerait tellement de nous si elle nous voyait comme ça," dis-je en rigolant légèrement, mon visage toujours enfoui dans le torse d'Atlas, qui me caresse les cheveux. Un rire échappe à Liz, même si elle essuie ses larmes. « Eh bien ! Que d'émotions ! » s'exclame-t-elle en riant à moitié, avant de recommencer à pleurer, ce qui nous fait sourire malgré les larmes.

"Merci beaucoup, Elizabeth Miller," dis-je en lui souriant. Elle me regarde, essuyant ses larmes d'un geste, et me répond en tenant mes mains : "Tu es la personne la plus chère à mes yeux, Madelyn Jones." Atlas s'approche de nous en plaisantant, "Moi aussi je vous aime." Liz le repousse légèrement, "Toi, dégage," dit-elle en riant, avant de reprendre ma main dans la sienne. Quelques secondes plus tard, on se met à rire tous ensemble. 

Nous décidons ensuite de continuer à descendre la rue pour explorer les autres stands, et Liz nous envoie plein de bisous de la main en nous disant au revoir pour l'instant.

En avançant, je repère ma mère au loin, et je sens la main d'Atlas se resserrer autour de la mienne. "Tu as peur ?" dis-je en souriant, taquine. Il secoue la tête, essayant de paraître convaincant, ce qui me fait rire. "Mais, Atlas ? Tu l'as déjà rencontrée," dis-je pour le rassurer. Pourtant, à mesure que nous approchons d'elle, je peux sentir son stress monter. "Madelyn, je t'ai baisée pendant une soirée où ta mère était dans le jardin," dit-il nerveusement. Mon rire éclate de plus belle, et je l'entraîne avec moi vers ma mère.

Elle nous sourit, et ses yeux se posent sur nos mains entrelacées. "Je te surveille, Atlas, fais attention à mon poussin," lui dit-elle en pointant son doigt vers lui. Je soupire et détourne les yeux, tandis qu'Atlas répond avec assurance : "Je fais très attention à elle, ne vous inquiétez pas." 

Ma mère approuve et lui tape l'épaule en passant près de nous. "Vous mangez à la maison ce soir, avec Aaron et moi ?" demande-t-elle. Je regarde Atlas, qui acquiesce avec un grand sourire. "À tout à l'heure alors," dit-elle en nous faisant un signe de la main.

Une fois que ma mère est partie, je me retrouve avec Atlas. Il soupire profondément, et instinctivement, je m'appuie sur son bras pour me rassurer. "Pas trop stressée pour samedi ?", me demande-t-il en me regardant. 

R you mine ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant