chapitre 33

1K 44 0
                                    

Avant dernier chapitre!!!!

Le lendemain matin, sous la douche, je sentis l'eau chaude fouetter agréablement mes muscles endoloris. J'ouvris le jet à fond et basculai la tête en arrière pour le recevoir en pluie. La nuit précédente... toute la nuit... Un vaste sourire m'étira les lèvres. Ç'avait été formidable. Pas uniquement nos étreintes - incroyablement merveilleuses - mais tout ce qui s'était ensuivi. Nous étions plus proches que jamais, et ce n'était pas cette relation charnelle qui nous avait unis de la sorte, mais cette confiance totale et mutuelle que nous avions eue l'un en l'autre.

En entendant coulisser la paroi de la douche, j'ouvris les yeux à temps pour voir Yoyi me rejoindre. Complètement nu. Je baissai les yeux. Et dur.

Je me sentis rougir et serrai timidement les bras contre ma poitrine. Oui, nous étions plus proches, ce qui ne signifiait pas que de me retrouver à poil et vulnérable devant lui n'était pas intimidant.

- Tu es magnifique. (Yoyi m'écarta les bras avec un sourire en coin.) Et pourtant tu te caches ?
- Tout le monde n'a pas ta confiance en toi.
- Oui, oui.

Il fit courir son pouce sur mon téton couvert de gouttelettes, puis m'embrassa au coin des lèvres tout en me caressant le bras. L'eau me dévalait le dos.

- Je m'ennuyais, tout seul. Je me suis dit que je pourrais te rejoindre.
- Tu t'ennuyais ?

Je me rapprochai de lui.

- Oui.

Il posa les mains sur ma taille et combla la distance nous séparant encore. Nos peaux glissantes entrèrent en contact, et mon corps fut immédiatement en émoi.

- J'ai commandé le petit déj. On a environ vingt minutes.
- Vingt minutes pour prendre une douche ?
- Non, pour ça, deux suffiront.
- Que va-t-on bien pouvoir faire des dix-huit autres ?

Évidemment, Yoyi ne me répondit pas... mais me fit une démonstration détaillée. Il m'embrassa une fois avant d'abandonner ma bouche pour mes seins. Une boule de lave se forma dans mon ventre quand il me fit pivoter de côté, toujours sous le jet brûlant. Médusée, je passai la main dans ses cheveux humides. Ils glissèrent entre mes doigts comme de la soie. Il mit alors une main entre mes cuisses et reprit le contrôle de ma bouche. Il savait exactement comment me toucher, comment me faire tourner les sens.

- Attends, m'ordonna-t-il.

Je passai les bras autour de son cou, poussant un léger soupir quand il me souleva pour m'adosser au carrelage avant de prendre place entre mes jambes. Il nous fit fusionner d'une pression, avec une lenteur insupportable. Mes gémissements emplissaient la salle de bains au rythme de ses assauts. Mon c½ur battait la chamade, à l'étroit entre ma poitrine et mon ventre serrés.

D'une façon ou d'une autre, nous sortîmes de la douche et je me retrouvai dos au sol, les cuisses serrées autour des hanches de Yoyi, tandis que l'eau coulait encore. L'une de ses mains était sur mon sein, l'autre profondément enfouie dans mes cheveux détrempés. Sa bouche était chaude et exigeante, brûlante de désir.

- Yoyi ! m'écriai-je en arquant le dos tandis qu'un orgasme explosif m'écrasa tout entière.

Il passa ses bras autour de moi pour me soulever, m'asseyant dans son giron. Mes genoux glissèrent sur la patinoire sur laquelle nous nous ébattions. Des éclairs me coulaient dans les veines. Son corps se convulsa quand il me serra contre lui après une ultime saillie, et nos bassins tanguèrent de conserve.

Pendant quelques secondes, nous n'entendîmes que nos souffles saccadés et l'eau de la douche. Nous étions affalés dans les bras l'un de l'autre ; ma tête reposait sur son épaule, ma main sur son c½ur palpitant.

Le jeu de la patienceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant